RACKET CORP
- Chris Kilmister
- 4 sept.
- 3 min de lecture
Régulièrement, une formation des Hauts-de-France viendra se présenter et parler de son actualité. C’est le principe de notre rubrique Touche Pas à Mon Underground. Désormais, vous n’aurez plus aucune excuse pour ne pas les soutenir et ne pas les voir en concert ! Cette fois-ci, nous avons laissé la parole à Racket Corp.
Une rubrique proposée par Chris Kilmister.
Nous sommes Racket Corp, un duo Punk'n'Roll qui synthétise Hardcore, Alternatif et Metal hérité des 80’s et 90’s pour envoyer un maximum d'énergie ! Le groupe est constitué de Pierre à la batterie et de moi (Franck) à la guitare et au chant.
On se connaît et on joue ensemble depuis 1995 ! Le groupe s'appelait Sims, à l’époque, et fusionnait déjà Punk et Metal. Et c'est début 2017 que j'ai eu envie de revenir aux sources en mode one-man band. Un an plus tard, Pierre est venu me rejoindre et on en est restés là ; non pas qu'on n'aime pas les bassistes, mais l'idée de départ du projet a toujours été un certain minimalisme pour un maximum de bruit ! D'ailleurs, c'est de là que vient l'idée de la « Corporation du Racket » (vacarme).
Notre dernier album Mutations montre une réelle évolution de notre musique. Au son Noise Punk des débuts sont venues se greffer des influences plus Metal, Stoner et Post-Hardcore... En gros, nous avons mis l'accent sur plus de variété dans nos morceaux et les lignes de chants sont plus mélodiques.
Les chansons sont principalement écrites sur une guitare acoustique. Je trouve des riffs, les associe, cherche des lignes mélodiques et enfin des paroles. Puis, je les présente à Pierre qui ajoute sa touche personnelle et donne du relief avec sa batterie et apporte souvent des idées de structures et d'arrangements sur la matière brute que je lui propose.
Nos textes couvrent beaucoup les travers de l'humanité : l'aliénation, la politique, l'écologie, la surconsommation, les idéologies, la technologie... Le message de Mutations est que notre espèce se transforme progressivement en quelque chose de différent, s'éloigne de ses racines et court à sa perte.
L'album a été enregistré à la Malterie (Lille) par notre ami Lucas Verreman, avec qui on avait déjà bossé sur Screaming Skull, notre premier album. On a fait les prises d'instruments en live, afin de garder l'énergie brute, puis on a ajouté les voix. Le processus n'a pris que deux jours. Ensuite, Lucas a mixé le tout avec notre assistance, pour ajouter des variations (notamment sur les sons des voix).
Nos influences musicales vont de Sonic Youth à Motörhead, en passant par Kyuss, Discharge, Nirvana, The Stooges et tant d'autres ... Niveau littérature, j'adore des trucs comme Orwell et Damasio pour le côté dystopique. Le livre « Sapiens » de Yuval Noah Harari m'a pas mal inspiré pour des paroles de chanson, ainsi que le mouvement situationniste, par exemple. Et pour finir, je citerais volontiers des plasticiens comme Max Ernst qui a beaucoup expérimenté ou encore Banksy pour sa critique impertinente de notre société. Vous pourrez nous retrouver sur scène le 27 septembre à la Taverne Elektrik (Amiens), le 18 octobre au Rat Perché (Arras) et le 22 novembre aux Sarrazins (Lille)… Le label américain Forbidden Place Records nous presse bientôt un CD et on continue à chercher des dates en France et en Belgique pour faire découvrir ce nouvel album ! À bon entendeur… Keep on Rocking in a Free World !
Pour plus d'informations : https://www.facebook.com/racketcorp