Avant de changer de nom en septembre, Sounds Like Hell Fanzine vous propose de retrouver tout l’été des morceaux choisis de ses publications magazine. Aujourd’hui, retour sur l’interview de Psykup, publiée en mai 2017, dans le numéro 5 « Spécial Hellfest ».


Après neuf longues années d’absence, Psykup a fait son grand retour sur les planches en 2015. Depuis, tout le monde se demandait si on allait avoir droit au successeur de We Love You All ! Bingo, Ctrl+Alt+Fuck, leur quatrième opus est sorti le 31 mars 2017 via Season of Mist. C’était donc l’occasion rêvé de prendre le pouls juste avant la sortie de ce dernier.

Propos de Julien Cassarino recueillis par Kévin Delattre.

 

On ne vous présente plus, votre réputation n’est plus à faire. Comment allez-vous depuis votre reformation ?

Très bien merci ! Nous sommes très satisfaits de ce nouvel album et prêts à le défendre sur scène !

Après une longue période où vous vous êtes laissés le temps de la réflexion, vous avez repris le chemin des planches. Quel sentiment le fait de faire revivre Psykup vous a-t-il procuré ?

Le sentiment de retrouver une famille et de prolonger un plaisir partagé. Et une soif de compositions, d’arrangements, de propositions artistiques diverses et variées.

En 2016, vous avez réédité votre premier album Le Temps De La Réflexion. Pourquoi ?

Nous avons rencontré notre nouveau manager, Michael Germond. Il a proposé une réédition du premier album et une tournée anniversaire pour relancer la machine après 8 ans d’absence, et j’ai proposé de jouer cet album en intégralité dans l’ordre sur scène.

À l’époque, votre style était un vrai mélange de Hardcore, de Groove et de Metal. Vous refusiez d’ailleurs que l’on vous colle une étiquette et que l’on vous cantonne à un style. Est-ce toujours le cas ? Etes-vous toujours réfractaire à cette idée ?

Les étiquettes et références, tout le monde en a besoin pour comprendre et appréhender la musique. Nous cultivons depuis nos débuts un mélange des genres, sans limites ni barrières. Donc nous nous amusons avec le fait qu’on peut difficilement nous ranger dans une case, encore aujourd’hui, même si la composante principale est métallique.

Recherchez-vous à tout prix ce mélange des styles ou est-ce que cela vous vient naturellement ?

C’est naturel car nous écoutons de tout, et nous aimons faire flirter des styles très différents au départ.

Neuf ans après la sortie de votre troisième album, We Love You All, en mars prochain sortira votre nouvel album Ctrl+Alt+Fuck.  Pouvez-vous nous en dire plus sur ce nom ?

C’est un pied de nez au monde, un ras-le-bol potache. Une envie de dire qu’on est bel et bien là, et qu’on a envie d’en découdre avec humour.

Comment avez-vous travaillé la composition sur cet album ?

Comme d’habitude, j’ai composé les riffs et les structures, et j’ai arrangé le tout avec mon bassiste Julian, qui est très impliqué. Ensuite, Matthieu et moi-même, nous nous sommes répartis l’écriture des voix et des textes.

On a l’impression que vous voulez revenir aux sources. L’album est plus tranchant et agressif que son prédécesseur et se rapproche plus de l’esprit de Le Temps De La Réflexion. Est-ce que c’était l’effet escompté ?

Tout à fait. La tournée de reformation m’a convaincu de mon envie de retrouver la fougue et le côté primitif des débuts, et de faire passer un message plus clair.

La production est extrêmement soignée. Les guitares sont lourdes et percutantes – Tout est lisible et clair…

La production a été assurée par Francis Caste, qui est un vrai « tueur du son ». Il a une vision et des méthodes très personnelles, et il était le candidat idéal pour donner une lisibilité à ce « Maelström » de sons. On s’était également beaucoup attardés en amont sur la qualité des prises avec Jérémie Mazan, un autre redoutable technicien du son…

Pour l’instant, une seule date est programmée dans notre belle région des Hauts-de-France à Felleries le 9 Juin prochain via le festival Zzze Festival. Y’en aura-t-il d’autres ?

Nous l’espérons !

Merci à vous pour cette interview ! Pour finir, je vous laisse bien évidemment le mot de la fin…

Merci à vous. « Support your local scene » !


Psykup, c’est :

Julien Cassarino : Chant, Guitares

Matthieu Miegeville : Chant

Julian Gretz : Basse

Brice Sansonetto : Batterie

Victor Minois : Guitares (Live Member)

Pour contacter : https://www.facebook.com/Psykup-259590920912397/


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