#TOUCHEPASÀMONUNDERGROUND, le principe est simple, une semaine sur deux, un groupe de la scène underground des Hauts-de-France pourra s’exprimer ! Cette fois-ci, c’est Nothing For Free qui s’est confié à nous !
Est-ce que vous pouvez vous présenter ?
Nothing For Free est un groupe de Punk Rock des Hauts-De-France formé en 2003. À la batterie, il y a Alex, c’est le petit jeune du groupe ! Il est arrivé en 2006. À la guitare, on trouve Erink et Lio. À la basse, c’est Lut. Nous sommes un petit groupe familial, le but étant de se faire plaisir.
Le groupe a quand même pas mal d’années à son actif… Les musiciens n’étaient pas inconnus lorsqu’ils ont décidé de lancer Nothing For Free. Pourquoi aviez-vous décidé en 2003 de créer Nothing For Free ?
On a monté notre premier groupe, Didn’t, en 1997-1998. On répétait dans un garage sans sonorisation, sans base musicale, sans structure de morceaux… Mais au fur et à mesure, le groupe s’est organisé. On faisait du Punk Rock et du Ska au départ, puis on a intégré Lio à la deuxième guitare et au chant. Cela nous a permis de rendre les compositions plus mélodiques. Et progressivement le style a migré vers le Hardcore Melodique. On a donc décidé de changer de nom alors que nous avions le même line-up.
Quelle est votre interprétation du Punk ? Quels sont vos groupes de chevet ?
Pour nous, le Punk Rock, c’est se faire plaisir sans tenir compte des avis extérieurs. Bien sûr, nous prêtons une oreille aux critiques qu’elles soient positives ou négatives tant qu’elles sont constructives. Mais on ne vit pas à travers le regard des autres… Les avis qui comptent vraiment sont ceux des gens qu’on aime. En ce qui concerne les groupes de chevet, on a tous nos propres influences et plus le temps avance plus elles sont variées. Elles sont dans le Punk Rock avec des groupes comme Rancid, Bad Religion, Burning Heads, Mute, mais également dans le Metal, le Rock, le Blues, la Surf Music. Ce qui nous réunit reste quand même le Punk Rock rapide et mélodique…
Quel était votre état d’esprit lorsque vous avez composé cet album ? Quel était le but premier ?
Speeches Are Useless est sorti en 2013. On voulait le sortir pour les dix ans du groupe, et faire en sorte qu’il retrace fidèlement l’identité du groupe. On a pris un moment pour composer les meilleurs morceaux possibles. On a enregistré les quatorze titres en six jours au Boss Hog Studio. Nous gardons un sacré souvenir de cette expérience.
Le groupe vient de Maubeuge, mais tourne un peu partout en France et il faut avouer que l’on ne vous voit pas très souvent sur Lille. Pourquoi ?
On est comme des pirates, on n’a pas vraiment de port d’attache. On fait de la musique pour rencontrer des gens. Les concerts sont pour nous comme une colonie de vacances. En ce qui concerne Lille, on y joue quand même une ou deux fois par an. Si on nous proposait de nous produire plus souvent là-bas, on jouerait peut-etre plus. On est toujours partants.
Quel regard portez-vous sur la scène locale des Hauts-de-France ?
Les Hauts-de-France sont une vaste région et j’ai l’impression qu’il y a toujours eu une grosse scène musicale. Il faut dire qu’on ne peut pas trop faire de surf, on ne peut pas trop se la couler douce au soleil… Alors on monte des groupes et essaie de faire de la musique même s’il est de plus en plus compliqué de se produire de nos jours.
Le dernier mot est le vôtre !
Merci à toi pour cette interview et aux gens qui la liront. N’hésitez pas à vous cultiver et à penser par vous-même !
Pour contacter : www.facebook.com/NOTHINGFORFREE
Pour écouter :
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