Les 18, 19, 20 mai se tiendra la prochaine édition du Dreamer Fest ! Le concept est simple : Il s’agit de faire jouer les groupes des Hauts-de-France avec quelques formations qui n’ont plus rien à prouver. Bref, cette année, Gorod, Mercyless, Carcariass côtoieront les locaux de Frakasm, Lethaeos et Virgil, le tout pour un tarif accessible au plus grand nombre. Et vu que l’événement approche à grands pas, la rédaction s’en est allée du côté du St-Omer s’entretenir avec trois des têtes pensantes du festival, Eddy, Nick et Val. Interview ! 

Propos recueillis par Axl Meu.


La troisième édition du Dreamer Fest aura lieu les 18, 19 et 20 mai prochains. Pouvez-vous revenir sur le « pourquoi du comment » de cette aventure ? 

Eddy : On peut dire que l’idée est venue d’un petit café concert à Saint-Omer qui en avait assez de ne pas être dans la capacité de faire jouer tous les groupes qu’il souhaitait… Alors, on a décidé d’organiser un festival !

La première édition du Dreamer Fest s’était déroulée quelques jours avant la dernière édition festival Noise Dreamer Zone, qui avait lieu à quelques kilomètres de St-Omer. On ne savait plus trop où mettre la tête : Noise Dreamer Zone, Dreamer Fest… ! Vous en-souvenez-vous ?

Nick : J’étais festivalier. J’ai su faire la différence. Eddy, le fondateur du Dreamer Fest, ne connaissait pas ce festival. Le nom « Dreamer Fest » vient du nom du café concert le Dream’s. C’est aussi simple que cela !

Val : À l’époque, je n’avais fait aucun des deux festivals à cause du boulot… Et je n’avais pas forcément fait le rapprochement…

Deux ans après, vous avez consolidé vos efforts et êtes parvenus à faire parler de vous dans toute la région. La recette est simple : vous faites désormais jouer les pointures locales aux côtés de grands noms… Benighted avait totalement renversé la scène de la salle Vauban l’année dernière ! 

Val : On a l’avantage d’avoir une scène locale diversifiée, dans les Hauts de France. Notre région possède des talents fous. Notre but est de promouvoir cette scène en faisant jouer ses groupes avec des groupes de renommée internationale tout en leur donnant accès à de vraies conditions scéniques. On redynamise aussi la région audomaroise avec un événement qui nous tient à cœur.

Cette année, vous avez décidé de passer sur un format trois jours. Il y a pour commencer des soirées « Before », des « Warm-up », se déroulant à la fois sur Lille (au Dame C) et au Dream’s (à St Omer)… 

Nick : Pour le Dream’s comme pour le Dame C, l’idée est venue d’Eddy. Il était important de revenir aux racines du festival d’où la soirée d’ouverture au Dream’s. Et pour la date au Dame C, cela s’est fait via le réseau Culture Bar Bars. C’est l’opportunité d’emmener le Dreamer Fest avec nous à travers les concerts de This Friday 13 et Luda. Par le biais de cette date, on invite les Lillois à se rendre au festival !  En rendant ces warm-up gratuits, on voulait aussi représenter l’esprit du Dream’s qui organise des concerts gratuits toute l’année !

Cette année, les têtes d’affiche sont des noms qui parlent à tous ceux qui se rendent régulièrement aux concerts dans le Nord. Il y a Gorod que l’on a vu dernièrement au Gohelle Fest et Atlantis Chronicles, qui était également à l’affiche Du Metal à la Campagne…

Val : Ce sont des groupes qui ont une attitude solide en live. Ils délivrent des sets ultra-carrés. Là, où on se démarque, c’est en faisant venir des midliners qu’on n’a pas l’habitude de voir dans la région comme The Great Divide ou Primal Age. En termes de programmation, on aspire également à être cohérents dans l’évolution de la journée, en ce qui concerne la couleur musicale. Et pour cela, on espère que le pari sera tenu !

Un fait que l’on peut souligner… C’est cette obstination à vouloir faire jouer le plus de groupes locaux. Cette année, il y a notamment Balance Of Terror, un groupe de chez vous, qui commence à bien faire parler de lui. Ils étaient à Paris il y a quelques semaines, et ils reviendront à Béthune en première partie de Napalm Death…

Val : Leurs compositions sont en béton !

Nick : Sur un ancien webzine, je mettais en valeur un jeune groupe amateur chaque semaine… J’ai découvert Balance Of Terror de cette façon, il y a quelques années. J’ai écouté récemment le nouvel album, World Laboratory, et quelle bonne surprise ! Une évolution fulgurante en un temps réduit ! Ça faisait longtemps que je ne les avais pas vus… À l’image de l’album, il y a un véritable travail de réalisé ! Un groupe à suivre et à voir ! Je suis fier de voir un groupe de Saint-Omer prendre ce bel envol !

Parmi les groupes locaux figure également Stengah. Ils se sont produits au Wacken Open Air…

Val : Stengah est un véritable groupe de scène. Les musiciens sont excellents dans leur domaine et sont adorables sur le plan humain. Nous avons pu voir leur show au Wacken via un hébergeur de vidéo bien connu… Leur set, bien que court, était vraiment pertinent de bout en bout. De plus, on ne les voit pas si souvent que ça dans le coin. Donc c’était clair pour nous quand ils nous ont contactés après la dernière édition ! 

On imagine que vous avez été fortement sollicités par des demandes de programmation… Qui avez-vous découverts ? 

Val : Pour ce qui est des demandes de programmation, on en avait reçu pas mal suite à la dernière édition. Nous avons été submergés de mails, de contacts via les réseaux sociaux. Ça n’a pas été évident de choisir tellement il y a de groupes talentueux qui arrivent sur la scène actuelle… Du coup, on prend en compte la demande, on écoute, on va voir en live pour se faire un avis quand c’est possible. On fait une table ronde avec les différentes propositions et on valide. Dans la démarche, on essaie de monter la programmation la plus cohérente, chaque journée correspondant à une couleur musicale. Si non pour répondre à ta question, au travers de nos différentes sorties et propositions, on a pu découvrir de sacrées pépites telles qu’Oddism, Virgil, Barque, pour ne citer qu’eux… Car la liste est encore longue.

On peut se procurer sa place sur Weezevent. Comment ce site fonctionne-t-il ?

Val : Weezevent est une plateforme de billetterie en ligne qui permet à des associations comme la nôtre de réaliser des préventes à l’aide d’une page dédiée à l’événement. Vous pouvez y avoir accès soit par notre événement ou notre page Facebook ou via un lien sur notre site internet qui vous renvoie directement sur cette plateforme.

Nick : Il est également possible de se procurer sa place au Dream’s.

Comment l’avenir se profile-t-il pour vous ? Qu’attendez-vous de cette troisième édition ? 

Nick : Avec les préventes qui commencent bien, la qualité de l’affiche et les bons retours sur les précédentes éditions, j’ai confiance. Nous attendons et souhaitons à cette troisième édition une grande réussite. Aussi bien au niveau de la qualité des concerts, que de la bonne organisation en général. J’attends de voir les festivaliers se bouger pour la scène et surtout de voir repartir les gens avec le sourire. Le but étant de se consolider pour commencer l’organisation de la prochaine édition !

Quel est le mot d’ordre ? 

Eddy : La bonne humeur, l’éclate, la claque.

Répartition des groupes selon les jours : 

Le vendredi 18 mai au Dream’s (St-Omer)

Scratch Bulb

The Bearded Bastards

Le vendredi 18 mai au Dame C (Lille)

This Friday 13

LUDA

Le Samedi 19 mai à la Salle Vauban (St-Omer)

Lethaeos

Frakasm

Balance Of Terror

Mercyless

Carcariass

Gorod

Le Dimanche 20 mai à la Salle Vauban (St-Omer)

Virgil  

Stengah

Tang

The Great Divide

Primal Age

Atlantis Chronicles

P.A.F. : 13€ la journée et 23€ le pass deux jours. Les concerts du vendredi 18 mai sont gratuits.

Pour plus d’info : https://www.facebook.com/ledreamer.Fest/

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Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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