DEADLINE
NOTHING BESIDE REMAINS
Band Reputation
Hard Rock
3,5/5
Remarqué en 2015 chez nous dans les Hauts-de-France dans le cadre du Raismes Fest, les Parisiens de Deadline nous présentaient alors leur premier album, Fire Inside, un effort qui renouait avec les bases d’un style on ne peut plus classique : le Hard Rock, vous savez celui foncièrement influencés par les pointures du genre telles que Led Zeppelin et Guns n’Roses…
Petite évolution par la suite. Le groupe connait un petit changement de line-up avant de commencer à travailler sur Nothing Beside Remains, son nouvel opus… Bienvenue Christophe Gatter ! Lui et sa guitare ont eu comme objectif de conforter les aspirations du groupe : jouer une musique authentique sans se prendre la tête. Ainsi, y sont-ils parvenus sur cette nouvelle galette ?
Sans forcément trancher de par son originalité, la musique de Deadline reste toutefois très bien ficelée. On est sur un terrain bien connu, et le style des Parisiens reste reconnaissable. En effet, le groupe, sur Nothing Beside Remains, esquisse toujours ce petit Hard Rock des papas, aux influences diverses et variées, qui s’étendent sur une époque définie, les 70’s et les 80’s. On pourra y trouver du Heavy Metal sur « Man On A Mission », un soupçon de Led Zeppelin sur « D.O.C. », et bien sûr – les habitués le savent – du Guns n’Roses sur « Fly Trap ». Bref, pas loin d’en faire des tonnes, Nothing Beside Remains vise le bon vieux fan nostalgique…
Mais pas que ! Il devrait également faire mouche devant la nouvelle vague de Rockers ! Il faut dire que le travail sur la voix reste assez remarquable. On est peut-être très proche de la tonalité prise par Axl Rose, mais il convient d’insister sur les efforts accomplis par Arnaud, le chanteur. S’il s’était déjà illustré sur Fire Inside, il semble s’être amélioré dans son domaine et ne rencontre pas de problème pour faire prévaloir ses atouts, notamment sur « D.O.C. »… Mais le bougre n’est jamais monolithique sans sa démarche, peut-être fan de Robert Plant dans l’absolu, il joue les bouclées sur « Mercenary »…
Quel feeling ! Sans forcément être pourvu de la production la plus lisse, Deadline nous assène de riffs mélodiques et de soli qui mettent en rythme des tranches de vie, toutes inspirées du quotidien des musiciens. C’est du moins ce que suggère « Silent Tears (November 13) » – un titre aussi personnel qu’efficace, rendant hommage aux victimes de l’attentat du Bataclan, tristement le morceau le plus symbolique de la carrière du groupe.
Quand on évoquera le nom de Deadline au cours de nos « buveries », on pourra tout simplement évoquer ce groupe qui, sans avoir pris énormément de risques, nous a livré un album personnel, touchant, qui revisité à sa façon le Hard, en inculquant un petit côté « sombre » à ce dernier, « Fly Trap » pourra en attester…
Alors, que retenir ? Deadline, sur Nothing Beside Remains conforte ses acquis, et il ne fait aucun doute que leurs douze pépites trouveront preneurs dans le cadre d’événements estampillés « Rock à Papas », à savoir le Raismes Fest ou même le Festival de Vouziers. À bon entendeur !
Laisser un commentaire