La semaine dernière une partie de la rédaction de Sounds Like Hell Fanzine s’est rendue au Kinepolis de Lomme pour assister à la projection de Rammstein : Paris, un film/concert des concerts du 6 et 7 mars 2012 du groupe allemand à Bercy. On ne va pas revenir dessus, on vous a donné notre avis.
Néanmoins, cette soirée a fait renaître chez quelques uns d’entre nous une certaine nostalgie de la bande menée par le charismatique Till Lindemann. Alors même si certains ont eu la chance de les voir l’an passé au Download Festival à Paris ou encore au Hellfest, ou s’apprête à aller s’essayer à la langue de Goethe prochainement au Graspop, il appraît toutefois que le dernier album de Rammstein remonte à 2009 avec Liebe Ist Für Alle Da. C’est vrai que ça fait long. Avec la tournée « Made In Germany » servant de Best Of et l’actuelle tournée des festivals en été, le groupe commence petit à petit à ressembler à des cadors comme AC/DC ou Iron Maiden, où chaque concert est un copier/collé du précédent et où lorsque l’on s’y rend pour la première ou la cinquième fois on s’attend exactement aux effets rabâchés sur les concerts filmés.
Rammstein ont-ils donc encore quelque chose à prouver ? Le succès est fait, les classiques sont là, inscrire le nom du groupe sur son affiche de festival est maintenant l’assurance d’un « sold-out » dans les heures qui suivent. Rammstein est un grand nom et le restera, c’est indiscutable. Mais à une époque où tout est tourné, retourné et critiqué dans tous les sens, il semblerait que les six musiciens n’en ait pas fini avec le travail de composition. Les guitaristes Richard Kruspe et Paul Landers ont fait le point récemment sur l’avancée du nouvel album du groupe affirmant que la formation allemande a des dizaines de chansons « presque terminées » pour son septième album. Lors d’un entretien accordé à Bucksttabu, ils affirmaient aussi « Nous avons 35 chansons quasi terminées donc ça vaut le coup d’attendre ».
Pourtant, Rammstein semblait-être passé au second plan pour Till Lindemann et Richard Kruspe. D’un côté, le chanteur s’était prêté à l’exercice du projet solo en sortant Skills In Pills en compagnie du leader de Pain Peter Tägtgren. De l’autre le guitariste avait continué son projet Emigrate en sortant l’excellent Silent So Long où l’on pouvait retrouvé des featurings avec Lemmy Kilmister (Motörhead) ou encore Jonathan Davis (Korn). Le retour de Rammstein relevait donc non pas du miracle mais plutôt de l’impensable. Mais un retour pour jouer et rejouer les mêmes « Ich Will » ou encore « Du Hast »…
C’est donc avec beaucoup d’envie que les fans attendent le nouvel album de Rammstein. Une envie de voir que le groupe est toujours au top de sa forme et qu’il peut proposer quelque chose qui continuera de le démarquer sur une scène Metal où les prestations sont de plus en plus spectaculaires. Rammstein n’est jamais mort, c’est sûr, on espère simplement qu’il n’est pas tombé dans la banalité.
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