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Photo du rédacteurAxl Meu

LIVE-REPORT - Ellende + Groza + Servant (The Black Lab - Wasquehal)

Les soirées estampillées Black Metal, ce n’est clairement pas ce qu’il manque dans les Hauts-de-France. Et donc, il n’est pas très surprenant que la tournée conviant Servant, Groza et Ellende, tous de chez l’écurie AOP Records) ait fait escale à The Black Lab (Wasquehal) le 8 octobre dernier. Nous y étions.

Par Axl Meu / Crédit photos : Moris DC

 

Servant était la seule formation inconnue de la soirée. Et on ne peut pas dire que la formation nous ait laissé un souvenir impérissable. Les quatre musiciens, qui ont dernièrement accouché de leur troisième opus, Death Devil Magick, évolue dans une sorte de Black Metal mélodique (et mélancolique), conventionnel à souhait, respectant les codes musicaux et visuels du genre, qui a tout de même le mérite d’exister… Servant est une belle entrée avant le plat de résistance, Groza.

Et quel plat de résistance. Après un passage pour le moins mémorable à la Brat Cave en août 2022, la formation allemande - que l’on associe trop souvent à juste titre à Mgła - nous revient aujourd’hui de loin. Dernièrement, elle a certes fait paraître son troisième opus, Nadir, mais elle se remet toujours de la disparition de son bassiste, M.S., survenu en octobre 2023. Il n’est donc pas si surprenant de voir le leader de la formation, P.G., délaisser sa guitare au profit de la basse (en plus du chant). Naturellement, le nouvel opus est clairement mis en avant, mais la formation s’arrête aussi sur quelques moments forts de The Redemptive End, opus qui a clairement révélé le groupe au grand public, à savoir « Elegance of Irony » et « The Redemptive End ». Et ça marche : les mélodies sont variées, catchy et, clairement, même si la mode des groupes à capuche commence à s’estomper, la formation est parvenue à tenir en haleine le public (un peu clairsemé, il faut l’avouer) de The Black Lab. Un beau moment : leur succès est mérité.


Place à Ellende : autre formation estampillée Black Metal, mais un univers sensiblement différent à celui proposé par Groza. Finie la radicalité et les mélodies « catchy », place désormais à un ensemble particulièrement linéaire et torturé porté par L.G., la tête du projet, vêtu d’un ensemble paré d’ossements. Aujourd’hui, les Autrichiens focalisent notre attention sur leur deuxième opus, qu’ils ont dernièrement ré-enregistré (Todbringer est devenu Todbringerin). L’ensemble est de qualité et, il peut être parfois difficile de rentrer dans l’univers monotone torturé du groupe (bonjour la déprime !) : les compositions s’enchaînent, forment un ensemble cohérent, mais nous devons avouer que notre attention a été mise à rude épreuve lors de cette heure et quart de funestes mélodies, pour le moins singulières.


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