Située en région Wallonne, la petite commune de Baudour, section de la ville de Saint-Ghislain, héberge chaque année le Park Rock Festival. Logé dans le parc communal, le bien nommé festival accueillait, entre autres, Mass Hysteria et les Hollandais de Dear Mother. Retour sur cette sympathique journée à laquelle Heretik Magazine a participé.

Par Fred VDP / Photos : Moris DC


Dès notre arrivée sur le site nous savons que nous allons passer une bonne journée. Un accueil chaleureux de la part des bénévoles, un système de jetons efficace et financièrement accessible, des stands boissons à plusieurs endroits et un merch fluide. Un seul petit bémol : les Food Trucks présents sur le site ne prennent pas les jetons et nous sommes donc obligés de ressortir la carte pour manger. Mais ne soyons pas difficiles car tout a été mis en place pour faciliter la vie des festivaliers. Et rien que pour ça le Park Rock mérite déjà les félicitations !

Ce sont les Belges de Titans Rage qui ouvrent les festivités musicales. Le quintête propose un Heavy Metal énergique et moderne. Altruiste et bienveillant avec les premiers festivaliers, le groupe les remercie d’être venus tôt en offrant une tournée générale de bière, précisant qu’il n’est jamais simple d’ouvrir un festival. Pour le coup, Titans Rage a largement rempli le contrat ! Virgin Prozak enchaine ensuite avec un set rondement mené, entre rock alternatif et métal. Les namurois développent leur gros son avec des titres accrocheurs qui plaisent au public de plus en plus nombreux.

La découverte de la journée, pour nous, est sans aucun doute Cellar Twins. Jeune groupe originaire de Namur, ce quatuor enchante le public du Park Rock avec des titres proprement construits, de belles mélodies soutenues par une section rythmique costaude et un enthousiasme communicatif. A suivre sans aucun doute ! Les parisiens de The Butcher’s Rodeo et leur Hardcore brut et Groovy, puis les étonnants The Lucky Trolls et leur Irish Punk font tour à tour bouger un public jusqu’ici assez timide. Deux prestations radicalement opposées mais qui séduisent par leur côté décalé.

Tout s’accélère avec les trois derniers groupes de la journée. Habitués du festival, les lillois de Unswabbed enflamment la scène et déferlent leur rouleau compresseur Neo-Metal. La foule présente se soulève sur des titres musclés aux allures de coups de poing. Puis, aux alentours de 20h30, Dear Mother enchante ses fans avec ses mélodies et ses riffs inimitables. Une heure de set entre solos de guitare héroïques et titres qui en mettent plein la vue.

Il est enfin passé 22h lorsque les premières notes de “Mass Veritas” retentissent et que la bande à Mouss et Yann débarquent sur scène pour envoyer un peu plus de 1h30 de son aux furieuses et furieux. Mass Hysteria, c’est 25 ans de carrière et une dizaine d’albums, dont le dernier en date Tenace Part.1, qui prennent une ampleur démesurée lorsqu’ils sont joués en live. Le public est ravi car le groupe est généreux, comme à son habitude. Mass Hysteria donne tout, communique aisément avec son public et brasse sa discographie intelligemment, balançant de temps à autre, par l’intermédiaire de Mouss, quelques slogans pacifistes mais revendicateurs. Le groupe aime la Belgique et elle le lui rend bien. Positifs à bloc !

Une belle journée sous le soleil qui s’achève donc de cette manière, où les seules gouttes d’eau sont venues des tuyaux d’arrosage que les bénévoles ont envoyées sur le public afin de les rafraichir. Un grand bravo au Park Rock Festival où nous espérons avoir le plaisir de revenir l’an prochain.

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Rédacteur en chef d'Heretik Magazine

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