Il est temps pour la rédaction d’Heretik Magazine de faire le bilan de l’année 2020 ! Une année comme nulle autre, marquée par d’excellentes sorties d’album, et ce malgré la conjoncture actuelle ! Aujourd’hui, voici les opus qui ont le plus tourné sur la platine de Baldric Auvray !


1)

NAPALM DEATH 

THROES OF JOY IN THE JAWS OF DEFEATISM

Grindcore/Death 

Century Media 

Quelle claque ! Bon, je dois avouer que j’ai eu un peu peur lorsque le titre « Amoral » a été dévoilé. Non pas qu’il était mauvais, mais je n’avais plus simplement pas l’impression d’écouter du Napalm Death, mais du Killing Joke. Malgré tout, par curiosité (et par amour du groupe), je me suis tout de même procuré l’album. Et je n’étais clairement pas prêt. Dès l’ouverture « Fuck The Factoïd », je savais que je venais d’acheter certainement un des meilleurs albums du groupe. De la première à la dernière piste, on se retrouve étouffé par une violence comme ils n’en ont jamais fait. 

2)

BRING ME THE HORIZON

POST HUMAN : SURVIVAL HORROR 

Metalcore / Deathcore

Sony Music

Après un That’s The Spirit (2015) en demi-teinte, un Amo (2019) bien trop Pop et un EP la même année au nom imprononçable et à la musique aussi intéressante qu’une tranche de pain de mie, je n’attendais plus grand chose de la formation que j’idolâtrais au lycée. Et pourtant, en cette fin d’année Bring Me The Horizon a sorti son nouvel EP issu d’une future quadrilogie : Post Human. Et le premier opus de cette saga est plus que réussi ! Un retour à la source à la Sempiternal, le côté « emo » en moins (et c’est tant mieux !). L’EP s’ouvre sur « Dear Diary », certainement un des titres les plus violents que le groupe ait écrit ces dix dernières années, très vite suivi par d’autres titres alternant entre Metal et Electro aux refrains bien Pop comme ils savent si bien le faire !

3)

OTAGE 

PISSED OFF 2020 (EP)

Fastcore 

Autoproduction/Cracra Records

L’année 2020 a été riche en sorties régionales marquantes. Le Grunge « jumpy » de FL et son album Porte Manteau, l’excellent EP Punk de Turbovid-19 ou encore le split mi-Grunge mi-Grindcore de Poiro et de Meurville… Mais s’il y a bien une sortie qui a accompagné toutes mes soirées en cette année 2020, c’est bien le Pissed Off ‘’version’’ EP 2020 du groupe cambrésien. Réarrangé à partir de nouvelles parties de basses et de lignes de chant, l’EP est donc nourri de cinq titres tous plus efficaces les uns que les autres. Entre la ligne mélodique de guitare de « Héros » presque Pop-Punk, le riffing Hardcore de l’introduction de « Brasiers » ou encore les paroles pro-végétariennes de « L’Or Rouge », les 9 minutes 24 de l’EP passent malheureusement bien trop vite ! À redécouvrir encore et encore !

4)

LOST SOCIETY

NO ABSOLUTION

Thrash / Groove Metal

Indépendant 

Je ne connaissais Lost Society qu’à travers son premier album, Fast Loud Death. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai voulu me pencher sur leur nouvelle sortie ! Un groupe totalement métamorphosé, méconnaissable. Fini le Thrash incisif et sauvage, et place au groove, au mid-tempo et aux refrains mélodiques. Même si j’avoue avoir été déçu à ma première écoute, j’ai finalement adhéré à la nouvelle formule plus « accessible » du groupe… Et, tout compte fait, No Absolution est aujourd’hui l’un des albums que j’ai le plus écouté en 2020. Coup de cœur pour les morceaux « Worthless » et son refrain à la limite du Deathcore et la Power-Ballade « Into Eternity » portée par les violoncelles d’Apocalyptica !   

5)

GUERILLA POUBELLE 

L’ENNUI 

Punk 

Guerilla Asso 

Le power trio parisien est de retour trois ans après son très bon La Nausée. Et pour ce nouvel opus, le groupe n’a pas changé sa recette gagnante : quatre accords, des refrains faits pour être scandés, et une batterie qui fait « pouta-pouta ». Bref, du Punk. Malgré ça, l’album reste d’excellente facture et continue de me surprendre de temps à autre. Que ce soit avec le riffing Hardcore de « Qui perd perd », le passage « reggae-ska » de « La guerre du pauvre » et ou bien encore le très différent, mais excellent « La Chute ». Bref, l’Ennui est un album clairement écrit pour la scène qui – malheureusement – devra encore attendre avant d’être joué sur scène…

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