Avant de changer de nom en septembre, Sounds Like Hell Fanzine vous propose de retrouver tout l’été des morceaux choisis de ses publications magazine. Aujourd’hui, retour sur la rubrique « Tout Ce Que Vous Direz Sera Retenu Contre Vous » avec les interviews de deux passionnés de Métal. C’était dans le numéro 3 publié en janvier dernier.
Voilà la nouvelle rubrique dont on vous avait parlé sur les réseaux sociaux ! Notre nouvelle rédactrice, Hyacinthe Gomérieux, s’est proposé de mettre en avant une nouvelle cellule où les Metalheads de la région pourraient s’exprimer sur des sujets divers et variés… Aucun tabou ! Pour ce numéro 3, c’est Cédric Cambien et Marion Mc Cleave qui se sont confiés à notre plume.
Propos recueillis par Hyacinthe Gomérieux
CEDRIC CAMBIEN
33 ans. En concubinage. 1 fille. Auby (59).
Responsable qualité sécurité environnement.
Comment es-tu tombé dans la marmite ?
Il y a quelques années, je traversais une période compliquée et le Metal m’a aidé. J’en écoute depuis le collège et ça a toujours été un bon exutoire. Quand j’ai remis les pieds dedans, c’est devenu comme une drogue… et après, je suis devenu chroniqueur pour un webzine et, dans la foulée, photographe…
Ça aide un appareil photo pour rencontrer des nanas ?
Disons que j’ai déjà eu à discuter avec pas mal de monde grâce (ou à cause parfois) de l’appareil mais rien qui n’aille sur ce terrain ! Ça doit sûrement marcher pour certains, et ça marche même très bien pour certains, mais pas pour tous !
Elle en pense quoi ta femme ?
Quand j’enchaîne des tonnes de concert c’est vrai que ça peut lui sembler un poil énervant mais j’ai appris à faire l’équilibre entre la vie familiale et les concerts. Depuis elle a fait le Hellfest, le Motocultor… Donc c’est que ça lui va ! Ça reste une passion plutôt tranquille à importer au domicile.
Te sens-tu concerné par ce qu’il se passe dans le monde ?
Oui, même si je pense qu’on en fait trop sur des sujets qui sont là pour nous enfumer… Certes, l’actualité a de l’impact sur notre vie, mais à croire la population l’arrivée de Trump est l’annonce de l’apocalypse… Pendant ce temps-là, on voit la société vivre dans la peur ou alors s’en prendre plein les gencives de toutes les façons possibles mais on ne dit rien… Tout est sujet à polémique, mais rien de constructif ne ressort réellement. Et on en devient sûrement plus égoïste qu’autre chose.
Sur les réseaux sociaux, tu nous informes que le Metal fait partie de tes opinions politiques… Que penses-tu de la politique en général ?
À l’heure actuelle, la politique ne ressemble pas à grand-chose ! C’est une espèce de foire où le plus démago finit par l’emporter sur la masse. Dans le Metal, on y retrouve de tout, et chacun est libre ! C’est mieux, non ? Les valeurs et ses principes sont bien plus réalistes au final !
Si tu pouvais hurler dans un micro, que dirais-tu ?
Qu’on nous foute la paix avec le nouveau Metallica et l’élection américaine ! (rires) Plus sérieusement, que les gens se concentrent plus sur leur vie plutôt que sur celles des autres. Que l’on arrête de se foutre de nos gueules, que ce soit en tant que Metalleux ou en tant que simple citoyen de ce pays, ça ne serait pas un mal… Et que les bières soient moins chères lors des concerts à Paris !
Ton dernier repas ?
Ma femme, ma fille et une énorme pièce de barbaque au barbecue. Une bonne bouteille de vin et ce sera bon.
MARION MAC CLEAVE
33 ans. Mariée. Arras (62).
Chargée de mission.
Tu es mariée ! Incroyable !
Eh oui ! Incroyable. Je passe sur les questions de droit et de protection juridique.
C’était par amour ?
Évidemment. Par amour du risque !
Ton mari est fan de Metal ?
C’était une condition. J’ai tapé fan de Metal tatoué sur AdopteUnMec.com. J’ai vu sa petite tête de « Tout Mignon ». Je l’ai mis dans mon panier. Il m’a invité à manger chez lui. Et je ne suis plus jamais repartie. Il m’a accueillie avec de la musique et il cuisine bien. Jackpot !
Tu fais quoi dans la vie ?
Je gère la réforme des rythmes scolaires pour l’Éducation Nationale…
Ton look « décalé » ne pose aucun souci dans ta vie professionnelle ?
On m’a recrutée sur la base de mes compétences. Pas sur ma couleur de cheveux du moment.
Parle-nous de Dita Von Frite !
J’endosse des rôles différents. Dita Von Frite c’est un peu un personnage de scène. C’est né d’une remarque qu’on me faisait souvent. Avec un look pin-up et décalé, il fallait un « nom de scène ». J’ai une fascination pour Dita Von Teese depuis l’adolescence. Le côté danseuse classique, burlesque et sombre de Dita me vendait du rêve à un âge où j’étais moi-même tiraillée entre mes pointes et mes Dr Martens !
Tu es modèle ?
Je ne dirais pas ça. Enfin si tu le perçois comme ça c’est que je le suis peut-être. Je fais juste le clown.
Et le Metal dans tout ça ?
Je parlerais plutôt de musique en général. Mon premier réflexe le matin c’est de choisir ce que je vais écouter. Je ne conçois pas ma vie sans musique. J’écoute principalement du Metal. Là, j’écoute Mahestrya.
Une chanson fétiche ?
Au hasard, « Schism » de Tool. Hier j’aurais pu choisir « I Will Be Heard » d’Hatebreed. Et y a deux jours « Heart of Gold » de Neil Young…
Un souvenir coquin ?
Coquin… Je me suis déjà retrouvée dans les bras de Candace Kucsulain (chanteur de Walls Of Jericho, NDLR). Bon, c’était sur scène et elle me tendait le micro. Mais c’était super coquin ! Walls Of Jericho de l’amour à l’état pur !
Et si tu pouvais chanter dans un micro ?
Je chanterais probablement des trucs coquins. Ça pourrait même rencontrer du succès. J’écris tous les jours ! C’est un exutoire. Je suis obligée sinon ma tête déborde et ça fait désordre…
C’est la fin du monde… Ton dernier repas ?
Mes amis. Mon chat, mon chien. Et comme dernier repas je boirais un Lagavulin 16 ans d’âge. Et comme dirait Didier Super « Youpi ! C’est la fête ! On va tous crever ». Je suis végétarienne mais chut ! (rires)
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