#TOUCHEPASÀMONUNDERGROUND, le principe est simple, une semaine sur deux, un groupe de la scène underground du Nord/Pas-de-Calais/Picardie pourra s’exprimer ! Cette semaine, c’est Project For Bastards qui s’est confié à nous !
Présente Project For Bastards ! Qui êtes-vous ? Quand vous êtes vous formés ?
On a commencé en 2012, au début c’était juste trois bons potes qui voulaient faire du Grind à l’arrache mais on s’est assez rapidement aperçus qu’on pouvait proposer quelque chose de plus construit. Le premier line up, oui, ça a pas mal bougé chez nous, est composé de Chris (chant), Benj (guitare) et Cyril (basse). On a fait le choix de composer les parties batteries et de les faire enregistrer par Kevin Talley (ex: Dying Fetus, Chimaira, Misery Index…). S’en suit de deux enregistrements et d’un clip. On a commencé les concerts en 2013 ! Mais après avoir composé une quinzaine de morceaux, on s’est rapidement rendus compte ce n’était pas l’idéal de composer sans batteur. Chris est donc passé à la batterie, son poste de prédilection, et on a recruté Marc au chant. Ça a collé tout de suite. Cyril en a eu marre de faire de la basse, le guitariste lui voulait un peu trop s’exprimer, on a donc cherché un remplaçant. C’est là que King Size (Julien) intervient. Un petit monsieur avec plein de cheveux qui a beaucoup apporté au groupe. Après un temps d’adaptation, de réarrangement, de composition, nous sommes retournés sur les planches pour quelques dates. Marc a ensuite décidé d’abandonner le navire. Project For Bastards est actuellement en train de se remodeler encore une fois, mais il est encore trop tôt pour en dire plus !
Votre actualité semble assez vide en ce moment. Qu’est-ce que vous nous préparez ?
Oui, avec toutes les péripéties que le groupe a rencontrées, on a perdu pas mal de temps. Notre motivation a été mise à rude épreuve aussi… Entre temps, il y a eu aussi des choses un peu plus personnelles qui ont fait qu’on a dû ralentir la machine pendant un moment. Mais nous revoilà ! Actuellement on essaye de préparer un EP, on étoffe notre set pour continuer les concerts mais nous ne nous prenons pas la tête. Le line-up va encore évoluer un peu, on promet qu’un jour on arrêtera de tout chambouler, ou du moins, on essayera !
L’année dernière, vous vous êtes fait reconnaître au Kaotoxin Fest… Et pourtant, vous ne faites pas partie de leur écurie. Est-ce que y’a moyen de vous voir signer chez eux ?
Exact ! Quelle date ! En fait, on a pu s’y produire parce que Nico de Kaotoxin cherchait un groupe suite à une annulation… On a tout simplement demandé à Nico s’il était partant… La suite, vous la connaissez ! En ce qui concerne une signature chez Kaotoxin, on n’en a jamais véritablement parlé mais on n’est fermés à rien !
Vous allez vous produire le 29 octobre prochain en compagnie de Trepan’Dead. À quoi devons-nous nous attendre ?
La dernière fois qu’on a joué avec les Trepan’Dead à l’ArtGressif, c’était une soirée mémorable… (rires) Mais plus sérieusement, que ce soit eux ou nous, quand on dit qu’on fait du Grind, on ne ment pas. Il va falloir vous attendre à de la violence, de l’agressivité et des sets courts ! (rires)
Avez-vous des groupes de la région à nous proposer ?
Ouais, plein ! Je ne peux pas tous les citer mais je vais t’en donner quelques uns. Y’a aucun classement, mais on ne peut pas passer à côté de The Lumberjeck Feedback, The Heretic Process, UNSU, Scratch Bulb, Noise Emission Control, L.A.R.D.O.N, God of Death et tellement d’autres…
Comment faire pour faire évoluer la scène locale des Hauts-De-France ?
Je pense qu’il faut que les gens bougent, qu’ils aillent voir les concerts près de chez eux. Ce n’est pas ça qui manque ! Allez voir un gros concert c’est bien, mais aller voir les petits groupes, c’est bien aussi. Il ne faut pas oublier que les légendes d’aujourd’hui étaient les groupes locaux et amateurs d’hier ! Je ne pense pas qu’il y ait de recette miracle !
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