#TOUCHEPASÀMONUNDERGROUND, le principe est simple, une semaine sur deux, un groupe de la scène underground des Hauts-de-France pourra s’exprimer ! Cette semaine, c’est Sandpipers qui s’est confié à nous !
Est-ce que vous pouvez vous présenter ? D’où le groupe vient-il ? Que signifie le nom du groupe ? Aviez-vous déjà joué dans des formations antérieures ?
Le groupe a vu le jour en février 2010 à Gravelines, sur les cendres d’une première formation dans laquelle nous jouions tous les trois au collège. Sandpipers est tiré du morceau « Un Sandpiper » du groupe de Stoner Rock Kyuss, c’est aussi le nom anglais pour la famille des Limicoles (oiseaux de bord de mer). On répétait pas très loin de la plage, ça tombait bien. A l’origine, notre set se composait essentiellement de compositions Stoner et de reprises de Kyuss, puis au fil du temps, nous avons évolué dans une veine plus Metal Prog.
La groupe a sorti un nouvel EP. Est-ce que vous pouvez nous le présenter ?
L’enregistrement de Hyperpoutre a débuté en Janvier 2013 et concrétise celui d’une vieille démo datant de 2011. En parallèle, nous avons réalisé le split Big Pipers avec les copains de Big Bernie, sorti en 2014, suivi d’une tournée en avril. Diverses contraintes personnelles ont reporté l’enregistrement des prises manquantes du bien-nommé à février 2016. Le voilà finalement disponible ! Tous nos albums ont été enregistrés par nos soins et autoproduits, ils sont disponibles sur Bandcamp. La grande majorité des morceaux est issue d’un travail personnel, que nous avons amélioré tous ensemble selon les intuitions de chacun. Je pense qu’ils reflètent certaines de nos humeurs au moment où ils ont été écrits.
Vous oeuvrez donc dans une sorte de Doom/Sludge. Comment parvenez-vous à transmettre une énergie lourde à trois ? Quel est votre secret ? Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Il n’y a pas de secret. On joue fort, en drop-D avec la disto jusqu’à 11, et notre batteur est fan de Led Zepellin ! Les morceaux se sont construits de manières bien différentes, certains pondus en une heure, d’autres en un mois, et mêlent je pense autant d’influences que de groupes que nous avons pus écouter jusqu’alors. Des noms comme Melvins, ASIWYFA ou encore Fugazi reviennent parfois.
Un titre m’a interpelé, c’est « Pickles Morandini ». Pourquoi cet hommage ? Vous êtes fans du présentateur ?
Parce que nous sommes secrètement amoureux de lui. C’est un exemple d’intégrité humaine et journalistique. Jean-Marc, mon Amour !
Le groupe commence tout doucement à faire parler de lui, quelles sont vos ambitions en termes de carrière ?
Plus ou moins parler de lui, c’est flatteur ! Le groupe revient après deux ans d’absence sur scène, c’est long ! Mais on profite certainement un peu de la notoriété dans la région de Big Bernie et du split Big Pipers. L’ambition est de continuer de se marrer tous les trois, manger et boire tout ce qu’on peut sur les concerts, passer de bons moments avec le public et tenter de mourir à 27 ans pour devenir culte. D’ici là on réécrira un album si l’envie nous prend !
La fanzine a pour but de promouvoir la scène locale du Nord/Pas-de-Calais. Quel regard portez-vous envers cette scène ?
C’est assez vaste. Y’a un paquet de bons groupes dans des styles assez variés qui tournent dans le coin, Science Against Spheric Silence, Grüppe, Louis Minus XVI, et les copains comme Shaours, Call From The Depths et Idiot Saint Crazy.
Où pourrons-nous voir le groupe se produire par la suite ?
Nous aimerions faire des micro-tournées de trois ou quatre dates assez prochainement, partout où on le pourra. A suivre ! Et n’hésitez pas à nous booker si l’envie vous en dit !
Le dernier mot est le vôtre !
Les mots de la fin :
Guillaume : Cool
Charly : Poutre
Mathieu : Zambla
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