While She Sleeps, l’étoile montante du Metalcore britannique, était de passage à Lille le 18 mai dernier, à Le Splendid, dans le cadre de sa tournée française. Resolve et Ashen, deux formations du même style, étaient également à l’affiche : parfait pour animer cette soirée placée sous le signe des musiques extrêmes modernes. Heretik Magazine était de la fête. 

Par Axl Meu / Crédit photos : Moris Delciotto 


Les hostilités débutent avec Ashen, jeune formation francilienne aux allures de Boys Band, qui commence doucement mais sûrement à imposer son nom et son esthétique un peu partout sur la scène « core ». Néanmoins, même si le concert livré est de bonne qualité, car les musiciens sont vraiment doués, on peut regretter que les Franciliens ne prennent pas de risques. Ils alternent régulièrement entre gros moments de breakdown et passages calmes, sans trop sortir de leur zone de confort. Néanmoins, ils parviennent tout de même à remuer la salle, notamment en revisitant le classique de Nirvana, « Smells Like Teen Spirit ». C’est déjà ça. 

À la fin du concert, il fait vraiment chaud. Le bar du Splendid fait le plein et, certains chanceux ont même pu, et s’hydrater et arriver à temps pour le début de Resolve qui – souvenez-vous – était déjà passé saluer ses fans à La Bulle Café l’an passé, salle que les lyonnais revisiteront en octobre prochain ! Ici, Resolve ne trompe pas : on a affaire à du Metalcore 100% pur jus. Venu principalement présenter leurs nouveaux singles « Death Awaits » et « Move to Trash » (et aussi leur dernier album en date, Between Me and The Machine), la formation ne fait pas dans la demi-mesure : tout est millimétré à la seconde près, ce qui a pour mérite de soulever toute la salle ! Une belle découverte !

On ne peut pas reprocher à While She Sleeps d’être mauvais en communication : pour réussir et pour s’implanter dans le paysage musical, il faut être capable de créer une communauté à son image, solidaire et entreprenante. Ce que la formation a fait en créant la « Sleeps Society » sur la plateforme Patreon, permettant alors aux fans d’être les actionnaires du groupe. Et ça cartonne. Sleeps Society, c’est aussi le nom du dernier album du groupe, qui a fait l’unanimité, tout comme ses précédents. Alors, on comprend vite pourquoi la salle est comble : While She Sleeps est l’une de ces formations dans l’ère du temps qui sait parler à ses fans, souvent nés après les années 1990. Rien de très surprenant ce soir, si ce n’est que les Britanniques ont livré un show « lumières-» à la hauteur de nos attentes, particulièrement dynamique au cours duquel 7 morceaux du Sleeps Society ont été présentés. Il fait très chaud, très très chaud, mais le thermomètre continue d’exploser, notamment lors de l’interprétation express de « Killing in the Name » des Rage Against the Machine, permettant alors de secouer les simples touristes. Bref, While She Sleeps a été bon et aura, une nouvelle fois, marqué les esprits ! Bien joué ! 

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Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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