Omniprésent sur les réseaux sociaux, Obszön Geschöpf ne cesse jamais de faire parler de lui. Il faut dire que le concept du groupe a tout pour plaire et essaie tant bien que mal de gagner des fans. C’est pourquoi la rédaction s’est penchée sur ce phénomène qui répand la peur depuis presque vingt ans maintenant !
Est-ce que tu peux présenter Obszön Geschöpf ?
Obszön Geschöpf est avant tout le projet musical que j’ai créé en 1997 à Boulogne-sur-Mer. Je n’ai commencé les concerts qu’en 2006… Car, je ne voulais pas me produire seul sur scène. J’ai attendu d’avoir des membres stables pour faire des concerts avec Obszön Geschöpf !
Obszön Geschöpf fête ses vingt ans en 2016 !
En fait, Obszön Geschöpf n’a que seize ans. J’estime que groupe a commencé à partir de la démo Day Of Suffering que j’ai sortie en CD en 2000. Sinon, tu as raison, Obszön Geschöpf a presque vingt ans si on prend en considération le jour où j’ai posé le doigt sur un clavier et commencé à composer des morceaux pour la première fois.
Considères-tu que Obszön Geschöpf est plus un groupe de live ou plus un groupe de studio ?
Les deux. Je ne le vois plus autrement depuis que j’ai commencé la scène, il y a 10 ans. C’est souvent compliqué d’avoir un line-up fixe… Souvent tu te rends compte que ce ne sont pas les bonnes personnes… Depuis cet été, j’ai un nouveau line-up. Nous nous entendons très bien et nous sommes hyper motivés !
Tu as sorti un nouvel album l’année dernière, c’est The Vault Of Nightmares. Qu’est-ce qui distingue cet opus du reste de tes albums ?
C’est vraiment celui que j’aime le plus. Je sais… Je dis ça à chaque sortie, mais bon… (rires). Je pense vraiment qu’il a le son que je voulais depuis le début de Obzön Geschöpf. Il mêle tous les styles musicaux que j’aime… J’y ai mélangé toutes mes influences dans une ambiance de films d’horreur des années 70… Il n’est disponible que dans le coffret 15 Years of Bloody Nightmares, sorti pour les 15 ans d’activité d’Obszön Geschöpf !
Malgré toutes ces années d’activité, comment réussis-tu à innover ta musique ? J’imagine qu’il faut faire faire preuve d’une ouverture d’esprit importante…
… En fait, je compose tout le temps. J’ai même un dictaphone sur moi quand je me balade… Comme ça je peux enregistrer et ça m’évite de chanter les riffs ou mélodies en boucle pendant des heures pour ne pas les perdre. C’est pratique mais j’ai toujours l’air d’un fou…
Où puises-tu tes idées ? Tes compositions sentent le Rob Zombie…
Oui ! J’aime beaucoup White Zombie, mais moins Rob Zombie… Ce sont surtout les vieux films d’horreur des années 60/70/80 et les Serial Killers qui m’influencent. C’est pour ça que Obzön Geschöpf est différent des autres groupes de la scène Electro/Industriel ou Metal Industriel. L’horreur « Old School/Gore » est le thème crédo d’Obszön Geschöpf… Je pense que ce projet est le Cannibal Corpse ou le Necrophagia du Metal Industriel !
Vous êtes en pleine tournée en ce moment. Vous avez joué en Bulgarie, en Angleterre et dans d’autres pays étrangers… Comment la tournée se porte t-elle ?
De 2006 à aujourd’hui, nous avons fait plus de 150 concerts un peu partout en Europe et aux U.S.A.. Nous sommes actuellement en tournée pour promouvoir The Vault Of Nightmares ! Le calendrier des dates est sur la page Facebook d’Obszön Geschöpf ! La tournée se porte plutôt bien. Nous avons même des fans un peu partout dans le monde, surtout en France et aux États-Unis.
Comment vois-tu le climat musical dans dix ans ?
Malheureusement, la musique indépendante sera morte et les gros labels ne donneront plus d’opportunités aux petites formations.
Je te laisse le dernier mot…
Merci à toi pour cet interview ! J’appelle les lecteurs de Sounds Like Hell Fanzine à soutenir les groupes qu’ils aiment en achetant des Cds, du merchandising et en assistant aux concerts de groupes « underground ». C’est la seule solution pour qu’un groupe puisse continuer. Vraiment.
Laisser un commentaire