Lourd, c’est du lourd ! Quel succès et qui l’eût cru ? Après la sortie de son premier album, Blackened Visions, sorti chez Kaotoxin, The Lumberjack Feedback poursuit son aventure ! Mieux encore, la formation devient une figure incontournable de la scène Metal du Nord/Pas-De-Calais ! Chiche, on y retourne ? Cap sur Lille pour causer avec ces bons vivants !
Propos de Virgil recueillis par Axl Meu
Salut, est-ce que vous pouvez présenter votre musique ?
Salut ! Nous sommes un groupe de Doom Sludge Instrumental… Du moins, c’est ce qu’on lit souvent. Comme pour tout, je n’aime pas trop les étiquettes, on a tellement d’influences différentes au sein du groupe que je dirais qu’on fait du… The Lumberjack Feedback ! Une écoute parlera d’avantage que des mots.
Il faut savoir que le groupe a plusieurs particularités, il est constitué de deux batteurs ! Pourquoi ?
Cette particularité est un pur fruit du hasard. À la formation du groupe, j’étais seul à la batterie, puis j’ai quitté le groupe pour me pencher sur d’autres projets. Après mon départ, il y a eu pas mal de changements de line-up, du coup, le groupe s’est un peu essoufflé. J’ai recontacté Simon (le guitariste fondateur), car j’ avais envie de reprendre la batterie. Au même moment, il était en contact avec Chris (ex-batteur) pour remonter le groupe. On a décidé de ne pas se battre et donc d’essayer à deux batteries. On a tout de suite lié des liens et trouvé un intérêt musical à tout cela. C’est comme ça que l’aventure à deux batteries a commencé !
Le groupe a sorti son premier vrai album, il s’appelle Blackened Visions. Comment l’avez-vous conçu ?
Cet album, on l’a composé tous ensemble, de A à Z. Chaque membre avait des idées de guitare, de batterie et de basse. Ce disque, c’est vraiment l’aboutissement de la forte collaboration des membres du groupe. Le processus de création s’est fait dans notre studio, certains titres ont été composés dans la longueur, d’autres sont nés de la spontanéité d’une improvisation. On n’a pas voulu appliquer une recette ou se mettre à composer chacun de notre côté, on a juste voulu laisser parler la créativité du groupe.
Il y a un invité de marque sur l’album. C’est Alex d’Agressor… Comment cette collaboration s’est-elle passée ?
On a rencontré Alex lors d’un de nos concerts. Il nous a expliqué qu’il aimait beaucoup ce qu’on faisait, donc ça s’est fait naturellement ! Il est venu en répétition. Il a adoré Blackened Visions. Il a pris sa guitare et a essayé quelques trucs… Et Il a ensuite enregistré sa partie chez lui. Quand on l’a reçue, on a directement accroché.
Personnellement, je n’ai lu que de très bons retours concernant l’album… Ça doit vous toucher !
Oui ! On a pris vraiment beaucoup de temps à le concevoir avec Olivier T’servrancx. C’est lui qui l’a mixé et enregistré avec Mathias Sawicz. Toute l’équipe est flattée par tous ces retours !
L’objet est sorti chez Kaotoxin ! Pas mal pour un premier album…
On a signé chez Kaotoxin en 2013 pour la sortie de notre premier EP, Hand Of Glory. Kaotoxin est un label situé sur Lille. On aime beaucoup cette proximité. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir se réunir avec les membres du label pour discuter autour d’un verre. Ça donne une dimension très humaine à notre relation.
Où peut-on trouver Blackened Visions ?
Tu peux trouver l’album en France dans toutes les bonnes crémeries via Season of Mist. L’album est aussi sorti aux États-Unis, au Canada, en Europe et dans le reste du monde. Bref, un peu partout ! Il est aussi disponible sur internet ! Tout est disponible via le site du groupe ou en vente par correspondance via le shop de Kaotoxin.
J’imagine que votre priorité, c’est de jouer en live ! On vous a vu à Lille St Sauveur et même avec Regarde les Hommes Tomber… Ça monte dis-donc !
Oui, on a toujours été un groupe de scène et personnellement, j’adore ça ! Les dates commencent à tomber et nous sommes en train de planifier une tournée européenne. Effectivement, de plus en plus de belles scènes s’offrent à nous, la sortie de l’album n’y est clairement pas pour rien. Ça nous ouvre des portes. Le groupe existe depuis huit ans, on n’a jamais grillé d’étapes… Alors on ne s’enflamme pas, seul le travail paye !
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