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LIVE-REPORT - Durbuy Rock Festival (Bomal-sur-Ourthe - BE)

  • Photo du rédacteur: Axl Meu
    Axl Meu
  • il y a 12 minutes
  • 8 min de lecture

En ce début avril, nous retrouvons le Durbuy Rock Festival et la salle du Sassin de Bomal-sur-Ourthe qui pour sa 28éme édition propose une affiche toujours riche et variée. Pour cette journée de vendredi propose un programme brutal avec des légendes attendues.

Par Franck Lasselle / Crédit photo : Moris DC (retrouvez plus de photos sur nos réseaux sociaux)

JOUR 1 :

Strayed From Humanity a gagné le tremplin du festival et a l’honneur d’ouvrir dans la salle du Sassin devant un public fourni. Avec un Metalcore rageur, les musiciens mettent le feu. La voix éraillée d’écorché vif est parfaite. Chaque titre est une déclaration de guerre qui remue un public chaud. Les musiciens sont motivés et heureux d’être là et cela donne un excellent concert très vivant. Strayed From Humanity a lancé le festival idéalement, son Metalcore sans concessions a fait effet.



Dehors, c’est Nervous Chillin’ qui lance la fête. La formation belge est revenue récemment aux affaires et va envoyer la sauce avec envie. Son Punk mélodique est fun, entraînant et énergique. Le tout est sans prise de tête et taillé pour remuer la foule. Le soleil colle idéalement avec des titres simples et directs portés par un chant nerveux typique du genre. Tout cela est agréable et donne la pêche instantanément. Avec une prestation énergique, Nervous Chilin’ a mis le feu comme savent si bien le faire les formations punk.



Black Tartans est une référence pour les amateurs de Punk Rock celtique. L’entame est un concentré d’énergie. La cornemuse se fait entendre et cela colle une jolie claque. Le côté frais et enjoué est ravissant, la grosse voix de Mac Sly est top et les riffs dans l’esprit punk direct. La fête est totale, le public remue dans une ambiance fraternelle. On sent de la générosité et de l’envie chez les musiciens avec un sens du partage dans l’esprit du genre. Black Tartans a confirmé sa force pour une musique enjouée fédératrice.



La foule est là dehors pour retrouver Lenght Of Time. La légende du Hardcore Belge est attendue et dès l’intro une atmosphère de tempête plane. Le démarrage abrasif confirme l’idée. Le groupe balance un son brutal sans pitié. Le chant de cinglé de Ives fait effet, chaque titre a des airs de déclaration de guerre. Le public apprécie et remue fortement. Le côté écrasant fait des dégâts en forme de chape de plomb. Lenght Of Time a montré une grande forme et donné une leçon de hardcore.


Avec leur Hard celtique, les Français de Celkilt mettent le feu partout. Violon, cornemuse, guitare acoustique sont de sortie et cela donne un début énergique. Le côté endiablé est plaisant avec un côté accrocheur fédérateur, le tout porté par une voix éraillée bourbonnée. La communion est totale, le groupe va chercher un public qui adore l’ambiance St Patrick. La suite est enjouée et festive forte de l’esprit celtique. Celkilt a été à la hauteur de sa réputation, il a mis le feu avec une classe folle et donné le sourire à tout le monde.



Dehors une autre légende du Hardcore est attendue. Do Or Die est une référence apte à faire mal. L’entame est sauvage, Chris et Angelo sont déchaînés hurlant comme des fous avec énergie. Le rythme est intense et chacun apprécie un son Hardcore rentre dedans. La foule est remuante et apprécie une leçon de violence sans concessions. Tout l’âme du hardcore est en action en forme de raclée dans la gueule. Do Or Die a été puissant, le temps n’a pas affaibli sa rage et sa colère qui ont bousculé le festival en beauté.


Un gros morceau s’annonce avec Tagada Jones, redoutable machine de Punk/Hardcore. Le début est énorme, le ton abrasif fait effet de même que le chant hargneux en français de Niko. Le rythme est sauvage comme un uppercut. La salle est blindée, l’ambiance énorme avec des premiers rangs en fusion. Il y a une belle idée de guerre musicale portée par des textes engagés sur une musique féroce. Tagada Jones a proposé un concert intense et a communié comme rarement avec une foule déchaînée.



Dehors une autre légende arrive. Pro-Pain tabasse depuis plus de 30 ans avec à sa tête le charismatique Gary Meskil. Le groupe est en forme, le début est écrasant avec une intensité démentielle. Gary est enragé et hurle comme si sa vie en dépendait avec une colère qui donne le frisson. Le ton musical est implacable en forme de tempête hardcore. Le tourbillon ne cesse pas et entraîne la foule dans une violence sans pitié. Pro-Pain n’a pas fait semblant de faire mal, il a donné une leçon de hardcore en bonne et due forme.



Ceci achève pour nous une journée bien remplie. Le Durbuy Rock Festival est lancé idéalement, l’affluence a été forte et les concerts ont été intenses mettant bien en avant rage et puissance.


JOUR 2 :

La première journée du Durbuy Rock Festival a été une réussite. Pour son second jour le festival propose un programme riche avec un équilibre entre formations découvertes et grands noms de la scène métallique.


Tout démarre avec Bulldozer And The Machine Guns. Gagnants du tremplin du festival les belges plongent la foule dans un univers stoner psychédélique. Le ton est intense avec une voix sortie du lointain dans un esprit space rock. La musique fait trembler les murs et dégage une idée Desert rock aérienne. Le chant clair fait effet avec un côté Rock US. Ce concert a fait nager la foule dans le lointain, Bulldozer And The Machine Guns a fait effet en mixant avec talent puissance et sensibilité avec une grande profondeur d’âme.


Dehors, avec Lost In in Between, on retrouve un autre lauréat des tremplins. La formation belge fait vite mal avec un groove Metal incisif. Le son est énorme et Amira impressionne en growl féroce et en chant clair. Les titres dépotent avec un côté féroce et une touche accrocheuse à la croisée de Jinjer et de Gojira pour les riffs. La hargne et l’envie dégagées remuent la foule, chaque titre faisant effet de coup de poing. Lost In Between a proposé une prestation efficace en forme de charge intense.


Avec Diluvian, le Metalcore est à l’honneur et d’entrée il tabasse. Le ton est brutal et accrocheur avec une pincée de voix claire à fleur de peau. La suite est prenante, il y a du Parkway Drive dans cette capacité à mixer les ambiances. Quand la poudre parle ça fait mal et de bons pogos sont déclenchés dans la fosse. Chaque titre va efficacement alterner entre sauvagerie et côté radiophonique prenant. Diluvian a été à la hauteur de l’évènement et a montré qu’il pouvait grimper les échelons rapidement.



Les Français de Destinity vont faire planer un vent violent. L’entame est sauvage avec un rythme énorme qui prend à la gorge. Mick impressionne par son chant acéré tandis que ses compères balancent le meilleur d’un son Death. La hargne dégagée fait mouche auprès d’un public conquis. Chaque titre dépouille dans un ton death mélodique avec des teintes thrash sauvages. Quand le groupe envoie la sauce il se fait implacable. Destinity a été énorme et confirmé qu’il demeurait un gros client du genre.



Avec Reluiquiae, le Folk s’invite avec cornemuse, violon, viole de gambe et bouzouki. Le côté dansant, festif et accrocheur fait effet avec un joli chant profond vivant. Les allemands entraînent la foule dans un univers médiéval avec une parfaite utilisation des instruments anciens. Un sens mélodique se dégage et le public apprécie le voyage. Reluiquiae a proposé une prestation envoûtante en forme de concentré de Folk médiéval avec une pointe de Metal. Ce concert a été une belle fête en forme de communion.



En matière de Death mélodique, Nightrage est une référence. Dès l’entame on retrouve un jus racé puissant. Le ton abrasif et hargneux de Togas est efficace, le rythme intense avec un côté mélodique plaisant. Le tout évoque un mixe entre la hargne de At The Gates et la force accrocheuse d’In Flames. Tout cela est efficace et ravit un public heureux de savourer ce mixe subtil. Avec ce concert Nigthrage a été au top en proposant le meilleur d’un son suédois irrésistible.


Les Belges d’Acus Vacuum font planer un vent Pagan Folk médiéval. Cornemuse et viole de gambe sont de sortie dès l’intro. Le ton Pagan se fait bien entendre et cela donne une ambiance en forme de plongeon dans une autre époque avec une force d’âme pleine de feeling. Il se dégage un idée de voyage musical fascinant proposée par un groupe au sommet de son art. Acus Vacuum a proposé un concert hypnotique qui a transporté la foule dans un univers médiéval attirant et chaleureux.


Winterfylleth garde le ton Pagan avec une touche Black Metal. Les anglais collent une claque d’entrée. Le ton est violent et aérien en forme de voyage vers des terres lointaines. Le côté puissant est prenant porté par le chant enragé de Chris. Il se dégage de belles ambiances au milieu de la tempête avec un aspect aérien et atmosphérique. Ce mélange a un côté hypnotique qui transporte la foule. Avec un concert violent, accrocheur et épique Winterfylleth a confirmé qu’il était un des meilleurs représentants du genre.


Dans la salle c’est une légende du folk qui s’annonce. C’est une chance d’admirer Les allemands de Corvus Corax dans un cadre intimiste. Les musiciens en imposent avec leur tenues médiévales. Cornemuses, biniou, bombardes, zink et percussions sont prêts et la fête est totale dès l’entame. Le chant profond en allemand de Hatz fait merveille et cela entraîne la foule en terres anciennes avec une classe folle. Les titres sont à la fois accrocheurs et puissants et on ne peut qu’apprécier le côté magique et théâtral dégagé sur scène. Corvus Corax a été à la hauteur de sa réputation et a charmé le public.



Le Folk Metal est à l’honneur avec Aktarum. Les belges ne cessent de monter en puissance et devant une foule conséquente ils vont faire danser avec énergie. Les trolls sont à l’honneur, le son est énorme et le rythme intense remue. Le chant éraillé est plein de charme travaillé par de nombreux litres de bonne boisson. Le groupe est motivé et envoie la sauce. Les mélodies sont accrocheuses et cela fait chanter et danser la foule. Aktarum a proposé un excellent concert en forme de gigue métallique avec un sens de la fête communicatif.


Un autre gros morceau s’annonce. Les norvégiens d’Enslaved balancent d’entrée du très lourd. Il y a une âme forte dans le chant aérien et profond. La touche progressive mélancolique se mixe avec l’énergie black métal avec fore. Le plongeon dans le grand nord est total avec un aspect incantatoire mystique. Toute la suite est prenante avec un côté violent et attirant qui prend à la gorge. Enslaved a confirmé qu’il était un groupe hors du commun, capable de transporter comme peu savent le faire.



Dehors le final est aussi fort avec la venue de Ihsahn. L’entame est musclée avec un Ihsahn en mode énervé dans un esprit black métal. Puis le ton se fait accrocheur et mélancolique. Ihsahn dégage un charisme certain, très séduisant même. La technique est épatante avec un côté progressif qui se mixe à la force Black Metal avec efficacité. Cela donne un concert en forme de tourbillon émotionnel dans lequel la violence garde une bonne place. Ihsahn a donné un concert de grande classe taillé dans le meilleur d’un Black teinté progressif racé.



Dans la salle, Eluveitie conclut la soirée. Les suisses sont des habitués et mettent le feu à chaque venue. Mandoline, violon, cornemuse, harpe, vielle à roue sont prêts pour entraîner la foule dans un univers Folk onirique. L’entame est musclée, Chrigel hurle comme un damné puis Fabienne amène de la finesse avec un chant aérien divin. Les titres sont parfaitement exécutés avec un esprit Folk Metal entraînant, puissant et dansant. Eluveitie a clôturé le festival en beauté dans une excellente ambiance, chaleureuse et fraternelle. Les suisses confirmant leur position de leader du genre avec une classe certaine.



Cela achève un riche week-end. Une fois encore le Durbuy Rock Festival a été parfait à tout points de vue que ça soit niveau concert, niveau organisation ou bien sur grâce à un public nombreux et motivé. Il reste à remercier Bernard et ses équipes pour leur sympathie et leur accueil chaleureux et à leur donner rendez-vous pour de nouvelles aventures.



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