#TouchePasÀMonUnderground, le principe est simple, une semaine sur deux, un groupe de la scène underground des Hauts-de-France peut s’exprimer ! Cette semaine, c’est Storuption qui s’est confié à nous !

Propos de David (Chant) recueillis par Axl Meu


Est-ce que Storuption est la suite logique de The Strikes ? 

Non, pas du tout ! Ce n’est pas le même projet, ni le même style ! C’est un projet qui a vu le jour il y a quelques mois maintenant et les membres définitifs sont arrivés dernièrement ! 

Pourquoi The Strikes a-t-il décidé de mettre fin à son aventure ? 

Nous n’avions plus le temps de nous consacrer à ce projet… Au lieu de remplacer les membres qui sont partis, nous avons préféré arrêter tout simplement. Si nous avions trouvé d’autres musiciens, le style du groupe n’aurait plus été le même…

Storuption propose quelque chose de différent, plus Rock/Metal, à la Avenged Sevenfold, à la Trivium. Qu’aimes-tu dans ces groupes ? 

J’adore la façon qu’ils ont d’amener leurs morceaux et l’énergie qui s’en dégage en général ! Beaucoup de leurs chansons restent en tête et sont fédératrices ! Chez Storuption, nous avons de quoi faire bouger les têtes, faire vibrer et bouger le public ! 

Storuption n’a encore rien à défendre ! Aucun EP, aucun album… Est-ce en projet ? 

Oui ! Nous sommes en pleine phase de composition, depuis que le groupe est au complet. Nous enregistrerons quelques démos en autoproduction pour donner au public de la matière… Par la suite, nous entrerons en studio quand notre budget le permettra ! J’aimerais aller au Hangar à Sons (Proville) qui est un studio vraiment exceptionnel. Je le recommande vraiment à tous les groupes qui aspirent sortir un album de qualité. Mais je t’avoue que pour le moment, rien n’est fixé ! 

Vous allez vous produire dans le cadre de votre premier concert au Sous-Bock, à Solesmes, le 26 janvier prochain. Comment avez-vous mis en place cette date ? 

C’était dans notre objectif de nous produire en janvier dès notre formation en septembre dernier. Nous n’avons pas encore beaucoup de compositions, donc nous ajouterons une dizaine de reprises. En général, il s’agira de morceaux assez connus du public « Metal ». Nous voulons que notre nom soit déjà ancré dans les têtes pour faire des grosses scènes, et le plus vite possible ! Tous les membres du groupe sont pleinement investis – Et d’ailleurs, c’est ce qui nous a permis d’organiser des concerts et d’attaquer les compositions ! Pour les prochaines dates, nous ajouterons de nouveaux morceaux au fur et à mesure, l’objectif étant d’avoir plus de 2H de set à proposer.

En quoi Storuption est-il différent des autres formations des Hauts-de-France ? 

D’un point de vue technique, tous les membres du groupe ont un niveau plus que correct. Sur le plan créatif, on fait en sorte d’être les plus originaux possible. On veut sortir de tout ce que l’on a l’habitude d’entendre et proposer un style assez « old school » souligné par une vraie touche de modernité ! D’ailleurs, quand nous composons, tout le monde est ouverte et les univers que nous voulons développer sont bien déterminés. Pareil pour le chant, je pense être original –  Je n’écoute pas que du Metal ! – C’est un beau mélange ! 

Quels sont tes coups de coeur en matière de groupes locaux ? 

J’aime beaucoup W.I.L.D., c’est le premier groupe de chez nous que j’ai vu en concert ! Le batteur et leurs guitaristes sont très impressionnants ! Dernièrement, j’ai découvert Stengah, qui sont assez classique dans leur style, mais j’aime beaucoup la voix de Nicolas ! Eux aussi, ils ont un univers bien défini ! J’ai visionné le concert qu’ils ont donné au Wacken Open Air l’année dernière, et j’ai vraiment bien accroché ! 

Quel bilan fais-tu de cette année 2018 ? 

Fatigante en ce qui me concerne ! (Rires) J’ai monté un projet, j’y ai mis beaucoup de mon temps, j’y ai fait de belles rencontres, de belles scènes… J’y ai perdu un de mes projets… La formation de Storuption reste tout de même l’événement qui m’a le plus marqué cette année ! Nous sommes sur la même longueur d’onde au sein du groupe ! Pour faire court, je regarde de l’avant ! 2019 sera une grande année et pas moins fatigante que celle qui vient de passer. Mais, vivre à 200 à l’heure, c’est ce que j’aime ! 

Pour suivre et écoute : https://www.facebook.com/Storuption-297471250867301/

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.