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CHARLY MILLIOZ • WARWICK Corvette

Dernière mise à jour : 3 févr.

Multi-instrumentiste et ingénieur-son à ses heures perdues, Charly Millioz est plutôt du genre à transformer tout ce qu’il touche en or. Il faut dire - et n’ayons pas peur des mots - que le musicien a du talent à revendre ! Actuellement focalisé sur Big Bernie (et la sortie / élaboration d’un triple EP : B, I et G), nous l’avons invité à Euroguitar histoire qu’il nous apprenne deux/trois trucs à la basse. Sans réel succès de notre part !

Par Axl Meu.

 

Tu joues également de la guitare et de la batterie, mais il semble néanmoins que tu as une préférence pour la basse… Pourquoi ?

La basse et la guitare se ressemblent, c’est vrai… Mais je dois avouer que j’ai une préférence pour la basse, parce que, quand je joue au doigt, j’aime la fluidité et le contact direct avec les cordes. En plus, lorsque j’utilise le plectre, je peux attaquer directement les cordes et jouer comme un « bourrin » - comme disent les autres - ce que je ne peux pas faire à la guitare ! Quand je suis à la guitare, je dois faire dans la mesure, être plus précis… Donc, oui, je dirais que c’est ce côté force de frappe - que tu as à la batterie d’ailleurs - qui me plaît beaucoup !

 

Tu as essayé trois basses… Est-ce que tu peux nous les présenter ?

Pour commencer, j’ai pris une basse d’entrée de gamme, une Easton Precision (le modèle PBR). Pour une basse à bas prix, je la trouve vraiment sympathique. Ça reste un bon instrument, parfait pour se faire la main quand tu débutes. Après, je trouve le manche un peu trop gros. Pour certains, ça peut poser problème, mais pour moi, ça va. Ensuite, je suis monté en gamme, j’ai sélectionné une basse Fender, une précision, une Mexicaine. En termes de lutherie, c’est vrai, on passe clairement à un autre niveau ! La basse a vraiment un côté « bûche », mais on peut aussi avoir des sonorités plus fines dans les aigus. Enfin, j’ai également essayé une Corvette, la Warwick, c’est vraiment autre chose. Ça se défend vraiment bien… Je l’ai trouvée un peu lourde, mais elle a le côté tranchant des basses Warwick que j’aime beaucoup !

 

Si tu devais choisir entre ces trois basses, laquelle choisirais-tu, et pourquoi ?

Difficile… J’aime beaucoup la Fender pour son côté simpliste, pour son volume, sa tonalité. Puis d’un autre côté, il y a la Warwick et son côté polyvalent, plus moderne…

 

Es-tu du genre à considérer la basse comme un instrument d’accompagnement ?

Non ! Je suis plutôt du genre à penser que tous les instruments doivent se compléter dans un même et seul morceau. Après, je dois avouer que j’ai un faible pour les morceaux où la basse est vraiment solide, comme si elle te donnait un gros coup dans la figure ! Pour ce qui est de mon style de jeu, je me suis imprégné du style de bassistes que j’admire, pas forcément connus, mais au jeu intéressant comme : Jonas Hellborg, Étienne MBappé (The Prophets), Laurent Paradot (Gâtechien)… Après, d’autres groupes m’ont inspiré, notamment les Melvins, Nik Bärtsch, Talk Talk de l’époque de Laughing Stock, King Crimson et j’en passe…

 

Tu fais du son à côté. Dis-nous-en plus !

Ça fait quelques années que j’enregistre, oui ! Comme tous les gens qui se lancent dans le son, j’ai commencé par m’occuper de mes groupes : Sandpipers, puis Big Bernie... En ce moment, je suis en train de m’occuper de Dear Liars, et je me suis également occupé de la dernière sortie de Monsieur Thibault, Go Gauthier !

 

FACEBOOK : bigberniemusic

Sandpipers



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