Quelle surprise de voir Monolithe se produire dans la minuscule salle de l’Auditorium du Tyrant Fest ! Les quelques veinards qui ont eu accès à la salle ont pu expérimenter en toute intimité le Doom des Franciliens et les autres ont pu noyer leur chagrin au HRTK Bar… Quoi qu’il en soit, à quelques semaines de la sortie de leur nouveau live, From Equinox To Solstice – Live At Beltane – (Les Acteurs de L’Ombre Productions) le groupe s’est pris au jeu et a papoté avec la rédaction. Voilà ce qui s’est dit ! 

Propos du groupe recueillis Axl Meu 


Bienvenue au Tyrant Fest ! Vous revenez d’une tournée Japonaise. C’était comment ? 

Très bien ! C’est la première fois que nous nous produisions aussi loin de chez nous ! Du coup, on en a aussi profité pour faire un peu de tourisme (rires). Après, on était quand même là pour assurer nos concerts et je t’avouerais qu’on serait bien restés une semaine de plus. Nous n’avons pas eu le temps de tout visiter ! En tout cas, les personnes qui ont organisé cette tournée ont été totalement géniaux, l’accueil était totalement fantastique. Il y avait des personnes qui connaissaient même notre musique. Après, on n’a pas eu des salles pleines tous les soirs, mais le public était au rendez-vous. On a fait des rencontres, on a pu discuter et échanger avec les quelques curieux présents sur place. C’est très enrichissant ! 

Vous vous êtes donc produits avec des groupes Japonais…

Oui, oui ! Tous les soirs ! 

Vous ouvriez ou vous étiez en tête d’affiche ? 

La plupart du temps, nous étions en tête d’affiche. On jouait en deuxième cependant. Il y a un système particulier là-bas. C’est le ‘’prime-time ». Vu qu’on n’était pas du coin, on nous laissait le meilleur créneau pour que nous puissions nous produire devant le maximum de gens. 

Et la scène Underground Japonaise, ça donne quoi ? 

Elle est assez fournie ! On a partagé l’affiche avec les groupes Presence Of Soul, Funeral Moth, Coffins… Nous avons même partagé la scène avec un groupe Americain… Il y a avait un autre groupe Français qui était dans les parages quand nous étions en train de tourner au Japon, Inhumate. Une sacrée coïncidence ! (Rires)

Un concert de Monolithe, c’est toujours un événement, car vos prestations demeurent quand même exceptionnelles. Je vous ai vus cet été au Motocultor sur une grande scène. Là, vous allez vous produire dans l’Auditorium dans le cadre d’un show intimiste. Malheureusement, tout le monde ne pourra pas assister au concert…

On a déjà joué dans des petites salles. Fondamentalement, ça ne nous dérange pas et ça ne change pas grand chose, tant qu’il y a du monde. Peut-être que nous nous produirons sur la scène principale l’année prochaine ? 

C’est bien connu, Monolithe mise beaucoup sur son esthétique, son image. Malheureusement, j’avoue être resté sur ma faim au Motocultor. Musicalement, c’était très bien, mais les lumières étaient un peu fades…

Les conditions de jeu ne dépendent pas de nous. Pour ce qui est des lights, ça prend surtout forme quand nous nous produisons la nuit. Si tu nous avais vus la nuit, peut-être que tu serais reparti avec un autre avis. Sinon oui, nos shows sont construits autour de belles lumières et de videos. Après, on a adoré se produire au Motocultor, mais la contrepartie d’un festival de cette envergure, c’est que l’on doit jouer en plein jour. C’était sans doute pendant le déjeuner, et pour notre style de musique, ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de mieux ! Quand on joue en extérieur, on ne maîtrise pas tout ! 

« On a commencé à enregistrer le nouvel album, mais il ne sortira pas avant Janvier 2020 »

D’ailleurs, c’était une toute autre ambiance Aux Feux de Beltane. Vous avez immortalisé votre live, il sortira prochainement via les Acteurs de L’Ombre Productions. 

Oui, il doit sortir en Janvier prochain, mais il se trouve que notre label l’a mis en vente hier. Heureusement qu’il l’a retiré. (rires). Il n’y a qu’une seule personne qui a pu se le procurer pour finir ! (Rires)

C’était comment ce festival ? 

Très particulier ! On s’était produit à la tombée de la nuit. C’était très spécial, l’ambiance était très mystique. Les conditions d’immersion étaient quand même bien différentes par rapport au Motocultor. 

Votre dernier album en date, Nebula Septem, c’est 7 titres, 7 minutes par piste, 7 tonalités différentes. À chaque album son concept. De quoi vous inspirez-vous quand vous composez ? 

On s’inspire en général de la littérature, de celle plutôt tournée  »science-fiction » et  »astrophysique ». Tout ce qui a un rapport avec l’espace. Les sources d’inspiration sont multiples au sein de Monolithe. Nos albums peuvent très bien avoir un rapport avec la littérature, mais aussi avec les sciences et le cinéma.

Pourquoi le chiffre ‘7’ ? 

Tout simplement, car c’est notre septième album ! C’est tout ! Ça s’est imposé comme ça ! 

Ça pourrait être ‘’Nebula Octo’’ pour le huitième…

Il y aura un nom pour le huitième album qui tournera peut-être autour du chiffre ‘8’, oui ! (Rires)

Vous avez commencé à travailler sur le successeur de Nebula Septem ? 

Oui ! On a commencé à l’enregistrer, mais il ne sortira pas avant Janvier 2020. On va le mettre en boîte pendant une période assez conséquente. Au début du groupe, on avait tendance à s’enfermer et à enregistrer l’album sur un temps imparti… Depuis qu’on a engagé un batteur (avant c’était une batterie programmée, ndlr), depuis qu’on a un groupe ‘’live’’, on prend notre temps pour enregistrer. On ne s’enferme pas, on ne part pas dans le fin fond des bois pour mettre en boite l’album. 

Quid des prochaines dates pour Monolithe ? 

Rien d’annoncé pour le moment, mais on travaille actuellement sur une tournée Européenne pour le mois d’avril prochain. Il y aura une date à Paris si mes souvenirs sont bons, mais on donnera surtout des concerts en Europe de l’Est et en Europe centrale. Pour ce qui est du groupe qui nous accompagnera, c’est toujours en discussion. 


Monolithe, c’est :

Benoît Blin : Basse, Guitare 

Sylvain Bégot : Guitare, Basse, Claviers, Programme 

Olivier Defives : Basse 

Thibault Faucher : Batterie 

Matthieu Marchand : Clavier 

Rémi Brochard : Chant, guitare

Discographie : 

Monolithe I (2003) 

Monolithe II (2005) 

Monolithe III (2012) 

Monolithe IV (2013) 

Epsilon Aurigae (2015) 

Zeta Reticuli (2016)  

Nebula Septem (2017)

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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