Avec déjà trois excellents albums à son compteur: W.O.A.R.G., Animal Factory et Feeding The Pigs, Fleshdoll confirme sa bonne forme en publiant son quatrième disque en dix ans d’existence, disque qui porte le fin nom de Blood Red District. Fleshdoll s’en est très bien sorti et ce dès l’introduction « 2084 », un morceau qui aurait suscité l’intérêt de l’auteur de 1984, George Orwell.
Chez Fleshdoll, tout se joue dans la finesse des compositions: des Lieds vicieux s’invitent sur le titre « Dogs On Drugs » où les solos souvent lents et engourdis sont balayés par les blast-beats. Quand « I.A.M (In Articulo Mortis) » fait échapper une violence refoulée, « Blind Winter Light » propose une musique plus atmosphérique et froide mise en avant par la précision de la batterie de Michael. La principale crainte d’avoir à chroniquer un album plat uniquement motivé par la démonstration s’est effacée au long de son écoute. Le groupe a réussi à incorporer ce « petit truc en plus » qui a fait de Blood Red District une oeuvre de qualité. Bravo !
8/10
Great Dane Records
Thrash/Death
Disponible
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