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LIVE-REPORT - Rock Hard Festival (Jour - 2)

Dernière mise à jour : 12 août

Après une première journée de lancement réussie, le Rock Hard Festival entre dans le vif du sujet avec une journée de samedi riche et dense. 

Par Franck Lasselle / Crédit photos : Moris DC (retrouvez plus de photos sur nos réseaux sociaux)

Originaire de Suisse, Amethyst est une jeune formation qui rend hommage au heavy métal du début des années 80. Devant une foule conséquente, le groupe montre une énergie énorme. On retrouve avec "Running Out Of Time" ou "Rock Nights" un son épique et mélodique proche d’Iron Maiden. La voix aiguë de Fredric est extra dans le ton de l’âge d’or. Le côté galopant et aérien des harmonies de guitares sont splendides. Avec "Nightstranger" ou "Stormchild", on retrouve un côté Thin Lizzy plaisant. Amethyst a lancé la journée idéalement avec une énergie communicative.

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Avec The Night Eternal, le heavy se pare de gothique. L’entame sur "Between The Worlds" est idéale. Le ton grave de Ricardo est plein de charme tandis que le ton rythmé et mélodique fait effet. "In Tartarus", "Run With The Wolves" ou "Elysion" ont la même force portées par le ton fragile et puissant de Ricardo. Le mélange des tons est remarquable comme si Iron Maiden avait tourné gothique avec un mixe entre mélodie, puissance et mélancolie. The Night Eternal a donné une belle prestation et charmé pas mal de gens. 


Le hard rock prend le relais avec The Gems. Formée de trois anciens membres de Thundermother la formation balance la sauce d’entrée. "Queens", "Domino" ou "Silver Tongue" sont des concentrés hard rock classique. La voix éraillée de Guernica est excellente en forme de mixe entre Doro et Lemmy. Tout cela fait taper du pied avec un côté direct énergique. "Running", "Kiss It Goodbye" ou "Live And Let Go" sont prenantes avec un ton hard’n’roll que ne renierait pas AC/DC. The Gems a frappé fort et montré qu’il maniait la poudre hard rock avec talent. 

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Avec les néerlandais de Dool, le ton se fait doom. L’entame sur "The Shape Of Fluidity" et "Self-Dissect" est magique. Le ton lourd et aérien fait voyager tandis que la voix fragile de Raven colle le frisson. Cela donne un festival émotionnel avec des passages doom sombres au milieu de la sensibilité. "The Alpha", "Venus In Flames" ou "Hermagorgon" sont aussi émotionnels. Le chant touche l’âme et le côté planant de la musique transporte avec des des soli aériens. Le final sur "Oweynagat" est plaisant avec la même force hypnotique. Dool a proposé une prestation fabuleuse mixant sensibilité à fleur de peau et intensité doom avec talent. 

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Le Metal progressif prend le pouvoir avec Threshold. Dès l’entame sur "Slipstream", le charme agit. Technique et mélodie sont en symbiose. L’énergie dégagée est appréciable avec le chant puissant d’un Glynn Morgan charismatique. "Silenced" est prenante avec une force accrocheuse, un refrain fabuleux et une force technique bluffante. L’accueil est royal et la suite avec "The Man Who Saw Through Time", "Mission Profile" et "Falling Away" est brillante. Les anglais ne sont jamais pompeux soignant l’aspect mélodique avec classe. "Small Dark Lines" est un final idéal en forme de grande claque métal progressive. Threshold a délivré un concert splendide qui a donné le frisson à plus d’un spectateur.

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Une tempête se profile avec Nile. L’intro donne le ton et annonce les hostilités. Puis "Stelae Of Vultures" colle une claque. Pure décharge de brutal death le titre ne fait pas de quartiers porté par un Karl Sanders au growl furieux. La bourrasque s’accélère avec "Sacrifice Unto Sebek", "Kafir!" ou "Vile Nilotic Rites". La violence dégagée est impressionnante avec un côté brut et méchant. Dans le final, "Sacorphagus" et "Black Seeds Of Vengeance" font le même effet ne laissant aucun répit à une foule déchaînée. Nile a été fort, dur et méchant, il a tabassé son monde avec une violence hors norme. 

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Avec Crimson Glory ,le festival accueille un grand nom de la scène métal progressif revenu en 2024 avec Travis Willis au chant. Avec "Valhalla", "Dragon Lady" et "Lady Of Winter", la formation prouve la pertinence de son retour. Le ton progressif racé fait merveille porté par un Travis au ton haut perché. Technique et mélodie se mixent à merveille avec des soli énormes. Derrière le groupe aligne les classiques, "Painted Skies", "Eternal World", "Azrael" ou "Lonely" sont des perles taillées dans un métal progressif puissant et accrocheur. Après un grand "Red Sharks", Crimson Glory se retire sous les vivats, il a réussi son retour aux affaires. 

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En accueillant en tête d’affiche, Dismember, grand nom de la scène death suédoise le festival frappe fort. Le groupe est rare et la foule est conséquente pour recevoir une bonne rasade de son. Personne ne va être déçu. L’entame sur "Of Fire" est sauvage, le rythme est intense avec un Matti au growl impressionnant de force. Chaque titre est un brûlot portant en lui un groove death purement suédois. La démonstration est magistrale avec un côté sauvage tout en maîtrise. Jusqu’au final sur "Life-Another Shape Of Sorrow", jamais la tension ne retombe avec un côté uppercut savoureux jouissif. Dismember a donné la leçon avec un concert d’une intensité rare, il a montré qu’il restait un grand du death metal. 

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Ceci achève idéalement une journée riche et bien remplie. Il reste à présent à attendre une troisième journée qui s’annonce comme une apothéose pour le Rock Hard Festival. 

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