Avant de changer de nom en septembre, Sounds Like Hell Fanzine vous propose de retrouver tout l’été des morceaux choisis de ses publications magazine. Aujourd’hui, retour sur l’interview de Sticky Boys, publiée en mars 2017, dans le numéro 4.
Toujours bien appuyés par le label Listenable Records, les Sticky Boys n’ont cessé de gagner de l’ampleur ces dernières années ! Make Art, leur deuxième album, leur avait ouvert les portes de festivals toujours plus prestigieux… En 2017, il est temps de passer à autre chose, Calling The Devil a vu le jour, et c’est un groupe qui ne s’est pas reposé sur ses acquis que nous avons rencontré…
Propos du groupe recueillis par Axl Meu
Dans quel état d’esprit avez-vous travaillé sur le nouvel album, Calling The Devil ?
Nous nous sommes mis dans notre mode écriture ! Ça devient un peu une tradition pour nous : nous cessons de nous produire en concert pendant quelques mois, nous cessons de penser à nos titres existants et nous nous plaçons dans la peau d’un groupe tout neuf, prêt à écrire son premier album.
Encore une fois, vos titres sont taillés pour la scène… C’est du Hard Rock très festif qui remue bien… mais on peut également y trouver quelques accents plus « Punk » cette fois-ci. C’est le titre « Good Morning Sunshine » qui m’a mis la puce à l’oreille…
Comme je le disais, nous voyons chaque album comme un premier album. C’est-à-dire que nous faisons comme table rase du passé, nous posons toutes les cartes sur la table, et la seule question que nous nous posons est : « maintenant, on fait quoi ? ». Du coup évidemment on retrouve une ligne directrice commune sur nos trois albums, une ambiance… Mais nos opus sont tous pourvus d’une identité propre. À chaque fois, on va plus loin, on s’autorise plus de choses…
… « Tough Machine » est un titre très Motörhead dans l’âme ! Est-ce un hommage ?!
On l’avait pas vraiment pensé comme ça, pour tout te dire. Mais effectivement il est très rock, assez brut et rapide, et ça peut faire penser à Motörhead. D’ailleurs, Motörhead compte parmi nos groupes de référence, et influence forcément notre musique aussi !
La production de ce nouvel album est clairement plus brute que Make Art où le son était très lisse… Ici, avec Calling The Devil, tout est plus gras ! Qui s’est chargé du mix ?
Pour cet album comme pour les précédents, nous avons fait appel au talentueux Francis Caste, du Studio Sainte Marthe. Il connaît très bien le groupe, on se comprend très vite, il voit tout de suite où nous voulons en venir. C’est rapidement devenu un ami. Il sait que nous souhaitons sonner le plus nature possible, le plus brut. On a pris le temps d’explorer des sons, des ambiances, avec différents amplis. Mais tout est droit sorti des amplis, on essaie d’avoir le moins de bricolage possible sur le son !
Parlez-nous un peu de cette pochette ! Aucune couleur, un diable…
La pochette a été réalisée par Pierre Philippe. C’est à la fois un rappel de tout l’univers Metal dans lequel on a grandi, et en même temps un pied de nez à tous les codes, tous les carcans qui sont liés à ce style et à ses différentes chapelles et sous-genres. C’est aussi un petit taquet à l’ambiance de bigoterie de tout bord et de toute religion qui pèse de plus en plus dans nos pays ces dernières années.
Vous avez prévu de revenir en mars prochain dans la région des Hauts-de-France ! Ça sera le 15 mars en compagnie des Overdrivers ! Il me semble que ce n’est pas la première fois que vous jouez avec eux…
En effet. On avait déjà joué avec eux dans la cadre d’un festival, et on avait été impressionnés par leur boulot. C’est propre, c’est carré, ça joue du rock et ça ne se pose pas de question. On a un peu de mal avec les poseurs qui passent leur temps à se faire beaux avant de jouer du rock. Eux, ils sont là pour envoyer la sauce, et ils le font bien.
Sticky Boys est un groupe qui peut se produire partout… Je me souviens même vous avoir vus à l’Aéronef, jouer pour des enfants à l’occasion d’un goûter ! Vous aviez même joué très doucement pour ne pas endommager leur audition… Parlez-nous un peu de cette expérience !
C’était drôle ! On aime beaucoup les expériences atypiques de ce genre. Jouer pour un parterre d’enfants était tellement amusant, et tellement touchant à la fois. Par contre, il a fallu faire un effort surhumain notamment à la batterie pour ne pas taper fort… Il y avait quand même des petites oreilles fragiles à moins de trois mètres des cymbales !
Où pourrons-nous vous voir par la suite ?
Nous serons sur la route tout le mois de mars et avril. Pour l’été, nous commençons à remplir l’agenda avec des festivals. Quoi qu’il en soit, nous avons bien l’intention de tourner partout en France cette année, et de déborder sur l’Europe plus que nous ne l’avons fait jusqu’ici.
Le dernier mot est le vôtre !
Rendez-vous le 15 Mars au Biplan ! D’ici là, écoutez bien nos nouveaux titres, et vous nous en donnerez des nouvelles !
Sticky Boys, c’est :
Alex Kourelis : Chant, Guitare
Tom Bullot : Batterie, Chœurs
JB Chesnot : Basse, Chœurs
Pour contacter : https://www.facebook.com/stickyboys/
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