top of page

LIVE-REPORT - Dool + Bluerailroads (La Bulle Café - Lille)

Auréolés de beaux succès suite à la sortie de leurs trois premiers albums (2017, 2020 et 2024), les Néerlandais de Dool se sont également construits une sympathique notoriété sur scène, notamment lors de leurs récentes prestations remarquées au Wacken Open Air et au Motocultor. C’est un retour dans une salle plus intimiste, à La Bulle Café, que nous conviait Dool le 25 octobre dernier. Avec toujours autant de ferveur et de générosité.

Texte et photos par Fred VDP

Malgré le succès grandissant de Dool, l’affiche de la soirée, concoctée par Cerbère Coryphée, ne semble curieusement pas attirer les foules. C’est donc dans une Bulle Café au tiers remplie que Bluerailroads, un one-man-band créé par Charly Millioz, démarre le concert. Charly, c’est d’abord une figure bien connue dans la région : artiste accompli, producteur et ingénieur du son, il a sorti son premier album solo, Eyes Stare at Themselves, sous le nom de Bluerailroads, en janvier dernier. C’est donc ce premier opus qu’il développe sur scène, proposant un voyage entre douceur et déchainements harmoniques, par le biais de sons et d’effets tout droit sortis de ses pédales de Loop. Le tout donne un set très poétique dans lequel le public a la permission de rêver et de s’émerveiller grâce aux accords colorés de chaque morceau. Une belle entrée en matière pour un public privilégié.

 

ree

L’avantage des concerts à La Bulle Café, c’est cette proximité presque intimiste qui existe entre les artistes et le public. On se croirait presque dans son salon. De ce fait, à peine les membres de Dool entrent-ils dans la salle qu’une véritable effervescence se fait sentir, comme si les invités de prestige d’un repas entre amis venaient d’arriver. Autant dire que lorsque Ryanne et sa clique entonnent « The Shape of Fluidity », tous les corps et les esprits entrent en osmose pour un moment figé dans le temps, et une heure de plaisir indescriptible. Le son est particulièrement bon ce soir et, malgré l’exiguïté de la scène, la formation batave semble prendre rapidement ses aises et utilise intelligemment l’espace afin d’enchainer ses morceaux avec une facilité déconcertante. Entre des passages aux sonorités bluesy (« Self-dissect »), des mélodies sulfureuses (« Wolf Moon »), et un déferlement de riffs syncrétiques (« Venus in Flames »), Dool fait preuve d’un incroyable romantisme harmonique, développe une musique d’un lyrisme rimbaldien, et conquiert la totalité des fans avec des morceaux qui prennent aux tripes. Ryanne rappelle également le plaisir qu’a le groupe à venir jouer sur les différentes scènes de la région (on se souvient notamment de leurs passages au Rock In Bourlon et à The Black Lab) et remercie l’accueil chaleureux que le public nordiste fait à chacune des prestations du groupe. Dool, après un set impeccable, termine avec « Oweynagat », et sort sous les ovations d’un public qui aura l’honneur de les rencontrer au stand Merch quelques instants seulement après le concert.

 

ree

Les absents ont toujours tort, ce soir plus que jamais le dicton s’est avéré authentique tant nous avons passé une soirée pleine de charme et de bonnes vibrations.



Logo Off_edited.png
Euroguitar logo.png
  • Instagram
  • Facebook

© 2017-2025 Powered by Nao Noïse

bottom of page