With The Dead
Love With The Dead
Rise Above Records
Doom Metal
5/5
With The Dead pourrait être considéré comme un All Star Band du genre Stoner Doom. A sa création en 2014, prenez la section rythmique d’Electric Wizard et Ramesses à savoir Tim Bagshaw et Mark Greening, associée-là à Lee Dorrian (Cathedral, Napalm Death) et le combo nous offre le must pour le line-up d’un groupe de Doom ultra lent et massif. Depuis, Mark Greening s’en est allé laissant sa place à Alex Thomas (ex-Bolt Thrower) à la batterie. La basse étant confiée maintenant à l’ex-Cathedral, Leo Smee.
Love With The Dead est lent, très lent, massif et hypnotique. Pour preuve, les fantastiques « Anemia » et « Watching The Ward Go By » qui dévoilent toute leur aura de désespoir et, au détour d’un break faussement non tourmenté, annihile toute notion de salut. « Egyptian Tomb », « Reincarnation Of Yesterday » et peut-être encore plus « Cv1» opèrent comme des mains appuyées sur nos poitrines déjà suffocantes, nous faisant frôler une expérience de N.D.E. (Near Death Experience) par la rencontre avec des entités spirituelles malfaisantes n’ayant pour seul but que d’éteindre notre souffle par leurs visions viciées et cauchemardesques, puisant dans nos chairs le peu de vie sortant encore de nos poumons.
With The Dead nous offre un album magnifique, une véritable référence dans l’univers du Doom, un album à ranger à côté de Dopethrone d’Eletric Wizard, de Gothic de Paradise Lost, du Forest Of Equilibrium de Cathedral ou encore du Psalm 9 de Trouble. Cela en dit long sur la qualité de celui-ci. Étouffant, voilà le mot qui résumerait au mieux l’état dans lequel nous immerge Love With The Dead, déployant une lourdeur de tous les instants, posant une véritable chape de plomb dès les premières notes. Lee Dorrian et ses amis ont réalisé un album mortifère, extrême, angoissant, repoussant les limites des tréfonds que l’on pensait pourtant ne pas pouvoir dépasser. With The Dead signe un album fort, sombre, hanté où comme le hurle Lee sur « Anemia » tout espoir s’en est définitivement allé… “No hope… No Love”. Tout est dit!
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