Pourquoi la rédaction ne passerait-elle pas en revue ses dernières découvertes ? 3, 2, 1, c’est parti ! L’équipe vous a concocté une petite sélection aux petits oignons, tous styles confondus… Plus connu, moins connu, plus vieux, moins vieux, une chose est sûre, tout le monde y passera ! 

La rédaction


BLACK RAIN

DYING BREED

Sleaze

Steamhammer/SPV

Qui aurait pu croire que je compterai le nouvel album de Black Rain parmi mes coups de cœur de la rentrée ? Pas moi en tout cas. Et pourtant, la formation de Glam, loin de raccrocher les manches de guitares, nous a livré avec Dying Breed, un album franchement sympathique qui – s’il ne changera pas la face du Hard – se laissera écouter facilement : des hits, beaucoup de hits (« Dying Breed », « Hellfire » – et son côté Mötley Crüe -, « We Are The Mayhem » et le retour de « Blast Me Up »), du plus mielleux (« All Angels Have Gone »…). Bref, Black Rain montre en 2019 qu’il a toujours le truc pour composer des refrains efficaces, à nouveau tous huilés par Chris Laney (celui qui avait produit Licenced To Thrill) qu’il nous tarde désormais de scander en mode « public ».

Axl Meu

MICHAEL SCHENKER FEST

REVELATION

Hard Rock

Nuclear Blast

On ne compte plus de nombre de projets dans lequel s’est investi Michael Schenker, tout ce que l’on peut vous dire désormais, c’est que Revelation est le deuxième à paraître sous le blase de Michael Schenker Fest : le projet visant à célébrer la carrière pleine de faste du guitare : alors, comme son ainé, Resurrection, l’album voit participer les grands noms qui ont participé à MSG ou autres : Graham Bonnet, Robin McAuley, Doggie White et même un invité mystère, mais sauriez-vous mettre un nom sur sa voix ? Bien sûr, il ne s’agit pas d’un opus comme les autres, la disparition de Ted McKenna oblige, mais force est de constater que la magie opère toujours lorsque le petit frère de Rudolf branche sa Flyin’ V : notamment : « Rock Steady », « Behind The Smile », « We Are The Voice »… Bref, un album conçu pour les fans de Hard, les vrais ! 

Axl Meu

MR. JACK

LONG ROAD

Rock

Wanikiya Records

Né du côté de l’Italie dans l’esprit d’un de mes grands amis, Mr. Jack propose son premier album solo : Long Road. Délaisser Iron Heart et ses autres projets pour se pencher davantage sur son autobiographie musicale relevait, quelque part, d’un pari un peu fou. Pourtant, s’il n’a pas grand-chose, voire très peu, à voir avec le « Mr Jack » System Of A Downien, Mr. Jack a d’ores et déjà décroché le « Gold Records » Slovénien pour ce Long Road. La preuve en est donc que l’auteur-compositeur passe avec brio de la ballade rock aux rythmiques plus heavy sans même sourciller. En trente-deux minutes et huit titres, l’album voit d’ailleurs passer des guests prestigieux dont le Maestro Mistheria, claviériste attitré de Bruce Dickinson en solo ! Bref, à la fois dans les pas de Soundgarden, Marty Friedman ou Gus G., cet album devrait régaler nombre d’oreilles. Les miennes les premières !

Romain Richez

IN SEARCH OF SOLACE

ENSLAVED TO TRAGEDY

Sharptone Records

Hardcore

Growlé et screamé, plein de rage et de mélancolie, le troisième album Enslaved To Tragedy de In Search Of Solace s’écoute d’une traite tel un météor qui bouscule ici l’univers du Metal Hardcore avec sa touche Heavy et mélodique. Composé de Jonny LaDuke  pour le chant, de Nick Pocock pour la guitare et le chant également,  de Clay Saver pour la basse et de Derek Ludgate pour la batterie, In Search Of Solace, quatuor américain du Minnesota, cherche perpétuellement à se renouveler et à repousser les limites de l’horizon d’attente de ses fans. En effet, le chant clair et la scansion du Rap sont également de mise, la guitare lourde laisse parfois la place à des solos aigus. Quoi qu’il en soit, les growls et les screams en continu générent des frissons et on en redemande. Pour les chanceux, In Search Of Solace est en tournée depuis un an aux Etats-Unis et au Canada.

Patrice Gaches

MAMMOTH STORM

ALRUNA

Argonauta Records

Doom/Stoner

Daniel Arvidsson (Draconian) et ses comparses reviennent avec une nouvelle œuvre, aux titres dépassant tous les sept minutes. Et que dire si ce n’est que les ingrédients qui nous avaient fait apprécier Fornjot sont encore tous bien prégnants. L’alchimie entre la lourdeur de jeu, les climats poisseux et cette voix d’outre-tombe fait encore son petit effet. Néanmoins, je ne peux m’ôter de l’esprit que cet album recèle trop de « Fornjot » en lui pour exister seul et se faire une place de choix dans la discographie du combo. Un trop grand nombre de riffs ou de lignes de chant nous ramènent à la dynamique artistique de Fornjot, on frôle même l’auto-plagiat par moments. Et si Alruna n’était en fait que le « Fornjot » part 2 ? Mammoth Storm garde cependant toute sa personnalité et sa signature sonore : introspective, obscure, propre et massive, et c’est déjà très bien ainsi ! Gageons qu’ils sauront se renouveler par la suite ! 

Fred 

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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