Après avoir présenté son nouvel album éponyme dans son intégralité en live-streaming la première semaine, Lamb Of God nous était revenu pour mettre la lumière sur son album phare, Ashes Of The Wake. Retour sur cette deuxième soirée, et alternative « à la mode », à laquelle on n’espère pas trop s’habituer, quand bien même la qualité était au rendez-vous !

Par Axl Meu


À l’instar de la semaine précédente, la soirée est animée par Jose Mangin de Liquid Metal et une première partie est présentée histoire de nous mettre en condition pour le reste à venir. Souvenez-vous, Bleed From Within – jeune formation alors inconnue au bataillon – s’était prêté au jeu, en enregistrant un concert inédit, rien que pour nous. Nous en avions donc attendu pas moins de Whitechapel, – que l’on ne présente plus – tant les performances sont aussi remarquées que remarquables… Mais, non. À la place, Whitechapel fait dans le minimaliste, ne prend pas la peine de remonter sur scène et se contente de la simple rediffusion d’un concert qu’il a donné chez lui, à Knoxville, au Tennessee, en… 2014, pour la sortie de Our Endless War… Dire c’est loin ! Certes, la performance est de bonne facture, mais la captation reste – à l’image des autres concerts immortalisés par l’équipe d’un quelconque festival – assez médiocre en termes d’images et de son. Autant dire que nous sommes à des années-lumières du plat servi par Bleed From Within la première soirée ! 

Après Randy Blythe, cette fois-ci, c’est à Mark Morton de se livrer à Jose Mangin et de revenir sur Ashes Of The Wake et les morceaux qui composeront le set de la soirée : une flopée de classiques, mais aussi un paquet de titres que le groupe n’a pas joué depuis un bon moment… Il faut dire que la sortie de l’album remonte à 2004 ! Vient alors la diffusion du concert « à la pro », et – une nouvelle fois – la formation n’a pas lésiné pas sur les moyens et offre à son public tout ce dont on était en droit d’attendre d’elle : une prestation rigoureusement filmée, sous tous les angles, nous immergeant aussi bien sur scène que dans la salle dès que sont interprétés à la suite, et d’emblée, les trois incontournables, « Laid to Rest », « Hourglass », et « Now You’ve Got Something to Die For »… Prestation intégrale oblige, d’autres morceaux – plus obscurs du catalogue de l’album (« Blood of The Scribe », « One Gun », « Break You », « Remorse Is for the Dead ») – sont en effet au rendez-vous, des morceaux, qui, malgré leur rareté, restent bien efficaces en « live ». À croire que la formation américaine a pris soin de se rapproprier (et même parfois de réapprendre) ces morceaux !

Il faut dire qu’à l’image de la semaine précédente, l’équipe est en forme, même si elle ne prendra pas le temps de s’adresser à son e-public, contrairement à la semaine passée. Peut-être par souci de temps et parce que l’horloge tourne et qu’il leur fallait caser pas moins de 14 morceaux, en un peu plus d’une heure et quart : les onze morceaux de l’album-star et « O.D.H.G.A.B.F.E. », « The Subtle Arts Of Murder and Persuasion » et « Black Label », tous trois extraits de New American Gospel, mettant un terme comme il se doit à ces deux soirées animées par une formation, qui repartira comme elle est arrivée : avec classe et dévouement. 

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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