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Photo du rédacteurAxl Meu

LIVE-REPORT - High On Fire (The Black Lab)

Sous l’impulsion de A Gauche de la lune, The Black Lab recevait High on Fire et Crouch le 20 juin dernier, pour une soirée lourde et crasseuse. De quoi rassasier les quelques centaines de Metalheads présents à la veille de la fête de la musique. Les décibels étaient de sortie, Heretik Magazine aussi !

Par Fred VDP / Photos : Moris DC (retrouvez plus de photos sur nos réseaux sociaux)

 

C’est une formation relativement jeune d’existence qui se présente en ouverture de ce concert. Crouch, originaire de Gand, ne possède à son actif qu’un seul EP sorti l’an dernier. Pourtant il ne s’agit pas de parfaits inconnus qui composent ce trio et qui se présentent sur scène. En effet, le guitariste et chanteur n’est autre que Levy Seynaeve, leader de Wiegedood, formation gantoise de Black Metal bien connue dans la région. Crouch propose un Sludge bien gras, différent de l’univers proposé par l’autre projet de Levy. Ici la musique est hypnotique tout autant qu’elle est agressive, les riffs sont conçus comme des leitmotiv entêtants qui prennent une place considérable sur chaque titre joué. On sent clairement les influences d’un Celtic Frost ou d’un Tryptikon. Bref, Crouch est dans la droite lignée de ce que font les acolytes de Tom G. Warrior, et on aime plutôt ça ! Les belges enchainent leurs titres de manière clinique, avec une mention spéciale pour le morceau “Eden” sur lequel le trio montre de réelles performances techniques et scéniques. Levy Seynaeve remercie en français le public du Black Lab venu les applaudir en grand nombre. Un très bon set de la part de Crouch que nous sommes curieux de suivre et de revoir au plus vite.


The Black Lab est bien rempli ce soir, et c’est avec une ferveur sans retenue que le public lillois accueille les premières notes de « Karanlik Yol », la plage instrumentale aux sonorités orientales du dernier album de High On Fire, la tête d’affiche du soir. La bande à Matt Pike a sorti l’artillerie lourde et, fidèle à sa réputation, High on Fire va flirter tout au long du set avec les limites du sonomètre, et va nous envoyer des milliers de kilowatts sonores ultra lourds à en faire saigner nos tympans pendant plus d’1h15. Heureusement, c’est musicalement un set extrêmement qualitatif, et on se délecte tout autant des titres du dernier opus, Cometh the Storm, que des morceaux les plus emblématiques du groupe comme “Hung, Drawn, and Quartered”, “Last”, “Fury Whip” ou encore “Snake for the Divine”. Mais c’est toutefois le dernier album qui tient la dragée haute et qui enflamme un public totalement acquis à la cause des Californiens. La symbiose organisée par le trio fait mouche dans le public, et l’on sent de la part du trio une envie de partager le plaisir qu’ils ont à jouer ensemble. Le set s’achève sur “Darker Fleece”, dernier extrait de Cometh the Storm, et High On Fire prend ensuite le temps pour saluer comme il se doit The Black Lab.



Il nous faudra quelques heures afin d’atténuer totalement les acouphènes engendrés par la puissance sonore de High on Fire, mais comme le set a été magistral, on pardonne allègrement cet excès qui colle tellement à la peau de la formation.




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