Jester Smokebreak est une jeune formation, et pourtant… Elle a déjà pas mal de belles dates à son actif. On compte parmi elles le prestigieux Raismes Fest où les Bretons se sont produits en septembre dernier ! Suite à leur performance en compagnie des Overdrivers ce samedi au Red Studio, la rédaction d’Heretik s’est focalisée sur ce tout jeune groupe qui fera (déjà) son grand retour dans le Nord ce samedi, dans le cadre du Bully On Rocks à Bully-les-Mines.
Propos du groupe recueillis par Axl Meu
Salut ! Alors vous revenez d’un petit « trip » dans le Nord de la France. Vous avez accompagné les Overdrivers au cours de ces deux dates, une aux Fils d’Odin et une au Red Studio ? C’était comment ?
C’était super ! Nous avons fait de belles rencontres musicales et humaines ! On a déjà hâte de réitérer l’expérience avec les très bons Overdrivers. Et pour le coup, ça sera à domicile au Mondo Bizarro de Rennes le 3 Novembre et à la Scène Michelet de Nantes le lendemain.
Il faut savoir que vous serez de retour chez nous dans le Pas-de-Calais à l’occasion du Bully On Rocks la semaine prochaine. Qui vous a contactés pour jouer ?
Suite au tremplin du Ch’ti Rock à Barlin en février dernier, on nous a proposé de participer au Raismes fest. Dans la foulée, Patrick nous a contactés pour ouvrir pour le Bully On Rocks avec Bonafide, Bad Touch et Piston. Inutile de te préciser que c’est un honneur d’avoir été sélectionnés comme seuls représentants français de la soirée !
Concernant le tremplin du Raismes Fest, il faut insister sur le fait que vous étiez alors les seuls de Bretagne à être entrés en compétition…
C’est le fruit du hasard… Mais effectivement, ce tremplin est plutôt « local ». Néanmoins, quand on a vu qu’il était envisageable que l’on se produise dans le cadre du Raismes Fest, nous n’avons pas trop réfléchi et avons sauté sur l’occasion. On a fait les kilomètres nécessaires pour arriver à nos fins. Grand bien nous en a pris !
Tout le monde avait gagné pour finir ! Vous voilà donc au Raismes Fest. Vous vous y produisez enfin sur une grande scène ! Ça a dû vous changer !
Ça nous rassure que tout le monde ait gagné ! La compétition entre groupes, ce n’est vraiment pas notre truc… Alors quand on a vu que tous les groupes avaient été sélectionnés, on s’est réjouit de les croiser à nouveau. En effet, c’était notre première grande scène, et nous avons adoré ! Le public nous a accueillis comme des rois !
Vous êtes très jeunes et pourtant, vous avez quand même pas mal de dates à votre actif. On a beau dire, les styles « Old School » ont toujours la côte. D’où l’idée de jouer du Hard vous est-elle venue ?
On ne se sent pas « Old School »… Et il n’y a aucune volonté de notre part de capitaliser sur un style qui connaît en ce moment un nouvel essor. Nous ne jouons que la musique que nous aimons et ajoutons quelques aspects modernes, sans porter attention aux étiquettes ni aux clivages de style. Pour faire court, nous n’avons pas découvert le Rock grâce aux différents revivals qu’on nous sert aujourd’hui.
Quand les gens me parlent de vous, ils me disent que vous êtes fortement influencés par AC/DC, mais également Guns N’ Roses. Que ces groupes vous ont-ils apporté ? Vous aimez également le Glam, il me semble.
Ces groupes nous ont tout simplement donné envie de jouer, d’être sincères dans la musique que nous faisons. Oui, il est vrai que nous aimons le Glam, mais sommes très ouverts d’esprit ! Certains des groupes que nous écoutons pourraient même étonner ceux qui nous suivent ! On reste principalement axés sur le Hard-Rock, mais par exemple Hugo est aussi porté sur le Punk, Fred, sur le Blues, et Axel, lui, sur le Rock Progressif. Guillaume est un peu plus porté que nous sur les musiques extrêmes et Médrick est plus dans le Hard/Blues dans l’âme.
Votre album est en cours de conception. Où l’avez-vous enregistré ? Comment pensez-vous le distribuer ?
Nous l’avons enregistré chez Alex Le Clech au Tarmac Studio en Côtes d’Armor ! Nous sommes actuellement dans la phase de mixage, et pouvons même t’annoncer que l’album sortira à la fin de l’année 2017 ! Il s’intitulera Licensed Fools. Nous pensons dans un premier temps le distribuer par nous-mêmes, à l’issue des concerts. Pour les gens qui ne pourraient pas venir, il sera disponible sur Spotify, sur Youtube et sur Deezer.
À ma connaissance, vous n’avez rien à promouvoir et pourtant vous ne semblez pas avoir du mal à vous exporter. Vous avez néanmoins un clip video de « (We Are) The Jesters »…
On l’a capté pendant deux jours au Bing Bang Circus de Rennes. On a également réalisé quelques plans chez nous. On remercie bien évidemment Hugo Mahé et Martin Delbeke qui ont fait du très bon boulot ! On en prépare actuellement un pour la sortie de l’album. Le scénario est écrit… On attend juste de trouver le bon moment pour le faire.
Parmi vos prochaines dates figure également un nouvel échange avec Overdrivers. C’est à Rennes et à Nantes. Il est comment le public chez vous ?
Avec la quantité d’événements qu’il y a en Bretagne, on peut dire qu’il est habitué à sortir en concert le week-end ! Ce qui n’est pas pour nous déplaire ! Mais franchement, il n’y a pas tant de différences que ça avec votre région… Les gens qui veulent écouter du Rock et passer une bonne soirée se motivent toujours pour trouver de bons concerts !
Le dernier mot est le vôtre !
« Kenavo » et à bientôt sur la route !
Jester Smokebreak, c’est :
Axel : Batterie
Fred : Guitare
Guillaume : Basse
Médrick : Guitare Lead
Hugo : Chant
Discographie :
– Fools Licensed (prévu pour fin 2017)
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