La rédaction a profité de son escapade lilloise pour rendre visite à Simon Herbaut d’Euroguitar. Nous aimons porter différentes casquettes et devenir musicien le temps de quelques minutes ne nous déplaît absolument ! Au menu, quelques belles guitares et surtout : La nouvelle Epiphone Signature Bent Hinds de Mastodon sortie l’année dernière.

La marque s’est donc efforcée de reproduire la guitare dans ses moindres détails tout en respectant le cahier des charges imposé par le guitariste him-self. Le corps est en acajou, le manche collé et les touches en ébène. Rien de plus normal pour une Flying V. La guitare est également riche de ces quelques petits détails qui changent la donne, notamment l’accastillage et ce petit autoportrait derrière la tête. Mais encore une fois, nous nous éloignons de l’essentiel.
Comment sonne-t-elle cette guitare ?
Elle sonne du tonnerre. Il faut dire que les micros sont les mêmes que ceux utilisés sur celle du guitariste. Comprenez par cela que vous n’aurez pas de mal à créer ces effets de « crunch » pleins de saturation, ces sonorités qui vous tiennent tant à cœur. Les sonorités dégagées sont parfaites et collent à merveille aux rythmiques bien lourdes, grasses, comme celles de Mastodon en fin de compte… Petit détail important : Les deux potentiomètres « volume », et celui qui gère la tonalité se veulent très efficaces et progressifs.
La prise en main de cette guitare est agréable, bien que le manche soit assez imposant (il est de type 1958). Néanmoins, c’est un mal pour bien, car cette caractéristique est directement liée à la musique dont on est censé jouer avec cette pelle, du bon Rock/Metal. Ce manche qui en impose permet également aux notes d’être maintenues comme il se doit. C’est Rock, c’est dur, c’est lourd et ça impose le respect. Point à la ligne !
Bref, les amateurs de gros sons ont trouvé leur nouveau joujou. Pour un prix particulièrement attractif, vous pourrez vous la péter avec une guitare qui a de la gueule et qui, une fois ses cordes martelées, promet de belles animations sur scène. Les fragiles n’ont qu’à bien se tenir.