Hopes Of Freedom ne trompe pas ! Dans la lignée des deux premiers opus, le dernier, « Light, Fire & Iron », est un voyage épique sur fond de musique galvanisante ! À l’occasion de sa parution chez Brennus Music, Lucas Lambert (chant, guitare) nous a accordé cette interview !

Propos de Lucas Lambert (chant, guitare) recueillis par Axl Meu


Salut ! Avant de parler de votre dernier album, j’aimerais tout simplement savoir comment vous vous portez ! Est-ce que vous avez réussi à promouvoir votre dernier opus qui, rappelons-le, est paru en octobre dernier ? 

Forcément, comme tout le monde nous avons été impactés par tout ce qui s’est passé dernièrement. Pour nous, on va dire que c’était plutôt un mal pour un bien puisque nous avions commencé à composer l’album lorsque le COVID est arrivé… Donc, on a dû faire une pause au moment du premier confinement, mais ça nous a permis de bosser sur plein de choses comme l’orchestration et l’écriture des chœurs. On a essayé de profiter de la crise sanitaire à nos fins… 

Vous revoilà donc avec votre troisième album… Ça fait maintenant plus de dix ans que votre premier opus est sorti ! Autant dire qu’on peut dire que vous prenez votre temps pour composer. Le nouvel album en date s’intitule Light, Fire & Iron… Une fois encore, vous avez décidé de renouer avec la tradition pure du Heavy / Power Metal… Comment avez-vous abordé ce nouvel opus en termes de thématiques, de styles ? J’imagine que chaque album implique une nouvelle remise en question ! 

En fait, entre le premier et le deuxième album, on a très vite décidé de partir sur une trilogie en termes d’histoire. On est vraiment une histoire d’Heroic-Fantasy avec des dragons, des chevaliers, des quêtes et ainsi de suite. On avait commencé à penser à ça suite à la sortie du premier opus… Lorsque nous étions sur le deuxième opus, on a choisi de répondre à certaines questions du genre : « Qui sont les personnages principaux ? D’où viennent-ils ? ». Avec le troisième opus, on a tout simplement décidé de mettre un terme à cette trilogie. C’est vraiment une et seule histoire. On a décidé de tout faire à l’envers. On va dire que Light, Fire & Iron aborde le début de l’histoire de cette trilogie !  

Peux-tu nous présenter cette fameuse histoire ? 

(Il réfléchit) L’histoire se termine avec le premier album. Un héros est appelé par une voix sacrée pour rétablir l’ordre dans un royaume qui est sous le joug d’un dieu. Le deuxième opus s’est intéressé à cette voix, à savoir qui elle était, d’où elle venait… Enfin, sur le troisième opus, on a voulu parler de ce dieu, comment il a été déifié et on revient sur cet héros qui a finalement réussi à établir un ordre, l’ordre du dragon… Un ordre sacré ! Cet héros sera également amené à rétablir l’ordre, mais ailleurs ! 

Ce n’est pas trop difficile de suivre et de respecter un cahier des charges qui a plus de dix ans ? 

Complètement. Surtout que le cahier des charges est venu après le premier opus ! Il a fallu remettre le nez dans son histoire ! Oui, ce n’était pas évident ! (sourire) 

« Notre amour pour cette musique est vraiment venu de la scène européenne, avec des groupes comme Gamma Ray, Helloween, Freedom Call mais aussi Rhapsody. »

Au niveau du style, Hopes Of Freedom revient à l’époque glorieuse du Power Metal… On peut ressentir une forte influence de groupes comme Stratovarius, Halloween, Rhapsody… Comment cette passion pour cette musique est arrivée ? Comment avez-vous réussi à forger votre style à partir de ces groupes ? 

Effectivement, notre amour de cette musique est vraiment venu de cette scène européenne avec des groupes comme Gamma Ray, Helloween, Freedom Call et aussi Rhapsody avec les albums Symphony Of Enchanted Lands (1998) et Dawn Of Victory (2000). Donc voilà, c’est venu très naturellement, on est tombé dans le Power et le groupe s’est monté assez rapidement. Et naturellement, on a décidé d’ajouter des éléments Folk / Celtique à ce Power Metal histoire d’associer le côté mélodique du Power et le côté féérique que l’on peut retrouver dans la musique celtique. Les deux forment une sorte de bande-originale d’un univers fantaisiste. C’est venu assez naturellement en fait ! 

Le dernier morceau de l’album, « Light, Fire & Iron » culmine à plus de 15 minutes. Vous suivez le même principe du « morceau dans le morceau » prôné par Kai Hansen !

En fait, dans ce que l’on fait, on essaie toujours de rejoindre le côté un peu cinématographique… Le Seigneur des Anneaux version « cinéma », c’est déjà pas mal. La version longue, c’est encore mieux ! Plus c’est long, plus c’est bon ! (sourire). Et du coup, on aime bien justement de prendre, de raconter… On prend vraiment le temps pour chaque morceau ! Il y a un côté très plaisant de faire durer les choses et de raconter plein de choses sur le même morceau. Dans chacun de nos albums, il y a un morceau long. Pour le premier opus, c’était « Hopes of Freedom », pour le deuxième, c’était «  Mother Firedrake » et pour celui-ci, c’est « Light, Fire & Iron ». Le dernier dure plus longtemps que les deux premiers. C’était pour nous l’occasion de marquer le coup pour la fin de cette trilogie : « Light, Fire & Iron » multiplie les clins d’œil aux deux premiers albums ! On prend vraiment le temps de faire vivre notre univers et de raconter nos histoires ! 

Maintenant que la trilogie est finie, qu’allez-vous faire ? 

Du coup, maintenant ? On va se produire sur scène ! On va chercher des dates. On va essayer de promouvoir de nouvel opus au mieux possible ! Là, c’est vraiment notre objectif ! Pour la suite, on verra ? Continuerons-nous sur la même lancée ? On ne sait pas ! Partirons-nous dans l’espace ? Pour le moment, on ne sait pas. Ça faisait trois ans qu’on était sur Light, Fire & Iron, donc, du coup, pour le moment, on n’est vraiment pas dans l’ « après ». Le but, ça sera de le défendre sur scène ! 

Quelques mots sur la pochette de l’album ? Il me semble que c’est Stan W. Decker qui avait fait votre logo…

Oui, il avait fait notre logo. Mais pour la pochette de l’album, on a fait appel une nouvelle fois à Alexandre Chaigne avec qui on travaille depuis 2021. À chaque fois que l’on donne un croquis, il nous revient quelques jours après avec une petite pépite ! Il nous émerveille à chaque fois et c’est un bonheur absolu de travailler avec des gens comme ça ! 

Si je ne m’abuse, vous n’avez pas encore sorti de clip pour promouvoir l’album… Ça va venir ? Si oui, quand ? 

Ça va pas tarder à arriver ! Le projet est en cours de finalisation ! Ça devrait arriver d’ici quelques semaines !


Hopes Of Freedom, c’est :

Lucas Lambert : Chant, Guitare

Loris Brix : Basse, Backing-Vocals

Clément L’Heryenat : Batterie

Charles Démoulins : Guitare, Backing-Vocals

Discographie :

Hopes of Freedom (2012)

Burning Skyfall (2016)

Light, Fire & Iron (2021)

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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