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Photo du rédacteurAxl Meu

LIVE-REPORT - Frank Carter & The Rattlesnakes (L'Aéronef - Lille)

Dernière mise à jour : 18 nov.

Frank Carter est incontestablement l’un des artistes qui aura le plus fait parler cette année. Notons tout d’abord la parution de son nouvel album, Dark Rainbow, en début d’année, une collab’ avec les Sex Pistols, mais aussi une tournée à succès et plusieurs prestations remarquées, notamment au Bataclan (Paris) mais aussi au Hellfest Open Air. 

En octobre, alors que la deuxième branche de sa tournée est en préparation, l’annonce fait l’effet d’une bombe : Frank Carter & The Rattlesnakes annoncent qu’ils prendront une pause à la fin de leur tournée. Raison de plus de se rendre à l’Aéronef de Lille le 15 novembre qui, naturellement, affiche complet : c’est tout simplement la dernière date française (et l’avant-dernière date tout court) du groupe !

Par Axl Meu

 

En ouverture, nous rencontrons les Kid Kapichi, déjà reconnus par les fans de Frank Carter. Par ailleurs, Jack Wilson, le chanteur, confiera très vite sur scène qu’il ne serait rien sans lui. En tout cas, on comprend la proximité qui unit les deux formations : sans être identiques, elles dégagent une belle énergie. De notre côté, nous retenons de cette ouverture le côté impertinent de son chanteur qui a teint son concert de son humour « so british ». Musicalement nous est servie une sorte de Pop-Punk/Rock Indie, à mi-chemin entre Blur et Oasis mais avec des guitares plus énervées : c’est assez pour nous faire passer un bon moment ! 


Souvent, il a été reproché à Frank Carter de s’être ramolli au fil des années et de proposer des albums toujours « soft » se détachant alors de l’esthétique Punk/Hardcore des débuts. Des choix artistiques, certes, mais qui ont divisé. Et pourtant, aujourd’hui, toutes les générations étaient là pour le saluer le temps d’un concert équilibré et généreux (cinq morceaux de Blossom figurent dans la setlist !). 

Rappelons tout d’abord qu’une performance réussie de Frank Carter se traduit surtout par de nombreux temps forts. Punk dévoué, le moshpit ne lui fait pas peur : il se rend dans la fosse, organise un circle-pit et finit par jouer les équilibristes… Une formalité pour lui qui, en gentleman aguerri, offre également leur(s) moment(s) aux représentantes de la gent féminine sur « Wild Flowers » avec ce « Women Only Moshpit ». De surcroit, il signe des autographes en direct « live », communique avec les fans situés quelque part au fond de la salle et laisse même un gamin de 13 ans reprendre « Crowbar » avec son groupe lors des rappels ! 

De la communion (même avec les Kid Kapichi en fin de partie !), mais aussi beaucoup de générosité et une belle (dernière ?) démonstration de charisme (surtout sur « Brambles »). De quoi nous interpeler : Frank Carter & The Rattlesnakes, c’est vraiment fini ? Pour toujours ?  



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