#TOUCHEPASÀMONUNDERGROUND, le principe est simple, une semaine sur deux, un groupe de la scène underground des Hauts-de-France pourra s’exprimer ! Cette fois-ci, c’est Mad Dogs qui s’est confié à nous. 

Présentez-vous ! Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ? 

Mad Dogs se compose de Seb à la basse et au chant, de Romain à la guitare et d’Adrien à la batterie. Nous sommes un trio originaire de Douai même si Seb habite sur Paris aujourd’hui. Ça fait quatre ans que l’on joue ensemble… Ce sont nos influences communes qui nous ont réunis, tu sais, ces groupes comme Queen Of The Stone Age, Red Fang, Kyuss, et Tool bien sûr !

Le groupe propose donc une sorte de Rock/Stoner, il est notamment mis en avant sur son premier album, Beautiful Betrayal ! Est-ce que vous pouvez nous parler de la mise en boîte de cet album et du processus de création des compositions ? 

L’album a été mis en boîte en conditions live en quatre jours. Le processus de création fut assez instinctif : Seb arrive en répète avec des riffs, on jam sur ses riffs et on conserve ce qui nous plaît le plus. Ensuite, on enclenche le travail de structuration des morceaux. Pour finir, Seb écrit le texte qui colle avec le son.

Le groupe a capté l’album au Red Studio. Vous avez l’air très attaché à la ville de Douai ! Pourquoi ?

Douai c’est la ville où tout a commencé pour nous ! On y répète, on y a fait nos premiers concerts… Le Red Studio, c’est une longue histoire ! On a fait partie des premiers groupes à répéter là-bas et on y répète toujours. Nous sommes fidèles comme des vieux chiens donc on ne se voyait pas enregistrer notre album ailleurs.

Que pensez-vous de la scène locale douaisienne ? Y’a-t-il un groupe qui vous plaît particulièrement ? 

On a pas mal de potes-musiciens à Douai. L’un des groupes qui nous a mis le pied à l’étrier, c’est The Witch avec qui on a partagé nos premières dates. Dans la région il y a pas mal de talents notamment Glowsun… On a eu la chance de jouer avec eux. On apprécie également beaucoup les One Eye Dollar et les Wild Dukes.

Où pourrons-nous vous voir prochainement ? 

La prochaine est à domicile dans la belle salle du Red Studio à Douai le 21 avril. On sera accompagné d’un excellent groupe anglais qui s’appelle Desert Mountain Tribe, et des potes de Paris, Computers Kill People ainsi que les Wild Dukes. Tout ça pour la modique somme de 5 euros ! On sera également à l’affiche du Rock’n St Amé à Douai le 4 juin.

La scène underground rencontre des difficultés en ce moment. À votre avis, quel est le remède pour éviter les « salles vides » ?

C’est un vaste sujet… Il y a un problème à Douai. L’administration ne subventionne pas les salles de spectacles alternatives. Actuellement, ce sont les associations qui doivent se casser le cul pour organiser des plateaux tout en essayant de rentrer dans leurs frais… Il y a des bars comme la Taverne Les Grès ou le CSP qui organisent régulièrement des concerts… Il y a le Red Studio aussi. À Douai, il manque une salle de spectacles subventionnée pouvant accueillir 300/400 places un peu comme Le Grand Mix à Tourcoing pour faire venir des groupes indépendant.

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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