Pourquoi la rédaction ne passerait-elle pas en revue ses dernières découvertes ? 3, 2, 1, c’est parti ! L’équipe vous a concocté une petite sélection aux petits oignons, tous styles confondus… Plus connu, moins connu, plus vieux, moins vieux, une chose est sûre, tout le monde y passera ! 

La rédaction


AS I LAY DYING

SHAPED BY FIRE

Nuclear Blast

Death Metal

Pour son septième album Shaped by Fire, As I Lay Dying a choisi d’être distribué par Nuclear Beast. Il l’était jusqu’alors par Metal Blade et n’avait pas sorti d’album depuis 2012 suite à une longue période douloureuse pour son existence. C’est donc un retour en force du groupe de Hardcore américain fondé en 2000 en Californie constitué de Tim Lambesis pour le chant, Nick Hipa pour la guitare lead et les choeurs, Phil Sgrosso pour la guitare rythmique et les choeurs également, Josh Gilbert pour la basse et le chant aussi et Jordan Mancino pour la batterie. L’album s’écoute d’une traite et enchaîne de puissants jeux de guitare accompagnée d’une batterie énergique. Les growls à plusieurs voix donnent toute leur rage pour construire un album qui fusent dans nos oreilles. Le morceau emblématique en est « My Own Grave » que l’on ne se lasse pas d’écouter en boucle.

Patrice Gaches

BEYOND REMAINS

UNLEASH THE VIOLENCE

Dooweet

Metal Moderne

Puisant ses influences aussi bien dans le Death Moderne que le Metalcore voire le Thrash tout aussi moderne, Beyond Remains utilise comme touche finale cette patte djent comme pour donner encore plus d’impact à ses compositions. Simple dans la technicité proposée, Unleash The Violence sied à merveille à ces moments d’écoute sans réelle prise de tête. Ai-je donc besoin d’épiloguer davantage sur le fait que cet album se retrouve sur mes platines du moment ? Entre subtilité et agressivité, Beyond Remains signe un premier album qui, s’il n’est pas parfait, fait largement le taf et accompagne aisément la journée. Il conviendra donc parfaitement comme bande-son aux résolutions sportives de cette rentrée scolaire. Et puis, n’en déplaise à la course à pieds, des titres comme « I’ll Watch You Die » ou « Play & Pay » tourneront parfaitement lors de l’entrainement de savate française du Mardi soir. Un disque donc pour les gants ou les chaussures mais surtout les fans de Bury Tomorrow, Any Given Day et autres modernités metalleuses. Efficace et facile d’approche ! 

Romain Richez

DOG ’N’ STYLE 

ONLY STRONGER

Hard Rock à tiroirs

Indépendant 

Voilà une formation qui mérite une attention toute particulière : les frenchies de Dog ’n’ Style et leur Only Stronger. Et pour ce deuxième méfait, les dogs ont décidé de mettre les bouchées double en s’entourant du prestigieux Rudy Lenners (l’ex-Scorpions) pour un album qui s’avère être un excellent compromis entre Rock Stoner et Rock US. Certes, les gars sont loin d’égaliser les mastodontes du genre (Black Stone Cherry, Red Fang, Skillet, Nickelback…), mais peuvent désormais prétendre à raffler de nouveaux fans ; chaque morceau dudit album dévoile ici une formation qui a pris de la bouteille. Les compositions sont lourdes, mais attractives, et souvent boostées par des refrains qui te rentrent facilement dans le crâne (« Bad Man » dégage une sacrée bonne vie…). Bref, des bons morceaux qui te font taper du pied, une bonne humeur sans doute communicative en live… Y a pas à dire, je signe ! 

Axl Meu

DEVOURMENT 

OBSCENE MAJESTY

Brutal Death Metal

Relapse Records

Très violent le retour de Devourment ! Le combo texan nous offre dix titres de Slam/Brutal Death Metal d’une férocité extrême. On retrouve la formation dans son terrain de jeu de prédilection : c’est gore, malsain et ulta-brutal. Ruben Rosas racle le fond des marais putride pour amener des growls possédés. Régulièrement, le combo nous entraîne dans des blast-beats effrénés, des down-tempi horrifiques aux lignes de basse à la saturation abyssale… Certes, sur le plan purement esthétique, Obscene Majesty est classique, mais se révèle être une tuerie sonore, même si c’est un peu brouillon par moments. Heureusement que la bonne production sauvegarde le relief et la hargne imparable du combo de sorte à nous enfoncer la tête dans la fange. 

Fred

STEEL PANTHER 

HEAVY METAL RULES

Glam/Hair/Sleaze

Kobalt Label Services

Autre fleuron de la scène Glam/Sleaze Metal « revival » à avoir publié son nouvel album tout dernièrement : Steel Panther et son Heavy Metal Rules. Alors, le message est clair, Steel Panther renouvelle ses voeux pour l’avenir : le Heavy Metal, ça déchire toujours autant ! Alors, oui, c’est vrai, il est fort probable que la machine à tubes américaine vous semble un poil rouillée : on tient là l’opus le moins inspiré du combo américain qui n’en reste pas moins très sympathique à l’écoute (« All I Wanna Do Is Fuck (Myself Tonight) », « Let’s Get High Tonight »). À titre personnel, il ne m’en fallait pas plus pour éveiller mes ardeurs à l’approche des longues soirées d’hiver qui, mine de rien, approchent à vue d’oeil… Bref, des titres sympathiques, des paroles toujours plus délirantes pour une formation qui, en véritable cliché assumé de la scène Glam US, ne vit que pour la bonne chair. Une formalité quand on prétend se produire sous la bannière de Steel Panther, non ? 

Axl Meu

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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