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Photo du rédacteurAxl Meu

LIVE-REPORT - Gravekvlt + Traquenard (La Bulle - Lille)

Dernière mise à jour : 22 janv.

Lille, le lundi 15 janvier, à La Bulle Café, la rédaction d’Heretik Magazine a participé au saccage organisé par Gravekvlt et Traquenard, deux formations Speed / Black / Rock’n’Roll, parties en tournée (Le Turbo Evil Tour) pour répandre leur mauvaise foi. Traquenard est à la maison, Gravekvlt un peu moins, mais aura tout de même compris qu’on ne rigole pas dans la région quand on parle « Rock’n’Roll ».

Par Axl Meu


 

Traquenard, on les connaît bien. Une partie du groupe fait partie de l’association Cerbère Coryphée, organisatrice du Rock In Bourlon. Quand ils n’organisent pas des concerts, eh bien, ils se produisent sur scène. Parfois, il leur arrive de faire les deux, comme ce soir. Ils sont chez eux, l’ambiance est clairement décontractée et paisible à La Bulle. Pierre - arborant les couleurs du Racing Club de Lens - semble avoir digéré la défaite de la veille et Paul nous parle de sa vasectomie, qu’il justifie avec ses propres mots : il ne veut pas donner naissance à un individu qui pourrait - éventuellement -, par la suite, à la fois devenir maire de Roubaix, Ministre de l’Intérieur et être accusé de viol. La musique proposée est à l’image du propos tenu par le groupe : à la fois décalé et violent, en mode Fast & Furious ! C’est toujours un plaisir de les voir ! 



Le Nord est ravi d’accueillir à nouveau Gravekvult. Programmée à la dernière minute, la formation nantaise avait fait fort bonne impression à Bourlon. On y avait découvert ce fameux groupe de Black’n’Roll, vivement recommandé par le Youtuber Maxwell, à mi-chemin entre Venom, Motörhead, Midnight mais aussi (et surtout) Devil Master, surtout dans l’usage des effets de guitare. Encore une fois, Gravekvlt a imprégné son public de sa méchanceté, à l’aide de riffs débridés et une hargne vocale portée Intoxicator (chant/basse), qui - vite - mettre la fosse sens dessus dessous. Naturellement, l’opus éponyme est interprété dans son intégralité et à la fin, le groupe nous gratifie même d’un ultime rappel pour essayer - tant bien que mal - d’assoiffer les furieux de la fosse. Sans réel succès. Nous en voulons encore : 45 minutes, c'est court.



Alors les gars, Lille, c’est le Rock ou pas ? On remet ça le 26 avril prochain en compagnie de Devil Master cette fois-ci, même heure, même lieu. Nous y serons. Et vous ? 



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