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LIVE-REPORT - Angelus Apatrida + Battlecreek (DVG Club - Kortrijk)

Situé dans de vieux hangars sur les grands axes périphériques de Kortrijk, le DVG Club accueillait, le 14 avril dernier, une soirée placée sous le signe du Thrash avec la présence des Espagnols de Angelus Apatrida. Une soirée mouvementée dans tous les sens du terme, mais musicalement très riche. Heretik Magazine était au beau milieu du « Pit » et ça en valait la peine.

Par Fred VDP / Photo : Moris DC


 

Celui qui ne s’est jamais rendu au DVG Club doit savoir qu’il faut d’abord passer par la rude épreuve de…trouver l’entrée ! Autant la salle propose une acoustique excellente, un cadre convivial et un bar alléchant, autant les indications et les panneaux pour y accéder sont proches du néant intersidéral ! A croire que les gérants souhaitent garder le lieu caché. On ne peut pas faire plus « Underground ». Dommage.


Quoi qu’il en soit, bien arrivés dans le club, c’est Battlecreek qui, comme son nom l’indique, va déclencher les hostilités. La bonhomie du quatuor allemand s’installe très rapidement et Battlecreek va dérouler un set 100% Thrash, essentiellement composé de Maze Of The Mind, leur dernier album en date. Le groupe dégage une extraordinaire énergie par l’intermédiaire de son chanteur Berne, show man en puissance, et son guitariste Chris, arborant un T-Shirt de Angelus Apatrida, et se déplaçant allègrement de tous les côtés de la scène. Après un bon 45 minutes de show, les allemands quittent la scène non sans avoir distribué médiators, baguettes et…bonbons qu’ils offraient déjà au moment d’installer leur matos. Un groupe bien sympathique que nous avons fortement apprécié.



Cependant, dans la catégorie « Énergie à revendre », la médaille d’or de la soirée revient sans aucun doute à la tête d’affiche : Angelus Apatrida. Le quatuor espagnol va débouler avec un set énorme, d’une qualité exceptionnelle et avec une réelle envie de jouer et de donner à foison. A peine le premier titre terminé, le public va d’ailleurs leur rendre la pareille en déclenchant un “Mosh Pit” mémorable qui fait plaisir à voir, jusqu’à la fâcheuse intervention d’un énergumène semble-t-il un peu trop alcoolisé qui s’en prend ouvertement à plusieurs personnes, obligeant le groupe à stopper quelques instants son set et demandant, par l’intermédiaire de Guillermo, à ce qu’on sorte ce type. No Comment.

Heureusement la musique reprend très vite le dessus et Angelus Apatrida déroule son set, tel un bulldozer, essentiellement autour de quatre de ses albums : The Call, Cabaret de la Guillotine, l’album éponyme et bien sûr le petit dernier, Aftermath. A propos de ce dernier, force est d’ailleurs de constater qu’un titre comme « Cold » prend une ampleur considérable en Live et s’affiche d’ores et déjà comme un tube indétrônable du groupe. Le public connaît déjà les paroles par cœur et entonne son refrain tel un hymne. De plus, les Espagnols sont généreux et heureux de partager leur musique, au point de proposer un titre inédit pour le public belge (et français, en masse dans la salle ce soir). Et le titre fait mouche. 1h15 de set qui part dans tous les sens, du bon Thrash comme on l’aime. Mais on n’en attendait pas moins des Espagnols. Une standing ovation accompagne d’ailleurs le groupe vers la sortie. Chapeau bas !



La certitude, c’est que nous reviendrons au DVG Club car l’accueil y est propice à passer d’excellentes soirées musicales. Il ne reste qu’à régler quelques détails géographiques et de sécurité afin que le public se sente comme chez lui. De son côté, Angelus Apatrida a ravi ses fans et le public repart avec de bonnes ondes dans les oreilles.



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