#TouchePasÀMonUnderground, le principe est simple, une semaine sur deux, un groupe de la scène underground des Hauts-de-France peut s’exprimer ! Cette semaine, c’est Sumus Diabolus Incarnatus qui s’est confié à nous !
Propos de Bäel (chant) recueillis par Axl Meu
Est-ce que vous pouvez vous présenter ? Quelles sont les revendications portées par Sumus Diabolicus Incarnatus ?
Sumus Diabolus Incarnatus a pour mission de fédérer toute les forces maléfiques, qu’elles soient satanistes ou Lucifériennes, afin de chasser le démurge imposteur et rétablir notre royaume originel avec l’aide sacré et fidèle du peuple des métaux. Pour prêcher nos louanges démoniaques et convertir en masse, Sumus Diabolicus Incarnatus est composé de puissants démons, moi, Baël, au chant, Oriens à la guitare, Amaymon à la basse, Paymon à la batterie et Ariton aux claviers, incarnés par des humains auparavant déjà prêtres noires du Black Metal.
Pour le moment, vous n’avez dévoilé que trois titres sur votre site internet. Est-ce que vous pour m’en parler ? Comment les avez-vous mis au point ?
L’idée est de raconter de quelles manières les forces du mal vont reprendre le pouvoir sur les forces dite « du bien », avec toutes les rivalités qui peuvent également exister au Pandémonium. Généralement la trace du texte existe puisque l’histoire est là, découpée en plusieurs scènes. Inspiré par les textes, Oriens compose les morceaux qui sont travaillés en répète. On fonctionne à l’ancienne avec de nombreuses répètes ! Ensuite, quand le morceau commence à tenir la route, Ariton y ajoute les arrangements, les samples et on fini par les enregistrer avec les moyens qu’on a pour nous faire connaitre.
Vous avez opté pour un chant en Français. Pourquoi ?
En tant que chanteur, c’était essentiel pour moi de chanter en Français. En effet, j’en avais assez de faire des textes que personne ne comprenais, et dont tout le monde se moque. J’aime aussi quand je vais en concert pouvoir reprendre les chants avec le groupe, un peu comme dans les concerts Punk. J’aime bien passer du temps à écrire des textes qui sonnent bien, qui ont le sens de la rime, et que je peux travailler et retravailler jusqu’à ce que j’en sois pleinement satisfait ! On espère que le public pourra se les approprier et les scander avec nous sur scène. C’est d’ailleurs pour cela qu’on les a mis sur notre site. Sumus Diabolus Incarnatus raconte une histoire dont chaque titre est une scène que nous publions pour l’instant dans le désordre tel un puzzle qui prendra par la suite toute sa forme. De plus, si on veut convertir les âmes au Baëlisme, mieux vaut leur parler directement dans leurs langues et dans la notre c’est-à-dire le français.
Votre Black Metal est assez « roots », et rappelle surtout la deuxième vague de « Black Metal ». Quels sont vos groupes références ? Que pensez-vous de la troisième vague ?
Je pense que nos groupes de références sont des groupes tels que Emperor, Dissection, Mayhem, mais également Dimmu Borgir et Behemoth… Maintenant, que ce soit première deuxième ou troisième vague, tous les groupes de Black Metal qui jouent avec leurs trippes sont pour nous tous des frères ! Le Black Metal évolue… Et c’est tant mieux, cela veut dire qu’il ne meurt pas, ce qui n’empêche pas aux anciens d’exister, le mélange est plutôt bienvenu.
Les thématiques abordées sont en lien avec le Satanisme et tout autre de sciences occultes… Quel rapport entretenez-vous avec ?
Comme je te l’ai dit, nous sommes l’incarnation de démons qui doivent renverser l’ordre établie par le divin imposteur. Notre mission convertir les humains ouvrir les portes des enfers et déclencher l’apocalypse. Cependant, notre objectif final est, non seulement de renverser les dieux, de chasser Lucifer ce doux rêveur, mais également de détruire la dictature illégitime de celui que l’on nomme « le malin ». Nous régnerons sur Terre comme en Enfer ! Le Satanisme et les Lucifériens ne sont plus rien. Demain, seul le Baëlisme sera la voie !
Quels sont vos projets à l’avenir ? Publier votre première démo ? Premier EP ?
Pour l’instant, nous continuons de composer, l’objectif est de finaliser un « concept album », presque intégralement écrit. Ensuite, enregistrer dans un studio digne de ce nom pour avoir un véritable son digne de déclencher l’apocalypse !
Quel rapport entretenez-vous avec la scène locale et underground des Hauts-de-France ?
On essaie de se refaire des contacts, car on s’est tous absenté de la scène depuis quelques années… Il y a quand même pas d’associations, de lieux et de festivals… Ça bouge quand même pas mal dans les Hauts-de-France. On essaie de jouer le plus possible, car c’est surtout ça qui nous anime !
Pour contacter : https://www.facebook.com/Sumus-diabolus-incarnatus
Pour écouter :
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