DER WEG EINER FREIHEIT
FINISTERRE
Season Of Mist
Les Allemands de Der Weg Einer Freiheit sont de retour ! Deux ans après son dernier album Stellar, la formation revient à la charge avec son dernier effort intitulé Finisterre sorti via Season Of Mist. Au menu, on n’aura le droit ici qu’à 5 titres pour un total de près de 45 minutes. Comme à son habitude, le quatuor livre des titres très longs mais d’une conception de bonne facture. Après deux albums de grande qualité, les Bavarois ont-ils réussi à mettre la barre encore plus haut ?
Après un long monologue en allemand « Aufbruch » déchaîne sa fureur sur fond de blast beat, de guitares saturées et d’un chant éraillé qui vous propulseront dans un monde de violence musicale sans fin. Le titre ne fera d’ailleurs que monter en puissance notamment grâce au chant clair qui donne toute sa dimension à la composition. A peine remis de nos émotions, que commence « Ein Letzter Tanz », certainement le titre le plus ambitieux de cet opus. Si vous vous demandiez comment faire d’un morceau minimaliste un mastodonte d’intensité, vous aurez ici la réponse !
Les deux chapitres suivants auraient en fait pu n’être qu’un titre. « Skepsis Part I » donne un nouveau relief à l’album. Instrumental, il nous offre une montée en puissance implacable qui n’accordera que plus d’intérêt à ce qui nous attend avec « Skepsis Part II ». Plus violente et imparable, cette Part II nous replonge dans la noirceur d’un Black Metal qui nous est cher !
Il est temps pour Finisterre de nous livrer la chute de son épopée avec ce cinquième et dernier titre du même nom. Plus traditionnel de prime abord, le titre réintégre le côté mélodique qui donne toute sa force à Der Weg Einer Freiheit dès sa deuxième moitié, ce qui ne laissera pas l’auditeur indifférent.
Finisterre est donc un album excellent, profitant d’une production de haut vol, qui fait presque un sans faute. Quatrième opus des Allemands de Der Weg Einer Freiheit, il nous démontre toute la force et la qualité de composition dont fait preuve la formation. Même si nous n’avons pas de reproche particulier à faire sur cet album, il lui manque un « on ne sait quoi » qui lui aurait permis de détrôner son prédécesseur Stellar.
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