Il est temps pour la rédaction d’Heretik Magazine de faire le bilan de l’année 2020 ! Une année comme nulle autre, marquée par d’excellentes sorties d’album, et ce malgré la conjoncture actuelle ! Aujourd’hui, voici les opus qui ont le plus tourné sur la platine d’Axl Meu :
KVELERTAK
SPLID
Metal Moderne
Rise Records
Découvert à la fin de l’année 2019, le nouvel album de Kvelertak, Splid, laissait alors présager de très belles choses pour l’année 2020. Il faut dire que les Norvégiens ont su tirer profit des talents de leur excellent nouveau chanteur, Ivar Nikolaisen – que nous avions découvert sur la scène de l’Altar, au Hellfest, en 2019 – sans pour autant dénaturer leur marque de fabrique. Ici, l’ensemble est dynamique, mélodique, très prenant, très surprenant, très Rock’n’Roll, mais aussi très cru, et comprend tout un tas de morceaux qui auraient dû cartonner sur scène cette année comme « Crack of Doom » (en featuring avec Troy Sanders de Mastodon) « Bråtebrann » (et on en passe). Que 2021 rende justice à cette formation, et vite !
2)
MY DYING BRIDE
THE GHOST OF ORION
Doom / Gothic
Nuclear Blast
Paradise Lost ou bien My Dying Bride ? À titre personnel, j’ai eu une préférence pour The Ghost Of Orion : le nouvel album de My Dying Bride, le premier en cinq ans ! Ce qui veut dire que les Britanniques ont pris tout leur temps pour peaufiner toutes les mélodies lourdes, endeuillées, mais tellement évocatrices qu’il renferme. Peut-être moins agressif que ses prédécesseurs, The Ghost Of Orion n’en reste pas moins un album authentique, gavés de vrais émotions. Il n’en fallait pas moins pour faire de The Ghost Of Orion une vraie aventure introspective que nous avons été amenés à poursuivre en fin d’année sur l’EP, Macabre Cabaret, comprenant trois morceaux tirés des mêmes sessions.
3)
WARBRINGER
WEAPONS OF TOMORROW
Thrash Metal
Napalm Records
Et si Weapons Of Tomorrow était l’album Thrash de l’année ? En tout cas, à sa sortie, il avait fait l’unanimité au sein de la rédaction d’Heretik Magazine : puissant, organique, mémorable. Bref, à sa sortie, nous avions même manqué en superlatifs pour le qualifier… Car Warbringer, s’il peut donner l’impression de faire dans la « redite », a décidé de puiser au mieux dans ses ressources pour surprendre : du Thrash classique à première vue, peut-être, mais bien plus nuancé qu’il n’y parait dès « Firepower Kills » jusqu’à « Glorious End », en passant par « Notre Dame (King Of Fools) », le superbe hommage que les Américains ont rendu à la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Bref, clairement, le 6e disque des Américains est excellent. Autant vous dire que je continuerai à me le passer en 2021 !
4)
GAEREA
LIMBO
Black Metal
Season Of Mist
Il est des formations que l’on découvre un peu par hasard, en fouillant sur les plateformes d’écoute, et les réseaux sociaux, et Gaerea a été l’une d’entre elle pour ma part. Déjà auteurs d’un superbe album en 2018 (Unsettling Whispers), les Portugais ont remis le couvert plus déterminés que jamais avec Limbo, le premier album qu’ils sortent via Season Of Mist (!). Et une fois de plus, la formation de Black Metal « à capuches » (encore une) est parvenue à tenir la comparaison (trop facilement ?) avec les autres sorties estampillées Black Metal « moderne », le tout en combinant puissance et mélancolie pour un rendu qui est loin de m’avoir laissé indifférent tant la puissance d’execution était au rendez-vous !
5)
DDENT
COUVRE-SANG
Doom Metal/Post-Rock
Indépendant
DDENT nous est revenu cette année avec son troisième opus : c’est Couvre-Sang, un album qui s’inscrit de la continuité de ses prédécesseurs : آكتئاب et TORO. Sur Couvre-Sang, DDENT déploie une nouvelle fois une musique atmosphérique, aérienne, fine, à tendance cinématographique et Indus’, Post/Rock, Doom, ici déployé sur 11 chapitres, et qui trouve son apogée sur « Souvenirsdematières », à mes yeux, son titre phare. Et aujourd’hui encore, six mois après sa sortie, je continue de le découvrir écoute après écoute… Couvre-Sang ne m’a pas encore livré tous ses secrets, et c’est tant mieux !
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