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Photo du rédacteurAxl Meu

LIVE-REPORT - Alcatraz Festival 2023 (Jour 1)

Dernière mise à jour : 1 juil.

Si l’Alcatraz Festival s’est imposé dans le paysage des musiques extrêmes ces quinze dernières années, ce n’est pas pour rien. Le festival courtraisien a toujours été à l’écoute de ses festivaliers et a su répondre à ses besoins, tout en diversifiant sa programmation. Désormais, le line-up du festival courtraisien n’est plus tout à fait axé sur des formations typées « Thrash / Heavy Metal », comme ce fut le cas les premières éditions. Aujourd’hui, la programmation s’est ouverte et le festival a même osé inviter Electric Callboy en tête d’affiche. 

Par Axl Meu / Crédit photos : Moris DC (retrouvez plus de photos sur nos réseaux sociaux)

 

Désormais éclectique à souhait, l’Alcatraz Festival peut donc séduire, au-delà de la sphère Metal « pure et dure ». Heretik Magazine - logeant à quelques kilomètres de l’événement - ne pouvait manquer en rien cet événement. Et comme chaque année, nous étions parmi les premiers à poser notre tente le jeudi 10 août et à « chiller » avec nos amis et à passer en revue le plus de groupe possible. Car des groupes, nous en avons vu par dizaine ! 


Après une première soirée animée par des groupes de reprises, nous attaquons le gros du morceau le vendredi 11 août et sommes toujours accueillis comme il se doit par une troupe jouant à tue-tête le classique de Kiss « God of Thunder ». Le premier concert commençant aux alentours de 11h30, nous prenons le temps de découvrir les nouvelles installations du festival. Rien n’a vraiment changé depuis l’année dernière : le site est toujours divisé en plusieurs endroits stratégiques, à savoir les quatre scènes (La Prison Stage, la Swamp, la Helldorado et la Morgue) et le bar Metal le « Presidio » (un lieu de débauche où il est bon de se ‘’poser’’). Les petits changements se feront, quant à eux, remarquer plus tard dans la soirée, lors des animations visuelles et pyrotechniques !


Quant au système de restauration, il est resté le même. Depuis 2022, un système de jeton a été mis en place pour éviter le gaspillage et préserver la propreté du site. Ainsi, on est désormais loin des premières éditions : souvenez-vous, lorsque les nombreux gobelets et déchets jonchaient le sol en fin de journée, c’est du passé ! Et c’est tant mieux ! 


Musicalement parlant, la première journée a été marquée par plusieurs temps forts (le grand retour de Forbidden !), même si nous devons avouer que l’annulation de dernière minute de Gaahls Wyrd et Overkill a quelque peu refroidi nos ardeurs. Par chance, les deux formations ont été remplacées au pied levé par les excellents Alkerdeel et Evil Invaders (qui, pour le dernier, s’est produit trois années d’affilée à l’Alcatraz, c’est dire s’ils sont aimés ici !).


La journée commence tranquillement avec Eleine, formation de Metal Symphonique, puis s’enchaînent naturellement avec la performance « express » et « brutale » de Serial Butcher. Par la suite, Windrose (les protégés de Maurizio Iacono de Kataklysm) et les frenchies de Rise Of The Northstar embraient le pas avec un show visuel et technique. Windrose est clairement un Alestorm en devenir, tandis que ROTNS propose une sorte de « sous » Hatebreed sur la thématique des anime (par contre, Vithia, leur chanteur, semble pas trop être en forme…). Par la suite, la programmation sous la Swamp nous semble un peu chaotique, suite à l’annulation de Gaahls Wyrd et au retard annoncé de Frozen Soul. Nous profitons de cette confusion pour nous restaurer et retrouver Metal Church qui effectue là son premier concert européen depuis la mort de Mike Howe, désormais remplacé par Marc Lopes (le chanteur de Ross The Boss). Ce nouveau Metal Church a fait paraître un album dernièrement, le très encouragent, Congregation of Annihilation, représenté à un hauteur d’un seul titre, « Pick a God and Prey ». Le reste, c’est du classique avec « God of Wrath », « Beyond The Black » et « Badlands ». Néanmoins, bien que nous adorions Metal Church, nous devons émettre quelques réserves : la voix trop criarde de Marc ne colle pas vraiment au répertoire de Mike Howe… 


Nous reprenons des forces avec Unleashed et Immolation qui nous livre parpaing sur parpaing (nous sommes d’ailleurs bien heureux que la scène Death Metal soit bien représenté sous la Swamp aujourd’hui : on attend de pied ferme Possessed et I Am Morbid). Mais le groupe qu’on attend le plus, c’est sans doute Forbidden, le groupe qu’a contacté l’Alcatraz suite à l’annulation d’Anthrax. D’ailleurs, pour célébrer ce retour en grande pompe sur le Vieux Continent, l’Alcatraz et le groupe se mis d’accord pour mettre les petits plats dans les grands : une date exclusive a même été organisée au Café Elpee de Deinze deux jours avant l’événement (nous n’y étions hélas pas… Les quelques centaines de places mise à disposition  se sont arrachés avant même que nous ne soyons manifestés…). Aujourd’hui, Forbidden ne dispose plus que de deux membres originaux (Matt Camacho à la basse et Craig Locicero), mais a pu tout de même compter sur Steve Smyth (guitare) et Chris Kontos (batterie, ex-Testament) et Norman Skinner (chant, Hellscream) pour compléter ses rangs. La performance livrée a finalement répondu à toutes nos attentes : la setlist a principalement mis à l’honneur Forbidden Evil (1988) et Twisted Into Form (1990) et le concert a été animé par de nombreux happenings, comme des éléments pyrotechnique et des vidéos antiguerre (pro-Ukraine pour le coup). Les morceaux sont très bien exécutés et beaucoup sont repartis du pit avec le sentiment d’avoir vécu un moment gravé à vie !

Après un Possessed intéressant porté par Jeff Beccera un poil essoufflé, mais revendiquant toujours l'émergence de la scène Metal, nous retrouvons Powerwolf qui nous offre un set classique, mais toujours aussi digne d'une tête d'affiche : son Power Metal théâtral très accessible fait l'unanimité au sein du festival ! Qu'on n'aime ou pas, les loups-garou font le taff ! Tout comme I Am Morbid, porté par un David Vincent qui s'évertue à reprendre avec classe les classiques de Morbid Angel ! Et pour terminer, du classique avec Michael Schenker qui nous propose une petite rétrospective de sa carrière, en passant par U.F.O. et M.S.G. ! On adore !





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