#TouchePasÀMonUnderground, le principe est simple, une semaine sur deux, un groupe de la scène underground du Nord/Pas-de-Calais/Picardie pourra s’exprimer ! Cette semaine, c’est Mindnetic, qui s’est confié à nous !

Propos du groupe recueillis par Axl Meu


Hello ! Est-ce que vous pouvez vous présenter ?
Salut ! Nous c’est Mindnetic, composé de cinq membres, Jean au chant, Mathieu et Arno aux guitares, Maxime à la basse et Charly à la batterie. On est tous fans inconditionnels de Chantal Goya. On ne connaît pas grand chose au Metal. On nous a dit : « Joue vite les cordes à vide et ça marche ! »
Vous jouez une sorte de Death moderne. Pourquoi avez-vous opté pour ce genre de style ?
C’est le style qui nous correspond le plus, lorsque l’on prend nos instruments c’est ce qui en ressort immédiatement. Pour nous, Gojira par exemple a été un nouveau souffle dans le Metal, avec un côté très spirituel qui nous parle énormément, mais nous avons aussi été influencés par des groupes tels que All Shall Perish, Chimaira, Soulfly
En Août dernier, vous avez publié votre premier morceau, c’est « Circles ». Est-ce que vous pouvez nous présenter « Circles » et son clip ?
« Circles » fait référence aux neuf cercles de l’Enfer et chaque cercle correspond à un pêché : la Luxure, l’Avarice, la Gourmandise, la Violence, l’Hérésie, les Limbes, la Colère, la Tromperie et la Trahison. Nous avons voulu, à travers ce clip et la signification de la chanson, dénoncer le monde actuel. Il faut dénoncer, d’où cette prise de conscience. Nous avons voulu y participer à notre échelle.
Vous êtes encore très récents, et pourtant, votre premier morceau sonne très bien. Où l’avez-vous enregistré ? Quand votre premier EP va-t-il voir le jour ?
Tout est fait par nous-mêmes. Nous avons la chance d’avoir du matériel qui nous permet d’avoir un son correct. Tous les gros groupes utilisent ce genre de système de nos jours. Voilà la raison pour laquelle il sonne si bien. En ce qui concerne l’EP, il sortira en 2018 ! On vous avertira !
Mindnetic a fait sa première avec God Of Death au Midland. C’était comment ?
C’était énorme. Il faisait chaud. On est repartis avec quelques soutifs, ça fait plaisir ! (rires) Plus sérieusement, c’était une bonne première date pour nous remettre en scène et relancer le groupe. Nous avons travaillé pendant un an pour pouvoir présenter un set carré et propre. Donc, on est assez contents du résultat, et on espère que ça continuera !
Quel est votre plan pour percer ?
On n’a pas vraiment de plan. Il n’y en a pas vraiment… Tous les groupes seraient connus sinon. On a juste envie de partager notre musique, nous exprimer et la faire découvrir un maximum. Pour percer ensuite, il suffit d’être au bon endroit au bon moment. Si ça doit arriver, ça arrivera !
Que pensez-vous de la scène locale des Hauts-de-France ? Pensez-vous que la région offre des conditions de jeu optimales pour les jeunes groupes ?
Pour ce qu’il est de la scène locale, il y a vraiment pas mal de groupes, les Hauts-de-France sont très développés niveau « Metal »… Ce qui nous fait défaut, c’est qu’il n’y a pas assez de lieux pour jouer malheureusement. Le seul moyen est de se faire voir et de participer à des tremplins si on veut déboucher sur de plus grosses scènes par la suite !

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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