#TouchePasÀMonUnderground, le principe est simple, une semaine sur deux, un groupe de la scène underground des Hauts-de-France pourra s’exprimer ! Cette semaine, c’est Mercure qui s’est prêté au jeu !
Propos de Geoffrey (guitare/chant) recueillis par Axl Meu.

Salut ! Présente-toi ! 

Salut, je suis Geoffrey Gosset, guitariste/chanteur de Mercure, qui comprend aussi Simon Herbaut à la basse et Nicolas Dogadalski à la batterie.

Vous proposez une musique Rock assez dépressive sur votre premier EP… Quelles sont vos sources d’inspiration ? 

Je ne trouve pas ça « dépressif » ! Je comprends qu’on puisse trouver notre musique sombre, et la tonalité généralement mineure des morceaux renvoie peut-être cette idée, mais on est tout sauf dépressifs, je te rassure ! En fait, j’aime toutes sortes de musique, mais celle que j’aime jouer et composer se situe plutôt dans la partie du spectre que tu pourrais qualifier de « triste ». Il m’est aussi plus « facile » d’écrire des textes sur mes expériences personnelles « difficiles » ou sur celles que je crains de vivre, que sur le reste, c’est comme ça…

Heretik Magazine est un média spécialisé dans les musiques extrêmes. Vous, vous n’êtes pas si extrêmes. Quel est votre plan pour rallier les « metalheads » à votre cause ? 

Pour Mercure, et le nom du groupe vient en grande partie de là, je voulais un son dense, lourd et grave. Et quand tu prends une chanson comme « Bloody Train », issue de l’EP, tu te retrouves avec, à la limite, de la Country, mais extrêmement lente. L’accordage bas qu’on utilise renforce ce côté que je trouve décalé. L’album à venir comportera des morceaux qui sont bien plus bruyants ! On reste dans ce qu’on sait faire, mais on va un peu plus loin. Et sans dévoiler trop de choses, je peux dire que ça sera délicat de danser un slow dessus !

Le morceau le plus « optimiste » de l’EP s’intitule « The Departure Song », et pourtant, le sujet ne l’est pas trop… Présente-le !

Ce morceau, je l’ai écrit, il y a environ dix ans. Je l’ai joué sous tellement de formes différentes que c’en est débile, mais c’est lorsqu’on l’a enregistré dans cette version qu’il a pris tout son sens. Il parle, comme tu dis, d’une rupture, comme une chanson sur deux… Par contre, il a ce « truc » qui fait que lorsque quelqu’un l’entend, même une fois, il chante le refrain derrière. Cette chanson a ce truc imparable. Victoire ! (sourire)

Tout est assez cru sur l’EP. Comment l’avez-vous enregistré ? 

Tout, sauf les voix, a été enregistré « live », tous les instruments ensemble, dans la même pièce, en même temps donc ! À l’ancienne ! Ça participe énormément à l’ambiance générale des morceaux. Nico n’avait jamais joué les morceaux et les a découverts au studio. Et ce qui se retrouve sur l’EP est généralement la deuxième, voire parfois, la première prise. Je crois qu’on a tout plié sur un après-midi, passage de l’aspirateur avant de partir du studio inclus ! (rires)

L’EP est assez court, quatre morceaux pour dix minutes. Quand l’album sortira-t-il ? Combien de morceaux contiendra-t-il ? 

Oui, ce premier EP est très court, c’est vrai. L’album s’intitulera The Splendor, The Wolf, The Lion et sortira chez UFV Records le 23 Mars prochain. Il comprendra huit morceaux, dont ceux de l’EP qu’on a jamais sorti en « physique ». Les quatre nouveaux morceaux sont, quant à eux, bien plus longs. On est sortis du schéma « couplet/refrain », et il y a pas mal d’ambiances différentes au sein même des titres. Ça surprendra sûrement un peu ceux qui ne connaissent que l’EP et ceux qui ne nous ont pas encore vus sur scène ! Et c’est très bien comme ça ! Là encore, on a tout enregistré façon « live ».

Ton bassiste, Simon, est actuellement très occupé avec le nouvel opus de The Lumberjack Feedback. N’avez-vous pas peur qu’il ne puisse pas tout assurer si une opportunité s’offre à lui avec The Lumberjack Feedback ? 

On ne se pose pas la question à vrai dire et on fait avec les emplois du temps de chacun. Ce n’est pas toujours simple, mais rien n’est jamais simple très longtemps, n’est-ce pas ?

As-tu quelques coups de cœur à partager ? Quelle est ta dernière claque « made in les Hauts-de-France » ?

Rien de local… (sourire) J’ai, personnellement, découvert Colour Haze récemment, après que le bassiste d’Okkultokrati nous ait dit qu’on boxait dans la même catégorie. Et j’aime beaucoup en effet. Sinon, ma dernière grosse claque remonte au dernier album de David Bowie, mais je ne pense pas que vous ayez besoin de moi pour le découvrir !

Où pourrons-nous vous voir sur scène prochainement ?

On se produira le 23 mars prochain au Biplan pour la Release Party de notre album !

Contact : https://www.facebook.com/Mercureband/

Pour écouter : https://mercurians.bandcamp.com/releases

 

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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