#TOUCHEPASÀMONUNDERGROUND, le principe est simple, une semaine sur deux, un groupe de la scène underground des Hauts-de-France pourra s’exprimer ! Cette semaine, c’est Shaours qui s’est confié à nous !

Est-ce que vous pouvez vous présenter ? 

Simon: Coucou petite perruche ! Nous sommes cinq Lillois, amateurs de bières et de Welsh. On est presque tous fans de péniplastie et on s’est rencontrés dans un cercle de paroles. À l’époque, j’avais la moustache, je l’ai toujours mais elle était quand même vachement plus touffue. Du coup, on joue du Metal. Enfin, on n’avait pas spécialement pour projet de jouer du Metal mais on en est venus à ça.

Clément: J’ai joué dans un groupe avec Ivan mais il a splitté il n’y a pas longtemps. Je connais Simon et Julien depuis le lycée. Quant à Arsen, je l’ai rencontré en bossant comme taxi-vélo et ce fut le coup de foudre. On a trois petits éthiopiens en attente d’adoption. Nous sommes heureux, nous voulons fonder un vrai foyer.

D’où vient le nom « Shaours » ? 

Clément: Faisant partie d’un groupe qui s’appelle BIG Bernie et qui s’est formé pour un amour commun de la nourriture en quantité excessive, le courant créatif avec Simon ne pouvait que passer.

Simon: En fait, nous sommes de grands amateurs de fromage ! On voulait se rapprocher du Chaource, parce que c’est vachement bon ! On trouve que ce nom synthétise tout ce qui est bon dans la vie. Le fromage, les chats, les ours, les SS. J’adore le saucisson à l’ail, je suis en train d’en manger là en t’écrivant. On en parlera peut-être dans le prochain EP ou album.

Vous venez de sortir un premier EP éponyme. Comment l’avez-vous composé ? Ou a-t-il été mis en boÎte ?

Simon: On a eu du mal à réaliser cet EP. Quand tu as les idées mais que tu n’as pas un rond, tu es obligé d’embêter tous tes amis pour qu’ils t’aident à le produire. Heureusement, nos potes de Big Bernie et Sandpipers nous ont filé de gros coups de main. Surtout Charly ! Il officie dans les deux groupes et qui a littéralement sacrifié de son temps pour nous. Il nous a bien aidés à le produire et s’est chargé du mixage et du mastering, rien que ça !Au début, on jouait pour rigoler avec deux trois potes et le reste du temps, on matait des pornos Hardcore. Puis Clément et moi avons composé deux trois morceaux. Ils nous plaisaient bien alors on a eu envie de pousser le projet. On a fait quelques maquettes et beaucoup de sessions d’écriture. On a enregistré la batterie en deux jours à Sequedin au Studio C&P. Puis avons enregistré les guitares et les basses chez moi avec Julien et Ivan. Après on a ré-ampé ça avec Charly à la Malterie. De là, Arsen et moi avons balancé les voix en quelques sessions, et on est allés s’enfermer une semaine à la campagne pour mixer ça.

Vos influences sont très diverses. Il y a du Death Melo mais aussi une touche de Black. Quel était l’effet escompté ?

Clément: Je pense qu’on peut qualifier notre musique de Sludge mélodique. Il y a aussi de gros passages Black (les textes, la moitié des riffs, certaines ambiances). Nous aimons beaucoup le Shining Suédois, qui brasse énormément d’influences à l’intérieur d’un Black Metal sans compromis. Dans le line-up final, deux des cinq membres ne sont pas particulièrement férus de Metal et c’est un gros plus, il faut juste avoir l’ambition de faire de la musique efficace, émotive et qui burne sa maman, mais pas particulièrement un Metal conforme aux critères établis.

Simon: J’ai été élevé au Metal Suédois, j’en ai pas mal joué et j’ai tendance à un peu trop tartiner parfois. On a souvent du mal à trouver un compromis entre le côté mélodique et ce côté bas du front qui nous plaît beaucoup aussi. Après, je n’aime pas trop étiqueter tout ce que j’écoute.

Où pouvons-nous nous procurer cet EP ?

Clément: il sera dispo en physique aux alentours des fêtes de fin d’année, car nous adorons l’esprit de Noël et ses merveilleux banquets qui font son succès. Vous pourrez alors vous le procurer en concert. Mais il est déjà possible de le commander via notre page Bandcamp qui pour l’instant propose la version digitale.

Où pourrons-nous vous voir par la suite ? 

Clément: Nous prévoyons une release party qui se déroulera lors d’une soirée organisée par l’association Verminoise, vous en saurez beaucoup plus prochainement, il y aura pas mal de groupes présents. En attendant, on est en train d’organiser un concert pour la mi-janvier avec des groupes cools. Le set live a encore besoin d’être travaillé donc nous y allons à tâtons pour l’instant, mais ça ne devrait pas durer !

Quel regard portez-vous sur la scène locale ?

Simon: Pour en revenir aux potes, il y a Sandpipers qu’on adore tous. En plus ils viennent de Gravelines et ils bossent dans le nucléaire, ce qui les rend automatiquement plus extrêmes que nous. Sinon on a des super groupes dans le nord, dommage qu’il y ait de moins en moins de lieux où se produire… Je trouve ça assez triste… Ça va finir par me rendre casanier !

Clement: Oui, Sandpipers… Le groupe fera son retour lors de la soirée dont je te parle plus haut. Il y a aussi son cousin, A Call From The Depths de Gravelines également qui a fait sensation il y a deux ans au festival Du Metal A La Campagne et revient apparemment sous peu, on fera sûrement des dates avec eux. Et puis, il y a Jurassic Leaf de Lille aussi, un excellent groupe de Doom/Stoner qui mélange l’huile de colza avec les dinosaures.

Pour écouter: https://shaours.bandcamp.com/album/shaours

Pour contacter: https://www.facebook.com/shaours/

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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