#TouchePasÀMonUnderground, le principe est simple, une semaine sur deux, un groupe de la scène underground des Hauts-de-France pourra s’exprimer ! Cette semaine, c’est le groupe Death Structure qui s’est prêté au jeu !
Propos de Simon recueillis par Axl Meu
Crédit photo : François Lampin

Présente-toi ! As-tu eu des formations antérieures à celle-ci ? Quelles sont tes principales influences ? 

Bonjour, je suis Simon, guitariste au sein de Death Structure et chanteur sur la session d’enregistrement de notre premier EP. Je jouais antérieurement au sein d’Arkanan pour assurer les concerts en remplacement de leur ancien guitariste « lead ». Cela fait maintenant une dizaine d’années que je joue de la guitare et j’ai évolué dans diverses formations des Hauts-de-France. Mes premières influences sont axées autour du Thrash et du Death. Depuis quelques temps maintenant, j’écoute des choses plus brutales, des groupes comme Dying Fetus ou Cephalic Carnage.

Death Structure est un « trio » de Death Metal. Pourtant sur vos photos « promos ». Vous n’êtes qu’à deux… Pourquoi ?  

Tout simplement, parce que les compositions ont été mises en place par Sebastien Delcroix (basse) et moi-même. La batterie a été composée par « piste midi » (Addictive drum). Pour rendre la musique plus « humaine », nous avons décidé de profiter des services de Romain Goulon pour capter une vraie batterie acoustique. Cela a permis à Romain d’apporter sa touche personnelle. Mais Romain habite à Nice et vu que son planning est plutôt chargé… Nous ne nous sommes jamais rencontrés « en vrai ». C’est pour ça qu’il n’y a pas de photos à trois !

Vous venez de sortir votre premier EP. Il a pour nom Asphyxiate. Vous l’avez enregistré au Bog Hoss Studio… Est-ce que vous pouvez nous parler de cette aventure ? Ça fait quoi d’enregistrer « enfin » son premier EP ? 

Nous avons enregistré l’EP en deux fois. Nous avons pris un week-end pour la basse, et cinq jours pour la guitare et le chant. Ça s’est fait cet été entre juillet et août. Les pistes « batterie » nous avaient été livrées par Romain quelques semaines auparavant. Nous n’avons pas rencontré de problèmes pour les parties instrumentales, car nous étions bien préparés. Par contre, c’était plus difficile pour les parties chantées. Je m’étais mis une belle pression… Et l’enregistrement nécessite une certaine endurance, mais avec un peu de rhum, on arrive à tout faire ! (rires) Je tiens à remercier Clément, l’ingénieur-son du Boss Hog, avec qui on a passé un super moment. Il nous a mis à l’aise pour enregistrer dans les meilleures conditions possibles. Il a compris ce qu’on cherchait en termes de son, et on est vraiment satisfaits du résultat !

Flo (Balance Of Terror) fait une apparition sur le titre « Aesma Daeva ». Est-ce que vous pouvez nous parler de cette collaboration ? 

Quand j’ai formé Death Structure, j’avais sollicité Flo pour qu’il prenne le poste de chanteur. Mais malheureusement, nos plannings ne concordaient pas. Pas évident de se retrouver pour travailler ensemble. On s’est finalement accordés afin qu’il fasse un featuring sur le dernier titre de l’EP. « Aesma Daeva » est celui qui correspond le mieux à son style. C’est un titre très Death dans l’âme. Il assure les parties les plus graves et les plus gutturales. En termes de puissance il est incomparable ! Il m’a foutu une sacrée pression en studio, parce qu’il faut arriver à le suivre…  (rires)

Que représente la pochette de l’EP ? 

La pochette est assez explicite. On voulait représenter le contraste du monde dans lequel on vit. L’humain s’attelle à vivre dans le meilleur des mondes possible, alors qu’il passe le plus clair de son temps à le détruire… On voue un culte à la beauté, représentée par la femme sur la pochette, alors que l’on détruit la nature en disséminant nos déchets partout… La femme sur la pochette est réduite à l’état « d’objet », obsolète, jetée avec de banals décombres.

Avez-vous été approchés par un quelconque label pour la sortie d’un éventuel album ? 

Non, mais s’il y a, on est preneurs ! Nuclear Blast, aussi ça ne nous dérange pas. (rires)

Quels sont vos projets pour 2018 ? 

La formation est complétée par un chanteur, dont je tairai le nom pour l’instant, et un batteur-pro de la région. On travaille afin à jouer l’EP sur scène pour 2018. On est en train de mettre en place des dates et tout ça sera dévoilé au fur et à mesure.

Pour contacter : https://www.facebook.com/deathstructure

Pour écouter : 

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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