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LIVE-REPORT - Brutal Swamp Fest

A l’aube des premiers festivals en extérieur, il reste quelques dates incontournables « indoor » que nous ne voulons absolument pas manquer. Le Brutal Swamp Fest en fait partie. Pour sa deuxième édition, les organisateurs avaient convié Vomitory, Teethgrinder ou encore Brutal Sphincter.

Par Fred Vdp / Photos : Axl Meu

 

Notons d’abord l’excellent accueil réservé aux festivaliers et aux partenaires. C’est dans une ambiance conviviale qu’à lieu le Brutal Swamp Fest, dans une salle qui, à première vue, ne semble pas taillée pour accueillir un tel événement. Pourtant, grâce aux bénévoles, il faut bien avouer que l’on s’y sent très vite comme chez soi ! Des Food Trucks de qualité, un merch placé sur deux endroits, et une grande salle dont la scène permet aux groupes de s’exprimer avec le plus d’aisance possible. À noter également des améliorations par rapport à la 1ère édition : un timing précis, un son bien meilleur et un accès aux salles (merch et restauration) beaucoup plus espacé.


Côté musique, puisque nous sommes ici pour ça, le line-up a été judicieux et qualitatif. Ce sont les locaux de Firewheel qui démarrent la journée avec un Melodic Black Death très sophistiqué. Le quatuor a une belle présence scénique et leur set, bien huilé, nous séduit d’entrée. Un bon 40 minutes de jeu puis c’est au tour de Wasteland d’envahir la scène avec un Brutal Death classique mais bigrement efficace. Une énergie débordante de la part de Clément au chant qui fait sortir le public de ses gonds. Un très bon show pour le combo francilien.


Mais la première grosse claque de la journée va nous venir tout droit de chez nos voisins Belges. Storm Upon the Masses propose un Brutal Death très technique, sans concession et avec une succession de titres sans retenue qui font littéralement chavirer le public dans le bonheur le plus total. On s’en est pris plein la tronche pendant 40 minutes mais on a adoré ! Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Misgivings va en rajouter une bonne couche avec un Death Metal « old school » qui fonctionne à merveille. La sympathie du quatuor francilien est communicative et on ressent pleinement leur plaisir de jouer.


Petit aparté dans un festival à tendance Brutal, Serpents Oath va « calmer le jeu » avec son Black Metal hyper scénique mais toujours aussi efficace. On ne se lasse décidément pas des prestations de la formation belge qui assure le spectacle.

Les liégeois de Brutal Sphincter viennent ensuite mettre leur touche d’humour et d’insouciance, alors que Teethgrinder, 1h plus tard, y amènera la touche Grind de la journée. Même si ces deux formations ont été celles qui nous ont le moins convaincus, elles ont toutefois fait le travail pour le grand plaisir des fans.


C’est aux alentours de 23h30 que Vomitory fait son entrée. Les suédois, forts de leurs 34 ans d’existence, vont déverser leur légendaire Death dans lequel on retrouve notamment All Heads Are Gonna Roll, leur dernier album en date. Un très bon set de Vomitory, malheureusement écourté par l’accident déplorable d’un spectateur trop échaudé, dont la tête vient heurter la scène en slamant. La sécurité sera d’ailleurs le seul bémol du festival. De plus en plus d’énergumènes alcoolisés ne se maitrisent pas et auraient parfois besoin d’être rappelés à l’ordre par un service de sécurité ferme.. qui n’a pas été efficace cette fois. CQFD.

On retiendra donc l’essentiel : la qualité de cette 2ème édition du Brutal Swamp Fest, avec de belles prestations et de bonnes découvertes, et une organisation qui a su s’améliorer afin de rendre cette journée agréable.



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