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LIVE-REPORT - Fête de la Moto (Mametz - 62)

Ce premier week-end d’Avril est l’occasion de retrouver Mametz et sa traditionnelle fête de la moto. Le cadre et l’organisation ne changent pas, le village se transforme en ville dédiée à la moto. Les animations et stands sont nombreux et il y a les concerts. En 2024 Blaze Bayley avait mit le feu. Cette année Gégé et son équipe s’éloignent du métal mais pas du Rock en accueillant Didier Super qui a attiré la foule.

Par Franck Lasselle / Crédit photos : Moris DC (retrouvez plus de photos sur nos réseaux sociaux)

Avant sa venue les organisateurs ont choisi une première partie à la hauteur de la soirée en accueillant Carlo’s Not Dead. Carlos continue de vivre grâce à une bande d’amis le reprenant à la moulinette punk rock. La bonne humeur est de mise et le décor avec le groupe et Carlos en mode BD est plein de charme. L’entame avec "Le Tirelipimpon", "Big Bisou" ou "La Cantine" en mode Punk dépote. La grosse voix d’Edwin fait effet et l’accueil est royal.


Les hits comme le délicieux et grivois Papayou et les titres moins connus s’enchaînent. "Retrouver Y a des Indiens partout", "T’a le bonjour d’Albert" ou "Dis Pourquoi Papa et Bla Bla Bla (Suzanna)" permettent de voir la richesse du répertoire de Carlos. Il y a des chansons originales remuantes comme celle sur le drapeau volé au groupe et dédicacée au voleur ou Carlos punk. Le final avec Gargantua est parfait avec une belle farandole. Carlo’s Not Dead a amené de la joie et de la bonne humeur et rappelé à quel point Carlos était quelqu’un de gentil et de drôle.

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Recevoir Didier Super est un honneur pour les organisateurs, mais c’est aussi une certaine prise de risques. Il Didier n’a aucune limites et il peux surprendre des oreilles non habituées. Le ton est donné avec une longue intro avec Didier en mode Satan avec lumières rouges haranguant les gens en mode sarcastique. Puis la folie démarre. Il venait d’avoir 18 ans, "No Woman No Cry" ou "Eternal Flame" sont charcutés à la sauce rock punk avec un Didier hurlant en communion avec des choristes cinglées.


Le début a fait mal et Didier enchaîne les crans de la provocation avec un culot osé. La mitraillette est de sortie sur les chômeurs, les motards et la politique, Gaza, l’Ukraine et le complotisme. Ce délire évolue entre premier et deuxième degré et pas mal s’y perdent tout en se marrant. Sardou et ses colonies sont à l’honneur, Didier se place sur la table de mixage et le tout finit en duel barge avec les choristes.


Didier insiste avec les salafistes et les juifs et enfonce le clou de la provocation sur les féministes et l’idée de viol. "Rien à Foutre" définit bien cette mentalité anarchiste et Punk. Didier s’amuse à aller encore plus loin en tapant sur les végans et l’idée de changer de sexe. Le canon à mousse est de sortie, "Tous Clodos" est un manifeste Punk repris en chœur. La suite avec sa choriste en mode engueulade sur les migrants avec bagarre en bluffe quelques uns. Didier est seul et continue Rien à Foutre puis tout le monde revient pour un grand final avec notamment CRS dans un esprit punk et un dernier bon délire sur le Bataclan.

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La journée de dimanche a attiré la foule et niveau concerts tout se passe sur le podium extérieur. La programmation débute avec Fogerty Spirit qui rend hommage à John Fogerty et à Creedence Clearwater Revival. Cela donne une belle heure de classic rock parfaitement jouée par des musiciens passionnés. La partie n’est pas facile, une grande partie des gens présents n’ont pas forcement l’attention requise. Mais les amateurs ont aimé retrouver des classiques comme "Fortunate Son", "Bad Moon Rising", "Born On The Bayou","Midnight Special" et tant d’autres. Le final avec "Rockin’ All Over The Wold" popularisé par Status Quo et écrit et sorti par John est une célébration rock. Fogerty Spirit a donné un concert sympathique et on conseillera vivement d’aller les voir en salle pour une pleine expérience.


Avec Ripper, le Heavy Metal est à l’honneur. L’entame sur "Faithless" est musclée avec un bon ton heavy old school à la croisée d’Iron Maiden et de Judas Priest. Le ton éraillé et profond de David est efficace avec un feeling proche de Blaze Bayley. On retrouve le côté galopant typique du genre porté par la basse et les guitares. "Madness", "Valhalla" ou "Scotland" sont aussi efficaces avec d’excellents soli et des passages mélodiques et épiques prenants. Le groupe dégage une bonne sympathie et parvient à capter l’attention de pas mal de personnes. La suite est efficace, Ripper maîtrise son sujet et est aussi plaisant dans les passages rapides que dans les passages calmes accrocheurs. Ripper a proposé un concert frais sympathique en forme de célébration d’un son heavy à l’ancienne.


Nous finissons avec Vector qui s’est rapidement fait un nom chez les amateurs de métal. L’affaire n’est pas gagnée tant il s’agit de la formation la plus brutale proposée par les organisateurs. L’entame musclée remue, Rémi hurle comme un damné et ses compères balancent un son oscillant entre un Thrash à la Testament et un Death hargneux. Petit à petit la sauce prend et les applaudissement fusent. Un bon noyau de fans est là pour mettre l’ambiance et pas mal découvrent la formation avec plaisir. La sympathie des musiciens de même que leur adresse technique fait effet avec le duo efficace formé par Aurélien et David aux guitares. Vector a réussi son pari, il a convaincu une bonne partie de la foule.


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Cela achève un week-end idéal. La bonne humeur et le coté familial de la fête sont toujours de mise. La fête de la moto grandit en gardant un côté amical et fraternel et les concerts ont été des réussites. Gégé et ses équipes ont abattu un travail considérable et on les remercie pour leur accueil et leur gentillesse.

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