Dernièrement, The Black Lab s’est mis aux couleurs du BetiZFest le temps de deux soirées. Dans un premier temps, le 30 mars dernier en y invitant No Fun At All, les Burning Heads et Jodie Faster et, dans un deuxième, le lendemain, en permettant à Unswabbed de fêter la sortie de son album, 6, en compagnie d’amis comme Bukowski et Noise Emission Control (le report viendra prochainement). Comme à son habitude, la rédaction s’est rendue à The Black Lab, bien déterminée à faire le plein d’énergie Punk !
Par Axl Meu
On aurait pu débarquer à Wasquehal la planche de skate à la main, mais disons que… Bref ! Pourtant, ce n’est pas l’envie qui nous a manqué ! Il faut dire que la soirée est estampillée « Skate Or Die » et qu’elle est animée par des groupes de Punk à roulettes (bon, surtout les Burning Heads et No Fun At All). En attendant, il y avait les Jodie Faster, qu’on ne présente plus ! Aujourd’hui, la formation de Punk/Hardcore investit la scène avec l’envie d’en découdre et de partager ses revendications (clairement d’actualité). Et pourtant, loin d’être morose (contrairement à l’actualité), le concert est vivant et parfois amusant (la touche d’humour apportée par Clément est bienvenue !). À côté, la recette ne change pas : le concert est particulièrement vif, les riffs plaqués sont toujours superbement exécutés et Mickaël parvient toujours à nous embarquer dans sa folie furieuse. Excellent !
Place aux Burning Heads : l’une des seules formations à avoir eu l’opportunité de se produire à deux reprises sur la scène de The Black Lab. Souvenez-vous, la dernière fois, c’était le 6 mai dernier en compagnie de Johnny Mafia et Poncharello. Pas de surprise, la température monte d’un cran lorsque le combo d’Orléans monte sur scène si bien que l’air nous semble difficilement respirable. Ce qui ne semble pas gêner les fans Hardcore qui accompagnent le groupe dans l’exécution de ses classiques (surtout « I Want Out ») et ses morceaux de son nouvel album, Torches of Freedom, bien représenté ce soir. Le concert de ce soir est à l’image du groupe : généreux, ce qui lui permet revenir sur ses diverses sources d’inspiration (on pensera plus particulièrement au morceau « Handcuffed », tiré l’original Opposite, très Reggae dans l’âme) et de permettre aux fans de travailler leur cardio. En tout cas, on doit dire que les Burning Heads ont accompli leur mission en chauffant le public avant l’arrivée de No Fun At All.
Et puisqu’une légende du Punk à roulette peut en suivre une autre, No Fun At All prend la main et parvient à captiver l’attention des Punk jusqu’aux ultimes rappels (au nombre de cinq : « Spirit », « Wow and I say Wow », « Beachparty », « Out of Sounds », « Master Celebrator » !). Comme leurs homologues français, les Suédois ont présenté au public leur tout nouvel opus, Seventh Wave (cinq morceaux y ont d’ailleurs été exécutés) et ont aussi embrassé le public nordiste : ça pogote, ça slamme depuis la scène dans la joie et la bonne humeur (et certains finiront littéralement trempés jusqu’aux os à la fin de la soirée). D’ailleurs, ces interventions ne gêneront pas les musiciens qui – tout du long – feront preuve de rigueur d’exécution. Pas mal !
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