Le 23 septembre prochain, les Franciliens de Spheres feront paraître via le label M & O music leur deuxième opus, Helios. Pour en savoir plus à son sujet, nous nous sommes entretenu avec son leader, Jonathan Lino.

Propos de Jonathan Lino (chant, guitare, claviers) recueillis par Axl Meu


Pour commencer, est-ce que tu peux me présenter ton groupe, Spheres ? Vous allez sortir votre deuxième opus très prochainement… 

J’ai monté Spheres en 2017. J’avais déjà eu quelques projets par le passé, mais cette fois-ci, j’avais envie de monter un projet plus énervé, proche des sonorités d’Opeth, de Tool, de Gojira et de Mastodon… J’ai composé un répertoire de huit morceaux puis je me suis mis à la recherche de musiciens. On a sorti un premier opus, Iono, en 2019 qu’on a essentiellement défendu en France, Belgique, Pays-Bas. On a tourné pendant un an, puis on s’est pris cette pandémie dans la figure. On a rencontré quelques changements de line-up. Cette pandémie m’a laissé du temps pour écrire. Une fois les compositions écrites, nous les avons enregistrées. Nous voilà donc avec Helios qui va voir le jour le 23 septembre prochain. 

Comment avez-vous abordé la création de ce nouvel opus ?

J’ai tendance à composer seul. Je suis ingénieur-son de métier. Pendant le confinement, j’en ai profité pour écrire et enregistrer depuis chez moi. J’ai tout ce qu’il faut à la maison. Je me suis donc occupé des pré-prod. Notre guitariste, Olivier (Moreau, NDLR) a fait de même de son côté. Ensuite, on s’est vus. On a pu tout enregistrer à la maison, à l’exception de la batterie. Pour la batterie, on l’a enregistrée dans un studio, pas loin de chez nous, à Montreuil. Souvent, nous partons d’un squelette, puis ça se construit, ça se déconstruit. Une fois que j’ai la structure, j’écris les paroles. Après, il y a d’autres morceaux comme « Algorithmic Sentience » qui a été composé par notre guitariste. 

En écoutant l’album, j’ai été surpris par la diversité des chants. C’est toi qui assures tout ? 

Oui, oui ! Je suis également professeur de chant. J’ai appris le chant grâce à David Féron. Il m’a apporté le bagage nécessaire pour me lancer dans ce domaine. Je m’amuse bien ! Il y a quand même quelques backing-track qui ont été assurés par Olivier et un ami, André Fernández

Helios aborde une vision dystopique du monde dans lequel nous évoluons. Est-ce que tu peux développer à ce sujet ? Tu t’inspires principalement de ce qui nous entoure aujourd’hui ? 

Oui, entre autres. En partie. « Pandemia » peut bien sûr évoquer la COVID-19. Néanmoins, le sujet principal reste celui de la « collapsologie ». On y parle de la théorie de l’effondrement, et on n’a pas attendu la fin de la pandémie pour s’y intéresser. Il y a d’autres sujets, comme celui de la science-fiction. « Running Man » est, par exemple, directement inspiré du livre de Stephen King. On y parle de la vie de ce personnage qui vend son corps et son âme à des jeux-télévisées. (rires)

Maintenant que l’on peut de nouveau repartir en tournée, où avez-vous prévu de jouer ? 

On a déjà une release-party importante au Dr. Feelgood de Paris le vendredi 23 septembre prochain au cours laquelle nous projetterons nos clips et ferons écouter l’album. Ensuite, le samedi 1er octobre, nous nous produirons à La Zone, du côté de Liège, en compagnie de Felt de se et Senttura. Enfin, nous serons en concert à l’International (Paris) le samedi 29 octobre prochain ! 


Spheres, c’est :

Jonathan Lino : chant, guitare, claviers

Olivier Moreau : guitare

Clément Santé : basse

Jesse Haddad : batterie

Discographie :

Iono (2019)

Helios (2022)

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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