Du Dreamer Fest au Brutal Swamp Fest, il n’y a qu’un seul pas. Le nom a certes changé, mais l’équipe et son identité, non. À quelques jours du Jour-J, nous avons pris des nouvelles de Nick Olasa, porte-parole du festival.

Propos de Nick Olase recueillis par Axl Meu


Salut ! Comment vous portez-vous à une semaine du lancement des hostilités ? 

Salut ! je suis fatigué mais heureux car dans une semaine je vais pouvoir me reposer. Plus sérieusement, nous avons hâte d’être le Jour-J et sommes très excités. Nous avons pas mal de préventes ce qui est très encourageant et rassurant pour cette première édition du Brutal Swamp Fest

Pourquoi êtes-vous passés du Dreamer Fest au Brutal Swamp Fest ? Pourquoi avoir changé de nom ? Pour affirmer l’identité du festival ? 

Il n’a pas été simple de trouver un nouveau nom. Brutal représentant la musique que nous proposons, Swamp évoquant le marais de Saint-Omer.  Le nom Dreamer Fest garde une sorte de valeur sentimentale, mais nous avons décidé qu’il ne convenait plus vraiment. Le mot rêveur pour du brutal n’est pas très adapté. De plus le nom venait du Dream’s et même si le bar est toujours partenaire. Eddy, notre ancien président, n’en est plus le patron, il n’y avait donc plus vraiment de lien direct. 

Comme d’habitude, l’affiche de l’événement mêle à la fois du local, du national et de l’international. Comment avez-vous choisi les groupes locaux qui participeront à cette nouvelle édition, à savoir Putrid Offal, In Hell et Hurakan ?

Comme d’habitude, pour les groupes locaux, Florent (Pruvost, NDLR) a décidé de choisir des groupes qu’il a eu l’occasion de voir en concert. Son expérience lui dit qu’ils vont plaire au public de Saint-Omer. Les trois sont talentueux et fonctionnent bien dans la région et ailleurs. Cela n’a cependant pas été simple de trancher car nous avons énormément de demandes. 

Plus généralement, comment avez-vous choisi les groupes ? Quels sont vos critères de sélection ? La violence ? L’actualité ? 

Flo cherche évidemment des groupes dans son genre de prédilection. La musique est donc violente oui mais aussi très technique et non commerciale. Il va chercher des groupes que nous ne voyons jamais en France ou rarement. Nous proposons un maximum d’exclusivités au festival et ce sont de véritables pépites. 

La plupart de nos groupes ont évidemment des sorties récentes mais il y a aussi une partie rattrapage car suite au Covid certains albums n’ont pas encore été défendus en France. Je recommande d’ailleurs le dernier album de Blood Red Throne, Imperial Congregation

Comment avez-vous fait pour amortir le prix des billets, sachant la crise économique que nous traversons actuellement ? 

En effet, onze groupes pour 25€, 30€ ou 35€, ça cache forcément une astuce. Je vais en fait à la rencontre de chefs d’entreprises locaux et propose des partenariats. Grâce à des dons, nous ajustons le prix pour proposer aux festivaliers une affiche de qualité et bien fournie à un prix très accessible. 

La concurrence est rude. Comment pensez-vous tirer votre épingle du jeu pour cette nouvelle édition ? 

L’année dernière, il y avait le Warm-Up du Hellfest à quelques kilomètres et il y a eu suffisamment de fans pour les deux événements… Une belle affiche, une ambiance familiale, une organisation faite et pensée pour être agréable, un prix cassé. Nous avons là de nombreux ingrédients pour séduire les festivaliers et ils sont déjà nombreux à nous être fidèles, car ils se souviennent de qui nous sommes, à savoir, une bande de copains qui n’avaient pas un euro en poche et qui se sont accrochés pour grandir d’année en année, quitte à faire des sacrifices personnels pour le partage d’une contre-culture et le bonheur des gens.


LE BRUTAL SWAMP FEST :

OÙ ? Saint-Omer (62) – La salle Vauban

QUAND ? Le 29 avril 2023

QUI ? Blood Red Throne, Severe Torture, Putrid Offal, Korpse, Basement Torture Killings, Hurakan, Cenotaph, Savage Annihilator, Human Waste, In Hell.

COMMENT ? https://my.weezevent.com/brutal-swamp-fest

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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