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ROMAIN HABRZYK • MARTIN&CO 000-28EC

Dernière mise à jour : 3 févr.

Les interviews que nous passons à Euroguitar nous permettent souvent d’en savoir plus sur les musiciens des Hauts-de-France, qu’on a souvent tendance à réduire à une seule étiquette, une seule esthétique : celles de leur groupe. Mais il arrive parfois que ces derniers fassent tomber le masque. Ce fut le cas avec Romain Habz, chanteur/guitariste émérite de Nornes, qui, bien qu’officiant dans un registre plutôt sombre avec sa formation, s’est révélé au grand jour.

Par Axl Meu.

 

Tu as choisi trois guitares de style totalement différent : une Jackson, une Martin&Co et une Duesenberg. Est-ce que ça a un rapport particulier avec le style de musique que tu joues avec Nornes, à savoir le Doom ?

Non, pas forcément. C’est plutôt par rapport à ce que je joue dans la vie de tous les jours, parce que j’aime bien jouer de tout et que je n’ai pas de style de prédilection. Pour ce qui de la Jackson, ça reste quand même la base quand on joue du Metal. La deuxième que j’ai essayée - la Duesenberg - c’était pour m’essayer à un style plus conventionnel avec des accords un peu plus Jazzy. Enfin, la Martin&Co, c’est parce que j’ai également un penchant pour la musique Folk.

 

Est-ce que tu joues d’un style particulier en fonction de tes états d’âme ?

Le Doom, ça reste vraiment mon style de Metal de prédilection. Après, je n’ai pas vraiment d’état d’âme particulier quand je joue… Pour moi, chaque instrument, chaque style apportent leur lot d’émotions, de ressentis. C’est pour cette raison que j’ai choisi ces guitares : elles correspondent aux trois styles que j’aime jouer : le Folk, le Metal et le Blues/Jazz…

 

Tu m’as dit après avoir essayé les trois guitares que la Martin&Co était ta préférée. Pourquoi ?

J’adore les Martin&Co. J’ai toujours eu un énorme respect pour cette marque, de même que Guild. Pour ce qui est de celle que j’ai essayée, c’est une guitare de type « jumbo » avec une petite caisse de résonance qui renvoie donc un son assez compressé, assez brillant, avec une belle rondeur dans les basses. Et puis la qualité du bois et le toucher font qu’on ne rencontre pas trop d’obstacles pour ce qui est du placement des doigts.

 

Quand tu composes pour Nornes, tu commences sur une guitare acoustique ou électrique ?

Ça dépend. Je peux ébaucher des idées sympathiques aussi bien sur une acoustique que sur une électrique… En général, ça vient de la guitare électrique, mais je dois avouer qu’il y a des idées de morceaux qui sont venues de l’acoustique dans ce que l’on joue aujourd’hui avec Nornes. En général, je compose le soir, tard, ou lorsque j’ai vraiment un moment à moi. Quand je suis au travail, il m’arrive parfois de retranscrire mes idées depuis mon téléphone portable…

 

Quelques mots sur les deux autres guitares que tu as essayées ?

Forcément, la forme de la Jackson est vraiment chiadée. Là-dessus, il n’y a rien à redire, néanmoins, je trouve que les micros font un peu défaut. Ce sont des micros de série qui manquent d’impact… La Duesenberg était très sympathique, elle est faite pour jouer sur des cordes assez « light »… Ça m’a un peu déboussolé, moi qui ai l’habitude de jouer sur des guitares « baryton » avec un plus gros tirant…

 

Actuellement, Nornes est en train d’enregistrer son deuxième EP au Sound Up Studio de Tourcoing… Quelques indications à nous donner ?

On va rester sur les mêmes idées que notre premier EP, Vanity, de sorte à confirmer ce qu’on a fait : pas beaucoup de morceaux, mais des pistes longues avec un interlude. On garde le même principe de composition en essayant toutefois d’enrichir les textures des voix et des guitares. Côté enregistrement/production/mastering, on reste avec Guillaume DCT et pour ce qui est de l’artwork, on continue de travailler avec Maxime Wolff

 

LES GUITARES :

Martin&Co - Street Master – 1699€

Jackson - Kelly Kex – 739€

Duesenberg - Starplayer III – 1999€

 

FACEBOOK : Nornescult



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