ST. PYTHON

C’est st. python qui vient se présenter et parler de son actualité pour ce nouveau numéro de #TouchePasÀMonUnderground. Le groupe de Post-Punk va bientôt sortir son 1^er EP, cède le passage, mais vous en saurez plus ci-dessous.

Propos recueillis par Chris Kilmister.

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Bonjour Chris, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui lisent Heretik Magazine. Nous sommes st. python, nous jouons du Post-Punk en français et nous vivons dans le Valenciennois (59). Nous sommes un quatuor constitué de Simon (batterie), Renan (basse), Pierre (guitare) et Franz (synthé & voix). Nous sommes tous les 4 assez actifs, chacun à notre façon, dans la scène locale. C’est pourquoi il n’est pas surprenant que nous nous soyons croisés au comptoir d’un bar, à l’école de musique, devant un concert, dans une salle de répétition ou encore autour d’un jeu de société.

Fin 2023, Renan, Simon & Pierre échangent sur l’idée de faire ensemble de la musique orientée Post-Punk, Cold Wave, ils composent quelques riffs et, rapidement, Franz rejoint l’embryon. Le studio de répétition est basé dans le village de Saint-Python, c’est aussi là que vivent Simon & Pierre. Vous imaginez facilement la suite, le quartet passe quelques mois à se demander comment nommer cette nouvelle entité musicale et se rend compte que l’évidence est sous ses yeux, « st. python : c’est top ».

Au niveau des influences, nous pouvons citer Fontaines D.C, Gurriers et Gwendoline sans trop prendre de risque. La force de nos compositions est que nous venons tous d’univers musicaux, et plus largement culturels, assez différents. Nos influences sont aussi cinématographiques, littéraires et sociétales. D’ailleurs, notre set est ponctué de samples issus de discours, de films et notamment de phrases tirées du bouquin et du film Trainspotting d’Irvine Welsh.

Nous avons composé une dizaine de morceaux : on part souvent d’une idée de guitare sifflotée par Pierre et on jamme à 4 autour. Franz écrit les textes lors de trajets en voiture durant lesquels défilent divers paysages urbains et ruraux de notre territoire qu’on affectionne. Il dicte à son téléphone des pensées instantanées, la façon dont les gens se partagent l'espace urbain reflète bien certaines réalités de notre époque. Il retravaille ensuite toutes ses élucubrations dictées et rédige des textes. La langue française est importante, car elle permet de parler de notre environnement de vie avec sincérité et fidélité, d’employer de l’argot, et de créer une conversation claire avec le public.

On a la chance d’avoir Simon, il est ingénieur du son et gérant d’un studio d’enregistrement, donc il maquette tout ça et on a de la matière pour travailler et développer les compos au fil des répétitions. En parallèle, depuis un an, nous avons fait quelques concerts bien sympas et ainsi tester notre première salve de compositions devant le public. Cette première étape était indispensable pour nous, afin de parfaire nos morceaux, de plus nous nous sommes rendu compte au fil du temps que le rendu live est très important pour le groupe. C'est pourquoi nous avons décidé que la restitution, la gravure dans la roche de cinq de nos morceaux, passerait par un enregistrement “live” en studio.

L’EP s’intitule cède le passage, c’est aussi le titre de l’un des morceaux que comportera le disque. Il renvoie à l’idée qu’on est simplement de passage et qu’il faut en profiter un maximum, qu’aussi, parfois, c’est bien de laisser passer les autres, même si on a la priorité, ce n'est pas grave. En fait, rien ne l’est tant que ça, la légèreté est de mise si on veut s’élever.Le disque a été enregistré cet été au Rivertone Studio qui venait d’ouvrir ses portes et qui est donc géré par Simon, c’est Fabien Ménart qui est resté le plus longtemps assis en régie. Aussi, notre ami de longue date Maxime Wolff a été associé à la direction graphique du disque et de ses diverses déclinaisons.

cède le passage sortira physiquement début 2026. On avait bien sûr imaginé une date de sortie avec un joli rétroplanning mais comme tout projet, d’autant plus autoproduit, ça a pris un peu de retard. On va d’ailleurs lancer une campagne de prévente / crowdfunding avec plein de contreparties sympas qu’on a pris plaisir à imaginer pour l’occasion.

Il y aura une série de concerts autour de cette sortie afin de fêter ça comme il se doit. En attendant, on a quelques dates de prévues et notamment un passage par l’Est, ainsi qu’une date au Vecteur à Charleroi le 30 novembre 2025. Nous sommes en constante recherche de concerts, on adore ça et on est vraiment faciles à accueillir et plutôt sympas.

Merci à celles et ceux qui auront pris le temps de nous lire jusqu’au bout, à Chris et à Heretik Magazine pour la sollicitation et plus largement à celles et ceux qui nous font confiance depuis un an, qui nous écoutent, viennent nous voir en concert et suivent le groupe. On nous avait dit : “C'est à la fois courageux et inconscient ce que vous faites”, ça nous va ! Bises !

Pour plus d'informations : https://www.facebook.com/stpython59